The Riddler - Année Un : La critique du comics spin-off du film The Batman

Date : 02 / 02 / 2024 à 08h00
Sources :

Unification


THE RIDDLER - ANNÉE UN

- Date de sortie : 02/02/2024
- Éditeur : Urban Comics
- Auteur : Paul Dano
- Dessin : Stevan Subic
- ISBN : 9791026827832
- Format : 290 x 190mm
- Nombre de Pages : 240
- Prix : 24 euros

DESCRIPTION

"Dans le film à succès de Matt Reeves, The Batman, le Riddler n’est pas simplement un joyeux excentrique ayant un goût prononcé pour les jeux de mots et les indices déconcertants, mais un véritable psychopathe aussi énigmatique qu’ impitoyable.

Comment Edward Nashton, expert-comptable fragile et invisible, a t-il pu devenir l’un des pires criminels de Gotham ?

Plongez dans l’histoire sombre et glauque d’un homme en marge de la société, refusant de passer inaperçu plus longtemps."

LA CRITIQUE

Cette préquelle immédiate au film The Batman (sorti en 2022, avec Robert Pattinson dans le rôle titre) a la particularité d’avoir écrit par Paul Dano, l’acteur qui y a interprété le personnage.

C’est donc tout son travail de préparation d’acteur, sur la personnalité du Sphinx que l’on y retrouve.

L’occasion est trop belle pour replonger dans l’histoire de ce personnage si énigmatique, dont les énigmes sont la passion.
On entre, par la grande porte, dans son cerveau alambiqué, en suivant cette enquête par ses yeux.

De personne lambda, ayant une peur bleue de l’âme criminelle de Gotham, à criminel redoutable, comment cela a pu arriver ?

Petit comptable sous exploité, manipulé par son collègue, la psyché déjà fragile de ce binoclard, de ce "Rain Man", de ce lui qui ne vaux rien, va vriller, au rythme de l’histoire.

Et de cela, nous en allons être les premiers témoins, grâce surtout aux dessins admirables de Stevan Subic. Le choix d’un Européen était une grande idée pour casser avec le style trop classique US.

Ici, aucune planche ne ressemble à une autre, cela part dans tous les sens. Rien n’est précis, tout est flou, tout est ombre ou reflet. Le rendu de la folie est parfaitement rendu, et l’on est complètement emporté par le maelström.

Par exemple, on insiste plus sur ce que les hommes ont fait de Gotham, que sur son architecture. Le véritable fond de l’humanité n’est qu’un ramassis de rats, que l’homme chauve souris va chasser la nuit.

Une réussite grandiose, dans l’ambiance angoissante surtout. Une expérience de plongée dans l’esprit humain, au mépris du masque social, comme reflété sur les lunettes du Sphinx, à la façon de Kevin, le tueur sanguinaire qu’incarne Elijah Wood dans Sin City.

BANDE ANNONCE ET EXTRAIT




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