Imaginary : La critique

Date : 06 / 03 / 2024 à 12h00
Sources :

Unification


IMAGINARY

- Date de sortie : 06/03/2024
- Titre original : Imaginary
- Durée du film : 1 h 44
- Réalisateur : Jeff Wadlow
- Scénaristes : Jeff Wadlow, Greg Erb, Jason Oremland
- Interprètes : DeWanda Wise, Pyper Braun, Taegen Burns, Betty Buckley, Tom Payne, Veronica Falcon, Matt Sato, Dane DiLiegro

LA CRITIQUE

Imaginary est un bon film horrifique qui utilise plus l’imagination et l’horreur psychologique que le gore et l’épouvante pure.

Le scénario du réalisateur Jeff Wadlow, Greg Erb et Jason Oremland tourne autour d’une petite fille qui découvre un nounours qui va devenir son ami imaginaire dans la nouvelle maison où elle emménage. Mais sa belle-mère va vite se rendre compte que ce nouveau copain est peut-être bien plus réel qu’il le paraît.

Le film de Jeff Wadlow joue sur la peur enfantine et instaure une ambiance particulièrement pesante et un univers fantastico-horrifique qui a d’ailleurs la potentialité de se déployer dans d’autres longs métrages ultérieurement.

La mise en scène joue beaucoup sur le contraste entre l’apparence et le réel. Elle monte crescendo et offre une scène de bascule particulièrement spectaculaire. Le fantastique est bien présent et l’angoisse se diffuse progressivement. D’autant que cet ami imaginaire devient progressivement inquiétant et que ses intentions ne semblent pas être bien intentionnées.

DeWanda Wise est superbe en jeune belle-mère retournant dans sa maison d’enfance. Pyper Braun est formidable en gamine devenant amie avec un étrange personnage. Taegen Burns est très bonne en sœur aînée. Betty Buckley est intéressante en voisine bien intentionnée. Et Tom Payne est fort juste en père de famille.

Les effets spéciaux sont très bons. Ils reposent sur un très beau travail fait sur les décors par Meghan C. Rogers, sur la belle photographie de James McMillan et sur les jeux de lumière et de couleur qui renforcent parfois l’aspect oniriques et cauchemardesques des mésaventures que vivent les personnages principaux.

L’œuvre prend du temps pour se mettre en place, donnant l’occasion de s’attacher encore plus aux protagonistes principaux. Les situations deviennent d’ailleurs rapidement de plus en plus inquiétantes. D’autant que la petite ritournelle de l’ourson possède aussi un aspect anxiogène.

Le long métrage repose aussi sur l’imagination. En effet, le personnage principal est dessinatrice de livres pour enfants. Son univers trouve un écho de plus en plus prononcé avec ce que l’on découvre dans le récit, ce qui parfois n’est pas se rappeler l’intéressant Mister Babadook.

Imaginary est un bon film qui ne fait pas tant peur que cela, mais qui entraîne le spectateur au cure cœur d’une aventure horrifique que l’on prend beaucoup de plaisir à découvrir. Avec son histoire réservant des surprises, sa mise en scène inspirée et sa belle interprétation, vous ne verrez plus jamais les amis imaginaires, et les peluches, de la même manière.

Efficace et cauchemardesque.

SYNOPSIS

Lorsque Jessica retourne dans sa maison d’enfance avec sa famille, sa plus jeune belle-fille Alice développe un attachement étrange pour un ours en peluche qu’elle a trouvé dans le sous-sol et nommé Chauncey. Tout commence par des jeux innocents, mais le comportement d’Alice devient de plus en plus inquiétant. Jessica comprend alors que Chauncey est bien plus qu’un simple jouet…

BANDE ANNONCE


FICHE TECHNIQUE

- Photographie : James McMillan
- Montage : Sean Albertson
- Musique : Bear McCreary
- Costumes : Eulyn Colette Hufkie
- Décors : Meghan C. Rogers
- Producteurs : Jason Blum, Jeff Wadlow, Paul Uddo pour Blumhouse Productions
- Distributeur : Metropolitan FilmExport

LIENS

- SITE OFFICIEL
- ALLOCINÉ
- IMDB

GALERIE PHOTOS

Imaginary



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