Festival de Gérardmer 2020 : Le bilan

Date : 04 / 02 / 2020 à 09h30
Sources :

Unification


La 27ème édition du festival de Gérardmer s’est achevée sur une compétition assez médiocre. Trois de 10 films présentés ont été primés. Les œuvres projetées hors compétition étaient d’une bien meilleure facture et souvent plus plaisants à regarder.

Malgré la thématique fantastique qui se déclinait en horreur, science-fiction, action et thriller, c’est la maladie mentale qui émerge de l’ensemble des longs métrages présentés. Les femmes sont vraiment mises à l’honneur et de nombreuses réalisatrices ont été sélectionnées. Mais cette année, à l’égal de leur homologue masculin, leurs œuvres étaient souvent inégales et pas toujours intéressantes.

Vous pouvez retrouver ci-dessous les 6 films de la compétition et les 5 œuvres hors compétition que j’ai vue et qui sont classées par ordre alphabétique.

Suite à un accident, je n’ai pu voir les 4 derniers films de la compétition et deux hors compétition. J’ai demandé à Aude G. qui écrit sur le site Epixod d’en faire un résumé sur cet article bilan.

Voici la liste de tous les films que vous retrouverez dans cet article :
En compétition : 1BR : The Apartment, Blood Quantum, Howling Village, Répertoire des villes disparues, Saint Maud, Sea Fever, Snatchers, The Room, The Vigil, Vivarium.
Hors compétition : Jumbo, Warning : Do Not Play, The Lodge, SamSam, Rabid, Memory - The Origins of “Alien”, Leap of Faith : William Friedkin on “The Exorcist”, I see you.

IA

La maladie mentale était un thème fort cette année lors de cette 27ème édition du Festival du Film Fantastique de Gérardmer. Elle a, en effet, été explorée dans deux films en compétition et dans un film hors compétition.

Le long-métrage britannique Saint-Maud est le premier film de la réalisatrice Rose Glass. Elle apporte une vision jusqu’au-boutiste du syndrome du sauveur dont est atteinte sa protagoniste principale. À plusieurs moments, la mise en scène proposée illustre très bien le propos de l’histoire. Cependant, il y a trop de longueurs pour ce que le récit contient comme substance et les spectateurs ont des difficultés à s’attacher à l’héroïne. Le film a eu le Grand Prix, le Prix de la Meilleure musique originale, le Prix de la critique et le Prix du jury jeunes de la Région Grand Est. Le film sort en salle le 24 juin 2020.

En voyant le début de Blood Quantum, le long-métrage canadien réalisé par Jeff Barnaby, on a bon espoir de tenir là le film de zombie qui va nous faire marrer en arborant fièrement ses couleurs gores. Malheureusement, bien qu’il respecte les codes du genre, il s’embourbe dans des histoires de famille qui se veulent dramatiques, mais sont sans grand intérêt.

La seule vraie comédie de cette édition a pris la forme de Snatchers le premier film des réalisateurs Stephen Cedars et Benji Kleiman. Ce long-métrage américain est divertissant parce qu’il réussit à ne pas se prendre au sérieux et réserve quelques moments assez drôles. Cependant, il s’essouffle assez souvent et ne s’est pas avérée être la petite pépite attendue. Un film sympa sans plus.

Howling Village, quant à lui, est un film japonais du réalisateur Takashi Shimizu. Le réalisateur ne semble pas se décider, par rapport à l’histoire, à ce qu’il veut vraiment nous raconter. Tout paraît long et il nous perd avec ses histoires de fantômes différents. Dans l’ensemble, ce long-métrage s’est révélé assez indigeste. Le film a eu le Prix du Jury Long métrage.

Jumbo était hors compétition. Il s’agit du premier film de la réalisatrice Zoé Wittock qui s’attelle ici à un sujet vraiment difficile à traduire visuellement. Elle s’en sort très bien puisqu’elle reste centrée sur l’idée principale de cette jeune femme qui tombe amoureuse d’une attraction de fête foraine. Son actrice principale, Noémie Merlant, est impressionnante dans ce rôle difficile auquel elle donne une âme. Le récit souffre un peu du format long-métrage, tous les éléments narratifs n’ayant pas le même intérêt. Il y a un peu de redondance, cependant, ce film demeure une découverte surprenante. Le film sort en salle le 18 mars 2020.

