Palmer : La review du film Apple TV+
C’est la semaine des films qui font du bien. Après Penguin Bloom, voici une nouvelle histoire qui risque de vous tirer quelques larmes si vous avez le coeur aussi chamallow que le mien.
Palmer (Justin Timberlake) vient de passer 12 ans en prison pour avoir violemment tabassé un homme pendant un cambriolage. À sa sortie, il s’installe chez sa grand-mère, Vivian (June Squibb), la seule famille qui lui reste. Dans un mobil-home jouxtant la maison de Vivian vivent Shelly (Juno Temple), junkie, et son fils de huit ans, Sam (Ryder Allen). Shelly est souvent en vadrouille avec son mec, qui n’est pas le père de Sam, et c’est Vivian qui s’occupe du petit. Sam s’identifie comme un garçon, mais c’est une sensibilité féminine qui l’anime et il rêve de faire partie du club des Princesses Volantes, son dessin animé préféré. Ses choix ludiques, poupées, déguisement de princesse, en font une cible idéale pour les ’bullies’ de son école et il est régulièrement harcelé.
Lorsque Vivian meurt subitement, Shelly n’est toujours pas rentrée et Palmer ne sait pas quoi faire de Sam. Mais il a bon coeur et surtout, il sait ce que c’est que de grandir sans parents (sa mère est partie quand il avait 5 ans, son père est mort quand il était adolescent) alors il décide de continuer à s’occuper de Sam en attendant le retour de Shelly. Le gosse a trouvé en l’ancien taulard un père de substitution, et sa candeur et sa joie de vivre ouvrent peu à peu le coeur de Palmer. Celui-ci se lie d’amitié (et plus si affinité) avec l’institutrice de Sam, Maggie (Alisha Wainwright) et à eux deux, ils donnent à Sam la famille qu’il n’a jamais eue.
Mais Shelly revient récupérer Sam, ce qui brise le coeur de Palmer qui s’est attaché au gamin. Palmer n’a plus qu’une idée en tête : devenir le gardien légal de l’enfant. Avec son passé criminel, ça ne va pas être simple.
Palmer contient tous les ingrédients du ’tear-jerker’, du film écrit pour nous arracher des larmes : l’ex-prisonnier au grand coeur sur le chemin de la rédemption, l’enfant délaissé par une mère inadéquate, l’intolérance vis à vis de la différence, avec sa contrepartie, la tolérance vis à vis de la différence, les deux célibataires sexy qui tombent amoureux, bref, une accumulation de clichés américains hyper formatés qu’on nous ressort régulièrement, qui à la sauce Netflix, qui à la sauce Disney, qui à la sauce à la pomme, pardon, Apple TV.
Mais ce n’est pas grave, parce que ce qui est important, je le dis toujours, c’est que le travail soit bien fait. Fisher Stevens (à la réalisation) - inoubliable dans Short Circuit (1986) - ne cherche pas à en faire trop, et si la prestation de Justin T. semble un peu brute de décoffrage, c’est probablement parce que le rôle est écrit comme ça. Tous les acteurs sont convaincants, et je donne une mention spéciale à Ryder Allen qui est exceptionnel dans le rôle de ce petit garçon qui assume sa ’queeritude’ avec tellement de joie et de naturel.
Un bon moment de VOD.
SYNOPSIS
Eddie Palmer sort de prison et retourne s’installer chez sa grand-mère, Vivian, dans un bled du sud des USA. Vivian s’occupe occasionnellement d’un adorable petit garçon, Sam, 8 ans, qui adore jouer avec des poupées et dont la mère junkie, Shelly, est absente la plupart du temps. Lorsque la grand-mère d’Eddie meurt, il se retrouve seul pour s’occuper de Sam en attendant que Shelly revienne. Avec l’aide de Maggie, la jolie institutrice, Palmer va reprendre goût à la vie en découvrant ce que c’est d’être papa.
BANDE ANNONCE - EXTRAITS
FICHE TECHNIQUE
Durée du film : 1 h 50
Titre original : Palmer
Date de sortie : 29/01/2021
Réalisateur : Fisher Stevens
Scénariste : Cheryl Guerriero
Interprètes : Justin Timberlake, Ryder Allen, Alisha Wainwright, June Squibb, Juno Temple
Photographie : Tobias A. Schliessler
Montage : Geoffrey Richman
Musique : Tamar-kali
Costumes : Megan Coates
Décors : Happy Massee
Producteurs : Charlie Corwin, Sidney Kimmel, Daniel Nadler, John Penotti, Charles B. Wessler
Distributeur : Apple TV+
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