C’est encore une fois au Comic Con de New York que Paramount+ a donné les dernières nouvelles de Star Trek - Section 31. Les acteurs et les équipes créatives du long métrage ont également partagé ce qu’ils pouvaient à propos du film évènement dédié à la très sombre agence agissant au sein de Starfleet.

Jusqu’à présent, la date de sortie de Star Trek - Section 31 était aussi secrète que l’agence de renseignements de Starfleet, mais nous savons maintenant que le film sera diffusé en première sur Paramount+ à partir du 24 janvier 2025 aux States (sans doute dans la foulée en France).

Section 31 mettra en scène Michelle Yeoh dans le rôle de Philippa Georgiou, qui se retrouve au sein d’une équipe semblable à la Suicide Squad, en mission pour sauver la Fédération. Miku Martineau, Sam Richardson, Kacey Rohl, Omari Hardwick, Sven Ruygrok, Robert Kazinsky, Humberly Gonzalez et James Hiroyuki Liao seront également seront également en vedette.

Hardwick, Rohl, et Kazinsky ont profité de l’évènement pour en dire un peu plus sur leur personnage.

À propos de son Alak Sahar, Hardwick a déclaré : "Ce qui a été le plus intéressant dans la construction de ce personnage, c’est peut-être d’apprendre, et [le réalisateur Olatunde Osunsanmi] en sourirait sûrement, que je comprenais qu’il n’était pas aussi maître de la situation qu’il le pensait. [...] Cela se voit un peu dans le besoin de l’équipe dont il s’est entouré, cette équipe de bandits hétéroclites, qui sont en train de voler le cœur de tous les grands fans de Star Trek."

"Dans cet espace, Alak s’est vu confier la tâche douteuse de diriger cette brigade de bandits dans un endroit où nous continuons à faire la police, à essayer de garder la galaxie, [...] mais nous nous y prenons d’une manière tellement maladroite, mauvaise, si vous voulez."

L’acteur a également expliqué que son personnage était en quelque sorte une savante représentation de Osunsanmi et Alex Kurtzman : "C’était vraiment intéressant pour moi de jouer un homme qui savait qu’il ne pouvait pas le faire seul et qui savait qu’il devait déléguer aussi bien qu’il déléguait. Alex Kurtzman et Olatunde - que nous connaissons sous le nom de patron ou de Tunde - m’ont confié la tâche de jouer ce rôle et ils ont bien sûr eu la tâche de me diriger dans ce même espace. Mais [...] Alak est tantôt Alex Kurtzman, tantôt Tunde, mais il comprend et reconnaît également ce qui lui manque. C’était vraiment cool pour moi d’apprendre, deux ou trois semaines après avoir joué ce type, qu’il n’est pas aussi maître de la situation qu’il le pense. Et c’était cool d’apporter à Michelle Yeoh, dans le rôle de Georgiou, le « Je contrôle tout ». Ses pensées et ses mouvements dans cet espace en tant que personnage sont ceux d’un contrôle total, et Alak supplie de ne pas être d’accord, mais souvent il a raison. C’était donc une bonne surprise pour moi."

Pendant ce temps, Rohl a parlé de son personnage déjà familier, Rachel Garrett : "Elle est la représentation de Starfleet dans ce monde sauvage dans lequel nous nous trouvons. Ce qui était très cool dans le fait de l’incarner, c’est qu’elle est quelqu’un qui s’épanouit dans ce système, qui se sent très à l’aise en sachant exactement ce qu’on attend d’elle, ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas, et qui vit et meurt en fonction de cette façon de faire les choses. Elle s’est retrouvée dans un monde chaotique, où il n’y a pas vraiment de règles et où les attentes de chacun changent tout le temps. Surtout en tant que perfectionniste en voie de guérison, de me voir rappeler l’espace que le chaos peut offrir, les alternatives que le fait de ne pas toujours suivre les règles peut offrir, qu’il y a tant de façons différentes d’être bon, et que vous pouvez le définir vous-même d’une certaine manière. En fait, certaines des meilleures façons d’être bon consistent à enfreindre les règles."

Quant à Kazinsky, "... quand je l’ai lu pour la première fois, je me suis dit : « D’accord, c’est le marteau » - je ne peux pas toucher à ça - « Il casse des choses. Il est juste puissant ». Mais ce qui m’a vraiment touché au fil du temps - et c’est principalement grâce à ces gars et aux cadeaux qu’ils m’offraient chaque jour sur le plateau, au début de ma relation avec O, puis à d’autres moments - c’est le cœur de ce gars, l’amour qu’ils ont tous les uns pour les autres, cette petite équipe, en dehors de Starfleet. L’amour de ce groupe de cinglés se nourrit de cette chose que l’on apprend en vieillissant, à savoir que peu importe qui l’on est, tout le monde a du bon et tout le monde a du mauvais en lui."

"Certaines mauvaises personnes peuvent vraiment vous faire rire, et certaines bonnes personnes peuvent vraiment vous faire pleurer. Il s’agit d’un film sur les zones grises dans lesquelles nous vivons et sur la nécessité de ces zones grises. Ce qui m’a le plus surpris, c’est de voir à quel point des personnages qui ne sont pas des parangons comme Will Riker ou Patrick Stewart peuvent avoir du cœur et s’inspirer de Star Trek."

Enfin, la réalisateur Osunsanmi a expliqué combien il a été difficile pour Section 31 de voir le jour : "Ce projet était l’idée de Michelle [Yeoh]. Elle l’a présenté à Alex [Kurtzman] qui l’a présenté aux Roddenberry et à Paramount + à l’origine comme une série télévisée. Ensuite, le projet s’est concrétisé, il s’est effondré, il s’est concrétisé, il s’est effondré. Avant de faire de la télévision, je ne faisais que des longs métrages, et dans les longs métrages, mon expérience était que les choses s’effondrent tout le temps, alors il faut essayer d’être zen. C’est déchirant, mais il faut rester zen. Alors, à l’époque où je travaillais pour la télévision, je me suis dit : « D’accord, je sais ce que c’est. Je dois juste rester patiente et espérer que ça reviendra ». Ce qui a été unique dans ce processus pour moi, c’est d’avoir à la fois un super producteur en la personne de Alex Kurtzman et de Michelle Yeoh, et un studio qui, quoi que nous ayons traversé, y croyait vraiment. Il y a aussi tout le côté Star Trek - Trevor Roth et Roddenberry - qui soutiennent constamment ce que nous essayons de faire ici. Vous vous rendez compte qu’il s’agit d’un film et que nous avons terminé. [...] Nous avons poussé le rocher en haut de la colline et maintenant le nouveau stress arrive, c’est-à-dire que nous devons le montrer au monde - avons-nous fait tout ce que nous pouvions faire pour le rendre aussi Star Trek que possible ? Et pour que ce soit la meilleure chose possible ? Nous y sommes parvenus, et j’espère que vous serez d’accord."

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