Le Pouvoir : Critique 1.09 The Shape of Power

 Date de diffusion : 12/05/2023
 Plateforme de diffusion : Prime Video
 Épisode : 1.09 The Shape of Power
 Réalisatrice : Neasa Hardiman, Logan Kibens
 Scénariste : Claire Wilson, Naomi Alderman, Brennan Peters d’après l’œuvre de Naomi Alderman d’après l’œuvre de Naomi Alderman
 Interprètes : Toni Collette, Auliʻi Cravalho, John Leguizamo, Toheeb Jimoh, Ria Zmitrowicz, Halle Bush, Nico Hiraga, Heather Agyepong, Daniela Vega, Eddie Marsan, Archie Rush, Gerrison Machado, Pietra Castro, Zrinka Cvitešić, Ana Ularu

Le dernier épisode de Le pouvoir s’achève sur de nombreux rebondissements et laisse une très grande porte ouverte pour une seconde saison qui va continuer d’exploiter le roman de Naomi Alderman.

À l’instar du premier épisode, l’écrivaine a d’ailleurs participé au scénario avec Claire Wilson et Brennan Peters. Certains éléments continuent de diverger par rapport à ce que l’on a pu découvrir dans l’œuvre de papier. Néanmoins, cette longue exposition en 9 épisodes a permis d’asseoir des bases solides pour une suite qui sera nettement plus remuante.

La réalisation de Neasa Hardiman et de Logan Kibens est très agréable et continue de suivre les différents protagonistes aux États-Unis, en Angleterre et dans les Carpates. On arrive pour chacun d’entre eux à un point critique qui va complètement transformer leur vie et les entraîner sur de nouveaux chemins.

L’interprétation est très solide. Toni Collette est formidable en maire de Seattle. La comédienne est toujours impressionnante et sa famille est interprétée par de très bons acteurs qui brossent chacun un tableau différent de la société américaine et de sa prise de conscience des bouleversements à venir. Notamment ses trois enfants, incarnés par Auliʻi Cravalho, Gerrison Machado et Pietra Castro, qui ont chacun une vision différente du pouvoir. Alors que John Leguizamo est impeccable dans le rôle de son époux.

Halle Bush est toujours fascinante en jeune femme croyante. Toheeb Jimoh est superbe en jeune journaliste se rendant compte des horreurs de la guerre. Zrinka Cvitešić est remarquable en femme du président des Carpates. Ana Ularu est très bonne en cheffe d’un mouvement armé. Et Ria Zmitrowicz est imposante en fille d’un chef de la pègre, impeccablement interprété par Eddie Marsan.

Les différents lieux choisis sont très bien trouvés et accompagnent parfaitement les trajectoires de vie des divers protagonistes. Une belle photographie les met d’ailleurs bien en valeur.

Des effets spéciaux subtils continuent de montrer l’impact de ce pouvoir de plus en plus prégnant dans une population commençant à comprendre que les choses ne pourront plus jamais revenir telles qu’elles l’étaient avant.

L’épisode vient conclure en beauté une première saison très homogène permettant de se familiariser avec les différents individus et de comprendre comment une société peut changer si l’équilibre des forces se fait, voire s’inverse, entre les hommes et les femmes.

Le dernier épisode de Le pouvoir est très bon et propose des éléments qui nécessitent d’être poursuivis dans une seconde saison qui, espérons-le, verra prochainement le jour. Avec une histoire passionnante à découvrir, des personnages hauts en couleur et une réalisation homogène, l’œuvre fait beaucoup réfléchir sur la société et sur les rapports humains.

Aussi, si vous l’avez apprécié, n’hésitez pas à vous pencher sur le livre qui est remarquable et qui est très bien traduit en français.

Formidable et inspirant.

Dans un monde parallèle, toutes les femmes développent le pouvoir d’électrocuter les individus à leur guise. Elles deviennent potentiellement des machines à blesser voire tuer en libérant des secousses électriques du bout des doigts...

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