Jurassic World - Le Monde d’après : La critique
JURASSIC WORLD : LE MONDE D’APRÈS
Date de sortie : 08/06/2022
Titre original : Jurassic World : Dominion
Durée du film : 2 h 26
Réalisateur : Colin Trevorrow
Scénaristes : Emily Carmichael, Colin Trevorrow d’après l’œuvre de Michael Crichton
Interprètes : Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Laura Dern, Sam Neill, Jeff Goldblum, DeWanda Wise, Mamoudou Athie, Isabella Sermon, Omar Sy, Campbell Scott, B.D. Wong
LA CRITIQUE
Après de nombreuses années, on arrive à la conclusion de la saga des Jurassic Park avec ce Jurassic World : Le monde d’après, troisième et dernier opus de Jurassic World.
Le scénario d’Emily Carmichael et du réalisateur Colin Trevorrow montre que les dinosaures se sont répandus dans le monde entier. Ils sont ainsi l’objet d’un trafic illicite. Et une nouvelle société de bio-génétique est chargée de les mettre à l’abri dans une zone protégée en Italie.
L’œuvre propose plusieurs trames narratives, ce qui permet de suivre en parallèle à la fois les personnages principaux de la saga Jurassic Word, et ceux de celle des Jurassic Park. On retrouve ainsi, dans leurs rôles respectifs, Chris Pratt qui est toujours très à l’aise en homme travaillant avec les dinosaures, Bryce Dallas Howard, splendide en femme de tête et Isabella Sermon, impeccable en adolescente sous leur protection.
La nostalgie du passé s’appuie sur le retour de Sam Neill, toujours très bon en spécialiste dans les dinosaures, Laura Dern impeccable en chercheuse très impliquée dans l’environnement et Jeff Goldblum qui campe avec brio un professeur exubérant.
On peut aussi découvrir un joli cameo d’Omar Sy. Quant aux nouveaux venus, DeWanda Wise crève l’écran en pilote d’avion, Mamoudou Athie est très juste en assistant du grand ponte de l’entreprise s’occupant de protéger les dinosaures qui est fort bien incarné par Campbell Scott.
Toutefois, cette pléthore de comédiens fait parfois passer au second plan les dinosaures. Ces derniers n’ont d’ailleurs jamais été aussi nombreux. On rencontre ainsi de nouvelles espèces qui sont toujours aussi spectaculaires.
Si l’animatronique est toujours impressionnante, les effets spéciaux numériques sont parfois un peu moins réussis et quelques affrontements avec les « lézards terribles » sonnent un peu moins juste que ce que l’on a pu voir précédemment.
De plus, ils se font régulièrement voler la vedette par des criquets géants qui dévorent les cultures à toute allure. Ce qui apporte une dimension écologique, qui n’est d’ailleurs pas dénuée d’une certaine naïveté, à l’œuvre. Cette intrigue, qui prend beaucoup de place, est liée à un certain nombre de rebondissements fortement improbables.
C’est d’ailleurs cette accumulation d’invraisemblances scientifiques qui est un peu pénible sur le long terme. Néanmoins, si on passe complètement dessus, on prend un certain plaisir à découvrir les aventures sortant de l’ordinaire de quelques personnes décidées à changer les choses et à obtenir un avenir meilleur pour eux, et pour les dinosaures bien entendu.
Les décors sont toujours spectaculaires. Les environnements sont diversifiés et le spectateur peut voyager dans plusieurs pays à la suite des divers protagonistes.
L’action est très souvent présente. Qu’il s’agisse de scène de poursuites, de rencontres tendues avec les monstres de l’ère du jurassique ou des affrontements avec différents individus pas très recommandables, les séquences sont chorégraphiées avec soin et les rencontres sont particulièrement spectaculaires.
Le réalisateur Colin Trevorrow remplit d’ailleurs le cahier des charges attendu, bien que l’émotion liée à la rencontre de ces géants monstrueux ressuscités et à la poésie qui transparaissait dans certains des opus précédents, ne soit pas vraiment présente.
Toujours est-il que l’œuvre devrait faire plaisir aux amateurs de la première trilogie, tout comme à ceux de la seconde et que la joie de retrouver les dinosaures sur grand écran est bien présente.
Jurassic World : Le monde d’après est un final en demi-teinte qui en mélangeant trop d’éléments et en s’attardant beaucoup sur une intrigue secondaire qui prend presque plus de place que les dinosaures eux-mêmes est moins intéressante et poétique que ce que l’on a pu découvrir par le passé. Avec un scénario qui n’est pas très crédible, une réalisation très propre et un casting vraiment sympathique, les dinosaures sont toujours aussi spectaculaires à voir, surtout dans des environnements beaucoup plus diversifiés que précédemment.
Impressionnant et nostalgique.
SYNOPSIS
Quatre ans après la destruction de Isla Nublar. Les dinosaures font désormais partie du quotidien de l’humanité entière. Un équilibre fragile qui va remettre en question la domination de l’espèce humaine maintenant qu’elle doit partager son espace avec les créatures les plus féroces que l’histoire ait jamais connues.
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Photographie : John Schwartzman
Montage : Mark Sanger
Musique : Michael Giacchino
Costumes : Joanna Johnston
Décors : Kevin Jenkins
Producteur : Patrick Crowley, Frank Marshall pour Universal Pictures, Amblin Entertainment, Perfect World Pictures
Distributeur : Universal Pictures International France
LIENS
GALERIE PHOTOS
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