Reine Rouge : Critique des 3 premiers épisodes de la saison 1

 Date de diffusion : 29/02/2024
 Plateforme de diffusion : Prime Video
 Épisodes : 1.01 à 1.03
 Réalisateurs : Koldo Serra, Julián de Tavira, Pablo Silva Glez
 Scénariste : Juan Gómez-Jurado, Salvador Perpiñá d’après l’œuvre de Juan Gómez-Jurado
 Interprètes : Vicky Luengo, Hovik Keuchkerian, Celia Freijeiro, Nacho Fresneda, Alex Brendemühl, José Ángel Egido, Karmele Larrinaga, Andrea Trepat, Vicenta N’Dongo, Urko Olazabal, Selam Ortega, Pere Brasó, Fernando Guallar, Emma Suárez, Jonathan D. Mellor, Eduardo Noriega

Les trois premiers épisodes, de 45 minutes, de Reine rouge sont très bons et permettent de s’immerger dans une enquête policière particulièrement retorse.

Le scénario de Juan Gómez-Jurado, Salvador Perpiñá est l’adaptation du roman éponyme de Juan Gómez-Jurado qui est le premier volet d’une trilogie littéraire. Un policier espagnol, sous le coup d’une sanction, doit travailler pour une mystérieuse organisation, Reine rouge, afin de convaincre son meilleur élément d’enquêter sur de mystérieux assassinats se déroulant dans le milieu de riches hommes et femmes d’affaires.

Les trois premiers épisodes permettent de se familiariser avec des personnages atypiques auxquels on s’attache bien vite. En effet, entre un policier au comportement un peu douteux et une enquêtrice extrêmement intelligence, mais possédant des démons intérieurs profonds, une étrange relation va se nouer. Le duo est particulièrement intéressant à suivre, d’autant qu’il est remarquablement interprété.

Vicky Luengo est excellente en femme hantée par son passé, capable de déceler le plus petit indice et de remonter des pistes compliquées. Hovik Keuchkerian est formidable en flic débonnaire qui est plus subtil que son apparence le laisse paraître. Nacho Fresneda est très bon en responsable de cette agence policière parallèle. Alex Brendemühl est particulièrement glaçant en tueur sans pitié. Et Celia Freijeiro est impeccable en victime essayant de ne pas attendre son sort sans rien faire.

La série de Koldo Serra, Julián de Tavira et de Pablo Silva Glez est remplie de suspense et de rebondissements. Elle a aussi un côté très sombre et offre des images marquantes et dérangeantes qui la réserve à un public d’amateurs de polar très noir.

La mise en scène est très bien faite. Elle repose sur de formidables effets spéciaux donnant l’occasion de voir la manière dont appréhende les choses le personnage principal. Très visuelle, la réalisation n’en n’oublie pas pour autant de se focaliser sur des personnages ayant leur part d’ombre qui sont très bien mis en valeur.

L’enquête entraîne le spectateur dans de nombreux lieux, notamment l’antre d’un tueur méticuleux qui est particulièrement peu recommandable. De plus, quelques séquences d’action spectaculaires se glissent au cœur du récit et maintiennent un rythme élevé. La série est donc captivante et donne une très grande envie de savoir ce qu’il va se passer par la suite.

Au vu de la qualité des épisodes, il n’est donc pas étonnant qu’une seconde saison soit déjà annoncée. Elle se concentrera sans aucun doute sur le deuxième livre et devrait s’achever sur une troisième saison consacrée au dernier volume de cette trilogie particulièrement addictive.

Les trois premiers épisodes de Reine rouge sont très bons et particulièrement passionnants à suivre. Avec une histoire fort bien écrite, une mise en scène inspirée et des comédiens excellents, si vous aimez les thrillers torturés, ne passez vraiment pas à côté de cette série en 7 épisodes qui se laisse regarder avec un grand plaisir.

Captivant et immersif.

Avec un QI de 242, Antonia Scott est officiellement la personne la plus intelligente de la planète. Son intelligence a fait d’elle la "Reine rouge" d’un projet policier secret et expérimental, mais ce qui semblait être un don est devenu une malédiction, et elle a fini par tout perdre. Lorsque le fils d’un puissant magnat est retrouvé sauvagement assassiné et que la fille de l’homme le plus riche d’Espagne est kidnappée, l’organisation Red Queen est mise en place. Mentor, l’ancien patron d’Antonia, fait appel à Jon Gutiérrez, un flic basque colérique sur le point d’être exclu de la police, pour réactiver Antonia. Le jeu du chat et de la souris dans lequel Jon et Antonia s’empêtrent au cours de l’enquête leur permet de découvrir qu’ils s’admirent et se complètent presque autant qu’ils s’irritent l’un l’autre.

D’après de la trilogie littéraire à succès de Juan Gómez-Jurado, Prix du meilleur roman étranger à Cognac.

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