The Lodge est un film américano-britannique des réalisateurs Veronika Franz et Severin Fiala. Sous couvert d’explorer la thématique des effets de l’appartenance à une secte, ce long-métrage n’adopte finalement pas un angle thématique clair. Le rythme est lent et entrecoupé d’effets de mise en scène vraiment lourds qui ne mènent à rien. On s’ennuie beaucoup.

AG

- SITE OFFICIEL

Compétition : 1BR : The Apartment

Laissant derrière elle un passé douloureux, Sarah veut poursuivre ses rêves ailleurs et déniche l’appartement parfait à Hollywood. Mais quelque chose cloche. Incapable de passer une nuit sans entendre d’étranges bruits stridents et menaçants, sa nouvelle vie commence plutôt mal. Le temps qu’elle découvre la sinistre vérité, il est déjà trop tard. Prise dans un cauchemar éveillé, Sarah doit trouver la force de s’accrocher à sa raison… ou rester à jamais prisonnière d’un enfer existentiel.

Avis : 1BR : The Apartment est un très bon film américain, première réalisation de David Marmor qui en assume aussi le scénario. Une jeune femme trouve un appartement pas cher dans une résidence où tous les voisins sont charmants. Évidemment, une telle affaire cache quelque chose et cette dernière va tomber dans un piège inexorable et horrifique. Le scénario parle avec intelligence de la communauté et du conditionnement mental. À travers cette héroïne essayant de survivre à ce qu’on lui fait subir, David Marmor plonge le spectateur dans un monde d’autant plus cauchemardesque qu’il a une certaine crédibilité. Il faut d’ailleurs saluer la remarquable prestation de Nicole Brydon Bloom qui porte vraiment le long métrage sur ses épaules et dont le grand potentiel sympathie entraîne une forte empathie du spectateur vis-à-vis de ce qu’elle vit. L’œuvre est vraiment intéressante à découvrir et révèle un jeune réalisateur plein de promesses qui fait vraiment froid dans le dos dès son premier long métrage.

Le film a eu le Prix du public.

Hors compétition : I See You

L’officier Greg Harper vit un moment compliqué. Sa femme l’a trompé, son fils lui fait la tête, et la disparition d’un jeune garçon rappelle une affaire similaire, censément avoir été résolue il y a 15 ans. Et comme si cela ne suffisait pas, des événements inexpliqués surviennent peu à peu dans sa luxueuse propriété…

Avis : Le thriller d’Adam Randall est très intéressant et repose sur un scénario solide, en dehors d’une énorme invraisemblance qu’il ne vaut mieux pas remarquer pour ne pas casser tout le charme de l’histoire. Ce dernier est bien construit est très bien filmé et revient sur la traque d’un tueur en série pédophile auquel est confronté un policier dans une petite ville américaine. Les comédiens sont très bons et le récit réserve des rebondissements et des passages d’une grande tension, alors que l’intrigue se dévoile progressivement. L’œuvre est plutôt sombre, présentant des personnages torturé est une famille n’allant pas si bien que ça. Elle est vraiment intéressante et mérite assurément d’être regardée.

Hors compétition : Leap of Faith : William Friedkin on “The Exorcist”

À la fois lyrique et spirituel, ce documentaire sur L’Exorciste nous plonge dans les profondeurs inexplorées de la représentation mentale de William Friedkin, mais aussi dans les arcanes du tournage du film et les mystères de la foi et du destin qui ont façonné la vie et l’œuvre du cinéaste.

Avis : Après une rencontre improbable avec le réalisateur William Friedkin, Alexandre O. Philippe a conduit une série d’interviews en sa compagnie et s’est focalisé sur l’un de ses films cultes, L’exorciste. Le spectateur a donc droit à un documentaire absolument passionnant, à la fois sur le film et sur son tournage, vu par son réalisateur lui-même qui offre une foule d’anecdotes et de documents inédits permettant d’entrer au cœur de l’un des grands films du cinéma de ces dernières années qui a bougé les codes de l’horreur cinématographique. On apprend de très nombreuses choses et on découvre le témoignage, parfois étonnant, d’un homme qui avoue que le dieu des films s’est penché sur son histoire et que le destin l’a guidé pour réaliser cette œuvre impressionnante. Le documentaire est vraiment passionnant à découvrir, surtout si on est un amateur du film qu’il décrypte.

