Yves Raducka

L’illustre romancier d’anticipation américain Ray Bradbury avait énoncé que « Tout ce qu’on rêve est fiction, tout ce qu’on accomplit est science, et toute l’histoire de l’humanité n’est rien d’autre que de la science-fiction ».
Par la suite, dans son essai Homo Deus, l’épistémologue israélien Yuval Noah Harari aura montré que l’eccéité première de l’homo sapiens — ce qui le distingue des autres animaux — est la capacité à produire des fictions.
Si bien que la fiction irrigue toutes les facettes de l’entendement humain, de l’intime au régalien. Qu’il s’agisse de l’autosuggestion de l’amour, des systèmes politiques, des doctrines idéologiques, de l’économie de crédit, des anxiolyses religieuses, des allégories mythologiques, des topographies mathématiques, ou des sciences spéculatives… tout résulte de constructions de l’esprit, donc né des entrailles de la fiction ! Mais ce dérivatif addictif au principe de réalité est aussi la plus puissante des forces créatrices : engendrer des multivers pour transformer notre monde. Et dans ce perpétuel tribut que le réel rend à l’imaginaire, la SF en constitue le chaînon manquant, à la fois le plus méta des genres et la plus gramscienne des praxis.

Unification oblige — et ma relation à l’imaginaire dans tout ça ?
Cela se déduit de mon intro : je suis passionné de SF littéraire d’abord, de SF graphique ensuite, de SF audiovisuelle finalement, et de Star Trek accessoirement.
Le fantastique et/ou l’horreur, volontiers. Au dessert.
Mais la fantasy, je passe. Je connais, j’ai kiffé. Mais dans une autre vie.
Un blasphème pour conclure : je n’aime guère Star Wars ! Et pour soutenir cette position indéfendable, j’ose même avoir des arguments. Trop.

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