Unicorn Overlord : La critique du T-RPG Fantasy sur Nintendo Switch
UNICORN OVERLORD
Studio : Atlus x Vanillaware Éditeur : SEGA Genre : Tactical RPG Nombre de joueurs : 1 Textes en français Date de sortie : 08/03/2024 Plateformes : PS4 / PS5 / Switch / Xbox Series Version testée : Switch
DESCRIPTION
"Tout droit sorti de l’imagination débordante des créateurs de 13 Sentinels : Aegis Rim et Odin Sphere, ATLUS x Vanillaware vous proposent ce titre marquant le renouveau du RPG tactique fantastique.
Affrontez le destin et embarquez dans une aventure royale afin de reconquérir votre royaume aux côtés d’alliés dignes de confiance.
Unicorn Overlord allie le genre RPG tactique intemporel à l’exploration et à un système de combat innovant pour une expérience épique et fantastique unique, dans la pure tradition de Vanillaware."
LE GAMEPLAY
Vous explorez un monde, librement, à travers une carte, et déclenchez des affrontements pour libérer la zone de la tyrannie de l’infâme Glavius afin de venger la mort de votre mère et libérer Fevrith.
Lors de ceux-ci, vous devrez souvent capturer la base ennemie en un temps donné, en déployant vos troupes, en inspectant la zone pour y préparer votre stratégie, et se lancer dans la bataille. Le combat est automatique, mais vous aurez la main sous un tas de paramétrages permettant de modifier son issue.
En pratique, il s’agit de programmer des actions et des réactions à tout un tas de situations, caractéristiques, faiblesses, jauges de l’ennemi, prises d’avantages, puis de lancer la simulation qui vous donnera un aperçu vos chances de succès (qui ne tient pas compte des critiques qui pourraient intervenir dans le combat réel à suivre), avant de connaître le résultat final.
Bien entendu, on récupère de nouveaux compagnons, on augmente leurs statistiques au fil des combats et de la prise de niveaux, on obtient de nouvelles ressources et l’on acquiert de l’équipement et des pouvoirs de plus en plus puissants...
LA CRITIQUE
Vanillaware est connu pour ne pas s’attacher à un style de jeu, mais au contraire à toucher à tout. Les développeurs de 13 Sentinels : Aegis Rim s’attaquent donc maintenant au Tactical RPG, dans la droite ligne de Fire Emblem.
La parenté avec ce dernier est visible, car l’on retrouve la même ambiance et le même type de personnages (cavalier, fantassin, soigneur...). Un classicisme que l’on retrouve aussi dans le développement des relations entre personnages et le scénario (une vengeance pensée depuis longtemps, un vieux paladin qui sert de mentor, de vieilles connaissances fidèles, de nouveaux amis énigmatiques...)
Mais l’on abandonne le bon vieux tour par tour, au profit de la programmation, modifiable à volonté.
Le jeu en devient plus fluide, moins plan-plan, alors même que les possibilités sont énormes. Cet aspect peut d’ailleurs faire peur au début, car on se retrouve à gérer tout un tas de choses que le petit tutoriel ne vous a pas forcément appris à maîtriser.
Le gameplay est en fait simple à comprendre, car il est tourné vers les tentatives et la nécessité de se remettre constamment en question, une stratégie bien précise ne suffisant souvent pas à gagner deux fois de suite. Comme les personnages tués ressuscitent dès la fin de l’affrontement (ou même pendant), l’originalité n’est pas punitive.
Toute la richesse du jeu se trouve donc dans ses multiples stratégies à comprendre, ces situations à exploiter ou à éviter, à ses ennemis à comprendre, à ces zones dont tirer avantage, à ces combos à trouver...
D’autant plus agréable qu’outre les menus, nombreux et classiques, les animations, le design des personnages, les musiques sont impeccables, exploitant de bien belle façon un côté old-school. Tout cela se découvrira lors de la quarantaine d’heures qu’il faudra pour terminer le jeu.
L’incursion de Vanillaware dans le monde du Tactical RPG est donc une grande réussite, pour un jeu qui sent bon le passé, tout en lui apportant des nouveautés de taille, et un défi stratégique grisant. Unicorn Overlord est l’un des meilleurs jeux du genre, le plus abouti en tout cas.
BANDE ANNONCE
Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.
