Fringe : J.H. Wyman parle des enjeux de la saison 5 (spoilers)

Date : 04 / 10 / 2012 à 20h15
Sources :

Source : Collider


Après la diffusion du season premiere de la dernière saison de Fringe, le showrunner de la série, J.H. Wyman parle du point de départ qui a servi pour l’arc scénaristique de la saison 5, mais de ce qui attendra les personnages dans les prochains épisodes.

Lorsque vous travailliez sur 4x19 Letters of Transit (Armée Secrète - diffusé ce mercredi 3 octobre sur TF1) la saison dernière, saviez-vous déjà que l’année 2036 serait l’objectif de cette saison, ou était-ce tout simplement une histoire à part ?
J.H. Wyman : Nous savions qu’à chaque 19ème épisode de chaque saison, nous voulions nous démarquer et nous avions tout un éventail d’idées très intéressantes pour la dernière saison. Lorsque nous ignorions si la série allait être renouvelée ou non, nous nous sommes dit « Ça serait horrible si la série ne connaissait pas de fin, qu’on pourrait soit continuer par le biais des comic books ou tout autre média qui permettrait aux fans d’avoir une fin. ». Ce qui nous a amenés à penser : « Et si nous utilisions l’épisode 19 comme une sorte de pilote ? ». Nous avons toujours été intéressés par les aller et retours dans le temps, et nous avons pensé que ça serait une idée tellement intéressante de pouvoir peut être la développer dans le futur. D’une manière ou d’une autre, nous nous disions : « Voyons voir où cela nous mène... ». Par conséquent, nous avons utilisé l’histoire de l’épisode 19 comme test pour voir comment le public réagirait. Je pense, lorsque le résultat a été dévoilé, ça a été assez clair, et honnêtement, j’ai eu un coup de foudre, avec toutes les possibilités du développement de l’histoire dans le futur, et j’ai très vite épousé cette idée.

Aviez-vous des réticences quant à changer radicalement changer la série, pour la toute dernière saison ?
J.H.W. : C’est drôle parce que la réponse est oui. Je pense que ça fait partie intégrante du gigantesque plan. Lorsque je m’asseyais en pensant « OK, comment vais-je raconter cette histoire, pendant toute la dernière saison », ma plus grande crainte, bien entendu, que le développement soit une histoire authentique, honnête que je puisse soutenir et que je puisse avoir la sensation que ça soit une véritable déclaration d’amour aux fans parce que je pense qu’ils le méritent. Il y a tellement de choses à dire parce que les quatre saisons précédentes traitaient d’autres choses. Mais, ce qui est devenu très clair, c’est que lorsque vous vous posez et que vous vous posez cette question, en tant que showrunner, vous finissez par vous dire « Qu’est-ce qui me toucherait, et quelle fin je voudrais ? ». Je suis un grand fan de films et de télévision, et si je n’avais pas investi quatre ans de ma vie dans ces personnages que j’ai appris à aimer, pour lesquels je me suis intéressé, auxquels j’ai consacré tellement d’efforts en faisant attention à eux, qu’est-ce que je veux vraiment ?
Une fois que je me suis posé ces véritables questions, c’est devenu très clair. Pour moi, cette réponse était la vérité. J’ai envie de ressentir que Fringe était logique. Je veux ressentir que mes personnages ont évolué là où ils méritaient d’être, parfois c’était inattendu, mais je serais plus que satisfait rationnellement si j’ai l’impression que leur conclusion m’a plu. Après avoir vu un season finale de ma série favorite, je veux être dans cet état d’esprit là « Woah ! Ça a été une sacré expérience ! J’arrive pas à croire que ça soit fini. » Je peux imaginer quelle sera la direction de mes personnages dans l’avenir. C’est vraiment le désordre là-bas, mais la vérité c’est qu’il y a beaucoup de choses à célébrer et on doit se focaliser sur l’espoir. Je veux juste que le public se dise ça « Woah ! C’était génial ! ». Pour moi, la clé de tout ça, ce sont les relations qui touchent le public et ça a toujours été le cas.

