Andry Nirina
Mon premier contact avec le cinéma remonte à l’âge de 5 ans. Mon père me racontait l’histoire du Parrain 1 et 2 en censurant les détails les plus violents... Étrange, non ? Bercé par les rediffusions des films de Bud Spencer et Terence Hill, de De Funès mais aussi les dessins animés du Club Dorothée, je n’en oubliais pas la lecture de classiques de la littérature enfantine comme Tom Sawyer ou L’Île au Trésor. Mon imaginaire s’est totalement ouvert lors de mon adolescence avec la lecture de Bilbo le Hobbit et de sa suite, la trilogie du Seigneur des Anneaux, seulement quelques années plus tard, car je ne connaissais pas son existence. Pendant mes années lycée, la découverte de Casino et de Pulp Fiction a fait éclore le cinéphile qui sommeillait en moi.
Ma vie étudiante a quant à elle été bercée par la lecture des Cantos d’Hyperion et des Royaumes du Nord, mais aussi fortement bousculée par de véritables chocs cinématographiques comme Kill Bill Vol.1 ou Old Boy. C’est aussi à ce moment-là que se sont démocratisées les séries américaines, et des monuments comme Lost et Battlestar Galactica restent des séries à l’inspiration inégalée à ce jour. Depuis, The Wire, The Office ou encore Kaameloott se bousculent dans le palmarès de mes séries préférées.
Aujourd’hui, mon quotidien me fait naviguer entre le binge watching frénétique et le visionnage rituel de l’épisode hebdomadaire des séries du moments. En cette période de nostalgie patentée, qui amène à la production de reboots à n’en plus finir, quelques pépites arrivent régulièrement à me rappeler pourquoi le cinéma reste le média que je veux partager avec tous les lecteurs d’Unif.