Les Chambres rouges : La critique
LES CHAMBRES ROUGES
Date de sortie : 17/01/2024
Titre original : Les Chambres rouges
Durée du film : 1 h 58
Réalisateur : Pascal Plante
Scénariste : Pascal Plante
Interprètes : Juliette Gariepy, Laurie Fortin-Babin, Elisabeth Locas, Maxwell McCabe-Lokos, Frédérick De Grandpré, Guy Thauvette, Nathalie Tannous, Pierre Chagnon
LA CRITIQUE
C’est en se rendant compte qu’on ne parle jamais du phénomène des fans de serial killer que le réalisateur Pascal Plante a eu l’idée de ce très bon Les Chambres rouges.
Le scénario de Pascal Plante tourne autour d’une jeune femme obsédée par un tueur en série ayant commis des actes particulièrement horribles. Elle va se découvrir une consœur dans ce domaine, alors qu’elles suivent ensemble son procès avec une grande attention.
Le film montre très bien la fascination qu’une personne horrible peut avoir sur certains. Toutefois, il fait aussi évoluer progressivement son long métrage jusqu’à une partie finale empruntant beaucoup au genre.
L’œuvre repose sur l’interprétation impressionnante de Juliette Gariepy qui est impeccable en femme mystérieuse au comportement de plus en plus étrange. Laurie Fortin-Babin est très bonne en jeune fille pensant que l’homme inculpé est innocent. Ce dernier, joué par Maxwell McCabe-Lokos, est imposant, alors qu’il n’apparaît principalement qu’en arrière-plan et a un rôle muet.
L’œuvre se focalise sur le personnage principal et montre progressivement sa dégradation psychique. Tandis qu’elle semble être presque hantée par l’une des victimes dont elle recherche désespérément la vidéo qu’en a fait le tueur.
La qualité d’écriture est très bonne et les plaidoyers d’ouverture sont particulièrement saisissants. Si à travers l’un de ces personnages, c’est vraiment l’attraction semblant incroyable que peut avoir un tueur sur une jeune femme qui est montré, le deuxième offre un portrait de femme beaucoup plus complexe, laissant même au spectateur la libre interprétation des choix qu’elle fait.
D’autant que le final, particulièrement saisissant, est quasiment envoûtant. Le long métrage est donc particulièrement multiforme, offrant aussi bien un récit psychologique qu’un thriller très noir, parfois même horrifique. Et en y ajoutant une pointe de suspense montant crescendo.
Les Chambres rouges est un très bon film qui sort de l’ordinaire et raconte l’histoire d’un tueur d’une manière tout à fait originale. Son scénario intéressant, associé à une belle prestation et à une mise en scène immersive, rend l’œuvre particulièrement captivante.
Fascinant et percutant.
SYNOPSIS
Deux jeunes femmes se réveillent chaque matin aux portes du palais de justice de Montréal pour pouvoir assister au procès hypermédiatisé d’un tueur en série qui les obsède, et qui a filmé la mise à mort de ses victimes. Cette obsession maladive les conduira à tenter par tous les moyens de mettre la main sur l’ultime pièce du puzzle, qui pourrait permettre de définitivement confondre celui que l’on surnomme le Démon de Rosemont : la vidéo manquante de l’un de ses meurtres.
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Photographie : Vincent Biron
Montage : Jonah Malak
Musique : Dominique Plante
Costumes : Renée Sawtelle
Décors : Laura Nhem
Producteur : Dominique Dussault pour Nemesis Films Productions
Distributeur : ESC Films
LIENS
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