Dans Fringe, parfois on a fait des trucs géniaux et parfois nous avons commis des faux pas. C’est la nature de la bête. Avec les faux pas, pour ma part, j’ai appris qu’elles ne se focalisent pas uniquement sur un personnage en particulier, mais sur l’histoire. Ce que je voulais c’est de raconter l’odyssée de ces personnages, les observer, leur donner un peu plus de sens dans la continuité, et de donner au public de ressentir ce que vivent les personnages, au plus profond d’eux-mêmes, pas comme par le passé. Parfois, nous faisons l’erreur de prendre de la distance par rapport aux personnages, jusqu’à un certain point, mais pour cette dernière saison, je veux que le public s’attache à eux et puisse s’identifier aux épreuves qu’ils doivent traverser. C’est une série sur la famille. C’est une histoire sur des gens très différents qui tentent de rester soudés en tant que famille, dans une période très difficile pour qu’une famille puisse rester unie. Je pense que le public peut s’identifier à ça, donc ce n’est pas du tout risqué. J’y suis allé avec mon cœur et mes tripes, et nous y voilà ! Voilà comment ça s’est passé. Et vu les performances des acteurs, je suis vraiment enthousiaste. Il me tarde que le public voie tout ça cette année. Pour moi, c’est exceptionnel. J’ai l’impression que les acteurs également, on a vraiment l’impression que c’est la fin, ils veulent donner le meilleur d’eux-mêmes et quand ils analysent les personnages qu’ils ont créé pendant quatre ans.

Il y a cinq ans, vous attendiez-vous à en arriver là ? Qu’est-ce-qui a le plus changé par rapport à votre plan original ?
J.H.W. : Le chemin a été long, jonché des rebondissements et des changements et les idées fusent. Parfois, quelque chose que vous ne pensiez pas énorme prend une tournure complètement différente. Il y a des épisodes qui, soudainement, touchent le public. 2x17 Une Tulipe Blanche est venu tout droit d’un rêve. Nous aimons nous montrer malins et dire « Nous savions beaucoup de choses », parce que c’était le cas, mais en vérité, nous ignorions également beaucoup de choses. Au tout début dans le bus, nous ignorions que cette ambre était de l’ambre de l’autre univers. Ça a été replacé dans le contexte. Ça s’inscrit comme un puzzle et vous vous dites « Woah ! C’est vraiment intéressant. » Vous découvrez qu’il y a des choses qui fonctionnent et d’autres pas, et à partir de là, vous pouvez démarrer. C’est comme un organisme vivant, qui respire que vous écoutez. Parfois, on ne l’entend pas très bien, mais si vous l’écoutez, ça vous indique tout naturellement la direction à emprunter. Cette idée a changé la façon dont la série devait se terminer, même jusqu’au dernier épisode. Ma réflexion sur cet épisode a vacillé entre quelques idées.

Aviez-vous une idée en tête en faisant des Observateurs des méchants, ou était-ce prévu depuis le début ?

J.H.W. : Oui, on avait ça en tête depuis un bon moment. Le cœur est un organe de feu et il est impossible de ne rien ressentir ou d’arrêter tout lien avec les autres. C’est notre travail, en tant qu’êtres humains, c’est merveilleux d’avoir cet Observateur September et qui est en mesure de comprendre ça, bien que nous ne soyons pas parfaits, nous sommes de belles personnes mais nous sommes aussi spéciales. Pendant qu’il était en mission, parmi les douze scientifiques qui sont venus nous observer et nous évaluer, pour des raisons qu’ils ne comprennent pas non plus, il s’est pris d’affection pour nous. C’est pour ça qu’il parait si attachant. Quand j’étais en train d’écrire 2x08 Observée, j’ai vraiment joué avec le titre (ndlr : August en vo). Le premier titre que je lui avais donné était A cautionary Tale for an Observer. Les réponses sont là. Mais il a eu un coup de foudre pour nous, il s’est montré affectueux parce qu’il a compris que nous étions imparfaits mais spéciaux. Voilà ce qu’était le plan. Quand les autres arrivent, rien n’est chaleureux de leur part, pas plus qu’une quelconque affection.

Que pouvez-vous dire sur Walter Bishop et quelle est son évolution ?
J.H.W. : John Noble est un acteur tellement fantastique. L’un des défis consistants c’est de lui donner des choses inédites à interpréter, parce qu’il les fera. Il est tout simplement extravagant. Nous avons soigneusement conçu quelque chose pour lui cette année, quelque chose de tout à fait unique et qui vont l’affecter de manières inédites. Lorsqu’il s’agit du cerveau et d’en enlever des morceaux, c’est Fringe, tout peut arriver. Ça l’inquiètera plus que tout et ça sera du jamais vu. Ça dévoile certaines choses, mais c’est assez secret en même temps.

L’ultime saison de Fringe est en cours de diffusion tous les vendredis sur FOX.


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