When the Streetlights Go On : Review des 7 premiers épisodes
Charlie est lycéen en plein milieu des années 90. C’est lui qui découvre, dans la forêt, les 2 corps dénudés et sans vie, d’un professeur de son lycée et d’une jeune fille de son quartier. Passé le choc, la vie reprend au sein de la petite communauté américaine, et l’enquête pour trouver le meurtrier est lancée.
Le meurtre est atroce et touche à différents niveaux toute la petite communauté mais le principal de l’action se déroule bien autour du lycée. Charlie, le narrateur explique les situations et partage son point de vue sur l’avancée de l’enquête à laquelle il participe. Pendant ce temps, la vie reprend ses droits et les histoires d’amour de lycéens, les jalousies, les premières suspicions, les rancunes, les rancoeurs vont ponctuer la vie des jeunes gens. Les choses vont vite, puisque dès l’épisode 4, un premier suspect est interrogé, mais bien évidemment sans suite.
La série est avant tout une histoire d’adolescents, aux portes de l’âge adulte. Les difficultés qu’ils rencontrent (avec ou sans le meurtre), les histoires d’amour et toutes les difficultés et les questionnements rencontrés. La narration alterne entre Charlie, jeune reporter réservé, qui mène son enquête, Queen Latifah, qui campe un officier de police en charge de résoudre le meurtre du côté de la police et Becky, la soeur de la jeune femme assassinée, et son prétendant, qui se trouve être aussi le suspect dans le meurtre de sa soeur... L’histoire assez classique reste bien ficelée pour le moment.
De nouveau ici, époque oblige (ce qui permet de ressortir les habits et coupes de cheveux cools des années 90), tout est assez cliché : le professeur qui séduit la jeune fille populaire du lycée, l’ex petit ami sportif, la soeur introvertie qui vivait dans l’ombre de sa soeur et qui est maintenant mise en lumière, le bad-boy finalement pas si méchant que ça puisqu’il a lui aussi un coeur, la fête d’Halloween, la violence... mais finalement, peut-être pas puisque tout se passe peut être encore comme ça chez nos cousins du côté de l’oncle Sam.
Camper cette série en 1995 donne l’occasion de ressortir de vieilles fringues vintages et des coupes toutes aussi ridicules, une bonne manière aussi de s’ancrer dans une ambiance à la Stranger Things même si toute ressemblance avec la série Netflix serait tout à fait fortuite... Mais le succès donne forcément envie de faire penser à... Classique alors, mais finalement l’histoire s’enchaine plutôt bien et se goupille plutôt pas mal, dotée d’une réalisation très léchée. Sans véritablement briller, les acteurs font le job et on a envie de continuer pour connaitre le meurtrier et savoir quel malheur va frapper à nouveau la petite communauté.
À la base, When the Streetlights Go On était un projet de série télé dont le pilote commandé par Hulu sur un meurtre dans une petite ville des Etats-Unis, dans les années 80, a été diffusé au festival de Sundance en 2017.
Comme indiqué lors de ma première review d’un programme Quibi, celle de Survive, il existe « 2 manières de profiter d’un même programme, le positionnement à l’horizontal qui permet des plans plus larges et le positionnement à la verticale qui permet des plans plus resserrés plus immersifs dans l’action. » Et ces 2 positionnements sont 2 expériences différentes de visionnage et qui pourraient pousser à regarder ces programmes courts une seconde fois pour en profiter différemment. Ce format court donne surtout l’impression de voir de longues bandes-annonces qui ne montrent que les meilleurs moments d’un film.
EPISODES
Date de première diffusion US : 06/04 (Quibi)
S.1 Ep.1 : Cicadas (8’)
S.1 Ep.2 : Closed Casket (9’)
S.1 Ep.3 : Wrong Number (7’)
S.1 Ep.4 : Homecoming (7’)
S.1 Ep.5 : Notes from the Wrong Side of the Tracks (8’)
S.1 Ep.6 : Deodorant & Nicotine (7’)
S.1 Ep.7 : Warmth of The Sun (8’)
Réalisateur : Mark Pellington
Scénariste : Richard Abate & Jeremy Ungar
RÉSUMÉ
Un double homicide dans une petite banlieue du Midwest américain bouleverse la vie d’un groupe d’adolescents et envoie des enquêteurs à la recherche de réponses à l’automne 1995. Une méditation sur la croissance, le passage du temps et la violence insidieuse qui se cache dans les banlieues.
BANDE ANNONCE - EXTRAITS
Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.