Hors compétition : Memory - The Origins of “Alien”

Cet essai filmique nous révèle les origines glaçantes et peu connues du film Alien, chef-d’œuvre cinématographique de Ridley Scott, avec ses emprunts à la mythologie grecque et égyptienne, à la bande dessinée alternative, à la parasitologie, mais aussi aux écrits fantastiques de H. P. Lovecraft et aux tableaux de Francis Bacon. Sans parler du génie symbiotique du scénariste Dan O’Bannon, du plasticien-concepteur H. R. Giger et du cinéaste Ridley Scott.

Avis : Memory - The Origins of “Alien” est un remarquable documentaire de Alexandre O. Philippe qui revient sur la genèse de la création d’Alien. On y découvre des interviews de personnes qui ont participé de près ou de loin à cela, dont deux acteurs du film. Il y a aussi de nombreuses archives intégrées, ainsi que des extraits du film et d’autres longs métrages ayant eu une incidence sur sa création. On apprend de très nombreuses choses sur un film qui a changé la face du cinéma de science-fiction et de l’horreur. Ainsi mythologie égyptienne, H. P. Lovecraft et peintures contemporaines ont beaucoup contribués à la création du scénario et à l’univers visuel qui en a découlé. C’est, de plus, la rencontre entre trois individus qui a permis d’en faire le film que l’on connaît, le réalisateur Ridley Scott, le scénariste Dan O’Bannon et l’artiste Hans Ruedi Giger. Que vous soyez fan du film ou de cinéma, et si vous en avez l’occasion, ne passez pas à côté de ce remarquable documentaire.

Hors compétition : Rabid

Rose, une jeune femme timide et effacée, travaille dans une maison de couture et veut devenir un jour une créatrice reconnue. Mais un terrible accident de moto met fin à ses rêves et la laisse complètement défigurée. Elle décide alors de se faire opérer dans une clinique de chirurgie esthétique aux traitements cellulaires expérimentaux. L’opération est couronnée de succès et avec sa nouvelle plastique, elle n’a rien à envier aux mannequins avec lesquelles elle travaillait auparavant. Mais dans la vie, tout a un prix, et sa nouvelle apparence ne déroge pas à la règle.

Avis : Rabid est un film un peu inégal des Jen Soska & Sylvia Soska. Une jeune femme travaillant dans la mode a un accident grave, et suite à une reconstruction faciale dans une clinique huppée, elle va se découvrir un comportement bien étrange. L’œuvre est plutôt bien filmée et a une esthétique très recherchée, liée notamment à de très beaux décors et des magnifiques costumes. Si le milieu de la mode est bien décrit, la thématique centrale est l’expérimentation médicale et les dérives qu’elles peuvent entraîner. La comédienne principale est bonne et permet de croire à son personnage de plus en plus perturbé. Néanmoins, quelques effets spéciaux bizarres viennent s’immiscer dans le récit et ce dernier est pas toujours égal dans son traitement.

Compétition : Répertoire des villes disparues

À Irénée-les-Neiges, une bourgade perdue qui compte à peine 215 âmes, un accident de la route coûte la vie à Simon Dubé, un jeune homme dans la fleur de l’âge. Choqués, les habitants n’osent pas évoquer les circonstances de la tragédie. Dorénavant, pour la famille Dubé, la mairesse du village et une poignée d’autres, le temps semble se rompre et les jours flotter sans fin. En cette période de deuil et de brouillard, quelque chose s’abat lentement sur la région et des inconnus commencent à apparaître…

Avis : Répertoire des villes disparues est un film peu intéressant de Denis Côté qui présente une petite ville de la campagne canadienne frappée par un deuil. Le sujet parle à la fois de la désertification des campagnes d’Amérique du Nord, mais aussi de l’impact que peut avoir sur une population le retour de certaines personnes décédées depuis longtemps. Très contemplatif et sans donner l’occasion aux spectateurs de s’attacher aux personnages, le long métrage utilise quelques codes du fantastique pour illustrer un drame social, mais sans parvenir à capter l’attention. Trop long, il reste finalement en mémoire plus les paysages canadiens, et ses maisons isolées dans la neige, que la vie des protagonistes que le film nous raconte.

