Invincible : Critique 3.04 Tu étais mon héros

Date : 13 / 02 / 2025 à 14h00

Par : Olivier T.

Sources :

Unification

INVINCIBLE

Date de diffusion : 13/02/2025
Diffusion : Prime Video
Épisode : 3.04 Tu étais mon héros
Réalisateurs : Dan Duncan, Haylee Herrick, Sol Choi, Ian Abando, Tanner Johnson, Jason Zurek, Mari Yang
Scénaristes : Robert Kirkman, Ryan Ottley, Cory Walker
Voix VO : Steven Yeun, Sandra Oh, J.K. Simmons, Zazie Beetz, Walton Goggins, Zachary Quinto
Voix VF : Benoît du Pac, Jean Barney, Brigitte Aubry, Fily Keita, Jean-François Vlérick, Adrien Antoine.

Tout bascule quand Mark doit à la fois affronter son passé et son avenir. Il va découvrir jusqu’où il faut parfois aller pour protéger les gens qu’on aime.

LA CRITIQUE (SANS SPOILER MAJEUR)

Alors que l’on passe assez rapidement sur l’ensemble des gardiens, et sur leurs nouvelles responsabilités, en rappelant les enjeux en cours, la première moitié de l’épisode se concentre sur un voyage dans le futur, où reigne sur la Terre un Roi sanguinaire (son histoire résumée nous pose ses crimes d’asservissement, de contrôle, d’emprisonnement des opposants, et de la diminution de l’énergie pour les peuples... oui, bien vu, il s’agit d’une parabole de Poutine).
Mais qui est-il vraiment ?
Son identité, bien que surprenante, n’est pourtant pas primordial, car il s’agit en fait d’une nouvelle pièce dans le puzzle de la psyché de Mark. Par cette vision de ce que pourrait donner ses agissements dans le futur, il continue à se poser cette question centrale : Est-il vraiment le défenseur de la Terre ou ne fait-il pas plus de mal que de bien à son peuple d’adoption ?

Nous retombons donc dans une des grandes forces de la série, bien plus libre que les comics en général, en réinventant les tropes du genre à l’aune de ses possibilités bien plus larges, sans chaîne de la continuité et de la morale de ses modèles.

Loin de là, pour la seconde partie de ce très bon épisode, un combat que l’on attendait depuis un certain temps va faire rage, entre de grandes forces, non sans aboutir à une révélation qui laisse de grands espoirs pour la suite.
Le traitement narratif, entre bande annonce épique et drolatique, nous transporte, une fois de plus dans un autre style avec notre ami à l’œil unique.