Harry Potter - Catch the Snitch : La critique du jeu de Quidditch

Date : 22 / 01 / 2024 à 08h00
Sources :

Unification


HARRY POTTER - CATCH THE SNITCH

- Type : Affrontement
- Auteurs : G. Bríos, J.M. Caballero Delso, S. García Vicente
- Éditeur : Légion Distribution
- Illustrations : J. García, I. Pato
- Nombre de joueurs : 2
- Âge des joueurs : 14 ans et plus
- Durée d’une partie : 40-60 minutes
- Édition Française : Oui
- Extensions disponibles : Oui, 3
- Prix constaté : Moins de 120 euros

DESCRIPTION

"Vous rêviez de jouer au Quiddtich ?
C’est désormais possible grâce à Harry Potter : Catch the Snitch !

Retrouvez tous vos héros préférés (et les autres aussi), choisissez votre maison et affrontez votre adversaire dans ce jeu de figurines fidèle à l’univers créé par J.K. Rowling.

La boîte contient 1 figurine exclusive Harry Potter, les figurines des 4 équipes de Poudlard, 4 balles de Quidditch, 1 plateau de jeu double face, plus de 160 cartes, plus de 100 jetons en carton, 9 dés spéciaux, 14 anneaux colorés pour les bases, et le livret de règles."

LE DÉROULEMENT D’UNE PARTIE

Comme dans le sport des sorciers dans Harry Potter, l’objectif est de terminer la partie face à l’équipe adverse, avec plus de points que lui, en passant la balle du Souaffle à travers les anneaux adverses, et en finissant la partie en attrapant le Vif d’Or.

Pour cela, le jeu se déroule sur deux niveaux :

L’équipe agit pour tenter d’obtenir des cartes Vif d’Or avec des avantages décisifs, qui permettront, ensuite, à son Attrapeur, de s’emparer du Vif d’Or.

L’équipe attaquante agit et l’équipe qui défend réagit à ces actions, en jouant des cartes de son deck (avec des possibilités diverses selon le style de jeu de l’équipe incarnée), en utilisant les capacités spéciales des joueurs et en lançant 3 types de dés (un neutre, un plus offensif, un plus défensif) pour les résoudre.

LA CRITIQUE

Après une campagne de financement chaotique par l’éditeur espagnol Knight Games (une première complètement manquée, une seconde qui a connu bien des déboires, avec des retards, un manque de communication honteux, un matériel pas à la hauteur des annonces, des règles très mal traduites...), l’éditeur français Légion Distribution, spécialiste du jeu de figurines, a repris le flambeau avec courage pour proposer une version des règles plus qualitative dans la langue de Molière, pour ce jeu que l’on n’attendait plus.

Si vous essayez de récolter des informations un peu partout, vous verrez pas mal d’avis négatifs sur le jeu, en réaction à la première version.

Elles ne représentent pas le jeu final tel qu’il nous parvient aujourd’hui en France.

En effet, le jeu est vraiment bon, convoquant un peu l’esprit de la référence du genre, Blood Bowl (sans l’humour déjanté).

Passes, coups fourrés, tirs, envoi de cognards, déstabilisation, course dans le sillage du vif d’Or... à peu près tout ce que vous imaginez est possible.

Toutes les phases du jeu sont bien simulées, parallèlement, les phases d’action des équipes et la course au Vif d’Or,

Ainsi, on a vraiment l’impression de jouer à un jeu différent si l’on incarne les vils Serpentard ou les bons Poufsouffle, par exemple.

La différence ne se fera d’ailleurs pas seulement au niveau des personnages (ayant chacun leurs propres statistiques et pouvoir unique), mais aussi au niveau de leurs decks de cartes, adaptés à un style :

- L’équipe de Gryffondor : travaille en collaboration, grâce à des combinaisons entre les actions des coéquipiers et à des mouvements intrépides qui poussent à l’exploit.

- L’équipe de Serdaigle : joue tactique, en manipulant les decks et leurs effets puissants, ce qui leur permet, grâce à une stratégie poussée de combler leur retard initial.

- L’équipe de Serpentard : joue rapidement et utilise des techniques vicieuses de batte pour récupérer le Souaffle. Leur deck est tout aussi pernicieux, puisqu’il permet de gonfler négativement celui de l’adversaire.

- L’équipe de Poufsouffle : est résistante et défensive, multipliant les boosts quand l’adversaire attaque.

Personnellement, il me paraît difficile de se passer de la présence de l’équipe Serpentard dans la partie, tant son influence dans la restitution de l’atmosphère de l’histoire originale, et le plaisir de jeu, est grande.

La customisation est possible, bien entendu, mais assez limitée avec la seule boîte de base.

Il s’agira seulement ici de se mettre d’accord en début de partie pour faire par exemple une équipe avec 5 points de recrutement (vous permettant essentiellement d’acheter de nouvelles cartes plus puissantes à mettre dans son deck en début de partie, ou d’attirer un supporter, Hermione ou Rogue, qui apportera ses propres bonus, si vous décidez de jouer cette règle optionnelle).

Notez que 3 extensions, apportant de nouvelles cartes et/ou de nouvelles figurines sont aussi disponibles : L’équipe nationale, les joueurs stars, la coupe du monde, et vous permettront d’aller bien plus loin dans les possibilités de customisation de votre équipe.

Attention, ce jeu est à ne pas confondre avec le jeu pour enfant Catch the Golden Snitch, qui n’a pas grand-chose à voir avec ce jeu de figurines, beaucoup plus exigeant tactiquement.

PRÉSENTATION



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