Hors compétition : SamSam

SamSam, le plus petit des grands héros, n’a toujours pas découvert son premier super pouvoir, alors qu’à la maison et à l’école, tout le monde en a un ! Devant l’inquiétude de ses parents et les moqueries de ses camarades, il part à la recherche de ce pouvoir caché. Avec l’aide de Méga, la nouvelle élève mystérieuse de son école, SamSam se lance dans cette aventure pleine de monstres cosmiques…

Avis : SamSam est un très sympathique dessin animé de Tanguy de Kermel qui adapte en long format la série éponyme. Un jeune héros qui n’a pas de pouvoirs va devenir ami avec une nouvelle élève qui est bien étrange. Ensemble, ils vont se retrouver projetés au milieu d’une aventure épique. Le dessin animé est vraiment coloré et présente des personnages attachants. Il prône aussi de bien belles valeurs comme l’amitié et le courage ainsi que la collaboration. L’acceptation de ce que l’on est se trouve au cœur d’un récit qui fait souvent rire et passer un très bon moment.

Le film sort en salle le 5 février 2020. Vous pouvez en trouver la critique complète ICI.

Compétition : Sea Fever

Dans le cadre de ses études, Siobhán, étudiante en biologie marine, doit passer une semaine sur un vieux chalutier rouillé. Elle se sent rapidement mise à l’écart par les membres de l’équipage. Peu de temps après leur départ en mer, une forme de vie inconnue enserre le navire, l’immobilisant au beau milieu de l’Atlantique. Alors qu’une mystérieuse infection commence à se répandre à bord, la jeune femme doit sortir de son isolement et gagner la confiance des marins avant qu’ils ne succombent un à un.

Avis : Sea Fever est un film un peu décevant de Neasa Hardiman. Une jeune étudiante en biologie marine se retrouve sur un chalutier qui va être confronté à une épidémie. La première partie de l’histoire est très intéressante à suivre et bien menée, mais malheureusement, progressivement, des incohérences de plus en plus grandes apparaissent et font que l’attention se décroche. C’est dommage, car l’interprétation est solide et les effets spéciaux sont bien trouvés. Ce huit clos marin a de véritables qualités, mais à trop vouloir en faire, il prend malheureusement un peu l’eau.

Compétition : The Room

Kate et Matt, la trentaine, sont en quête d’authenticité. Le jeune couple décide de quitter la ville et achète une grande maison à rénover dans un coin reculé du Maryland. Peu après leur déménagement, ils découvrent une chambre étrange capable d’exaucer tous leurs désirs. Leur nouvelle vie devient un véritable conte de fée. Pourtant derrière cet Eden apparent, une ombre guette : la Chambre va dévoiler leur désir enfoui et leur octroyer ce qu’ils attendent depuis toujours et que la nature leur refusait. Mais bientôt leur rêve se transforme en cauchemar…

Avis : The room est un bon premier film français de Christian Volckman s’appuyant sur une idée tout à fait originale. Un jeune couple emménage dans une maison isolée et y découvre une étrange chambre permettant d’exaucer tous leurs vœux. Mais ce pouvoir est accompagné de contraintes et la vie des jeunes gens va se compliquer singulièrement. La réalisation est bien menée et s’il y a quelques longueurs au milieu du long métrage, le final est particulièrement réussi. De plus, le film porte une réflexion intéressante sur l’envie et le désir et la façon dont ces derniers peuvent influer sur son existence. Quelques séquences sont vraiment très intéressantes et l’œuvre se laisse regarder avec plaisir. Assurément, il s’agit d’un jeune réalisateur prometteur dont il va falloir surveiller la carrière avec attention.
Les Films du Poisson sortira le film en salle le 25 mars 2020.

Compétition : The Vigil

New York, Brooklyn. