The Witcher - L’Héritage du sang : Michelle Yeoh, une véritable légende du combat en action

Le showrunner Declan de Barra et ses acolytes scénaristes nous proposent une toute nouvelle série limitée en quatre parties, The Witcher - L’Héritage du sang, basée à nouveau sur les écrits de l’auteur Andrzej Sapkowski, en ramenant les fans au début de tout, plus de mille ans avant le Geralt de Riv de Henry Cavill, et avant la cataclysmique Conjonction des sphères.

La préquelle réunit un groupe de 7 guerriers dans une quête contre un empire puissant, dans un monde elfique bien avant qu’il ne tombe en ruine. La série met en vedette Sophia Brown dans le rôle de Éile, Michelle Yeoh dans celui de Scian, Laurence O’Fuarain dans celui de Fjall, Minnie Driver dans celui de Seanchaí, ainsi que Mirren Mack, Lenny Henry, Joey Batey et Jacob Collins-Levy.

Avant la sortie de la série sur Netflix, notre ami Steve Weintraub de Collider s’est entretenu avec Francesca Mills et Huw Novelli, qui jouent respectivement Meldof et Brother Death. Au cours de l’entretien, les 2 acteurs nous font part de ce qui les a le plus surpris en entrant dans le vaste monde de The Witcher et de ce qu’ils ont ressenti en travaillant avec la légendaire Michelle Yeoh. Ils révèlent également comment ils ont été initiés à l’univers de The Witcher et ce qu’ils ont chacun emporté du plateau après la fin de la production.

Je ne suis pas sûr que vous ayez déjà fait quelque chose à cette échelle, avec ce genre d’action et tout ce qui s’est passé. Alors, pour vous deux, qu’est-ce qui vous a surpris dans la réalisation d’une série limitée comme celle-ci ?

MILLS : Ce qui m’a surprise ? C’est le nombre de personnes impliquées - dans toute série télévisée, il y a beaucoup de personnes impliquées, mais dans le monde de The Witcher, le nombre de personnes impliquées est énorme. C’est un grand monde dont on peut faire partie. Et l’attention portée aux détails tout au long du tournage, il n’y a pas d’échappatoire. C’est du sérieux et vous travaillez avec les meilleurs des meilleurs, et c’était juste un rêve. C’était juste un rêve complet.

NOVELLI : Vous êtes conscient quand vous entrez dans une série comme The Witcher, à quel point elle est importante. Mais aucun d’entre nous n’a vraiment compris le monde qui entoure The Witcher, avec les livres, les jeux et la série télé. C’est une base de fans très passionnée et aimante. Ça a été une véritable révélation pour nous tous. S’engager dans quelque chose de cette envergure. C’était génial.

Quand vous regardiez les scripts et que vous voyiez ce que vous alliez faire, quel jour aviez-vous encerclé sur le calendrier comme, "Oh mon Dieu, je ne peux pas attendre pour tourner ça ?"

MILLS : La scène de combat avec Michelle Yeoh.

NOVELLI : La bagarre avec Michelle. Sans aucun doute. Quand vous recevez le scénario, que vous regardez devant vous et que vous voyez que vous avez un combat avec Michelle Yeoh, c’est celui que vous encerclez et attendez avec le plus d’impatience. C’était regarder une légende au travail.

MILLS : Ce n’était même pas que j’étais dans une scène avec Michelle, c’est que j’avais des noms et ce genre de choses...

NOVELLI : C’était juste qu’elle le faisait.

MILLS : [J’ai] pu être sur le plateau et regarder Michelle Yeoh se battre. Voilà ce que c’était. C’était juste un bonus que nous soyons dans cette série.

J’allais en fait vous demander ce que ça fait de travailler avec Michelle parce que c’est une légende. Elle est incroyable. Rien que des choses positives vont sortir de ma bouche. Qu’est-ce qui vous a surpris dans le fait de travailler avec elle ? Parce que c’est une telle icône.

MILLS : Lorsque vous travaillez avec des légendes, vous pouvez y aller comme, "Huh..." Et puis immédiatement vous êtes juste comme, "Oh, c’est Michelle." Elle est juste si normale et adorable, et si généreuse dans tout le processus, et une grande leader à suivre pour nous tous.

NOVELLI : Pour beaucoup d’entre nous, c’était la première fois que nous faisions quelque chose de cette envergure, alors que Michelle a en quelque sorte été là et tout fait. Et donc, elle a en quelque sorte pris le rôle de la momie ou de la tante du groupe et a juste...

MILLS : Ouais. Elle nous montrait les ficelles du métier.

NOVELLI : [Elle était] si généreuse et si calme avec nous. C’était un vrai privilège.

Je suis sûr que vous n’avez rien pris sur le plateau, parce que personne ne volerait rien. Mais hypothétiquement, avez-vous emprunté quelque chose avec l’intention de le rapporter ?

MILLS : J’ai une Gwen dans ma chambre. Nick Jeffries m’a fourni ma propre Gwen, ce qui est génial. Et je serais bouleversée si je devais dire au revoir à Gwen. Donc ça a aidé mon processus de deuil sur la fin de tournage de la série, que je la vois encore tous les jours.

NOVELLI : Et j’ai mes hachoirs de boucher dans mon salon.

Quand vous avez été choisie, dans quelle mesure aviez-vous déjà vu The Witcher ? Et à quel point vous vous êtes dit : "Ok, je dois tout regarder. Je dois jouer au jeu", en disant à vos amis et à votre famille : "Écoutez, ne me dérangez pas parce que je dois jouer au jeu toute la journée aujourd’hui" ?

NOVELLI : J’ai joué au jeu quand j’étais plus jeune. Mon frère est un grand joueur d’ordinateur et il avait l’habitude de m’acheter des choses pour Noël et j’ai eu The Witcher un Noël. Donc je savais tout à ce sujet, mais vous avez en quelque sorte...

MILLS : J’étais nouvelle. J’étais toute fraiche dans le monde de The Witcher, ce qui était génial, mais en même temps terrifiant, parce que c’était un lent filet d’eau. Parce que les scripts sont tellement confidentiels quand vous auditionnez, qu’il m’a fallu du temps pour réaliser que The Witcher était ce pour quoi j’auditionnais, parce que c’est un code...

NOVELLI : Je n’en avais aucune idée.

MILLS : Donc une fois que j’ai cliqué dessus, j’étais comme, "Oh, wow." Et une fois que j’ai envoyé la cassette, j’ai pu apprécier la série avec une pizza à la main et me dire : "Wow, je n’arrive pas à croire que j’entre dans ce monde".

The Witcher : Blood Origin est diffusé en exclusivité sur Netflix depuis le 25 décembre.

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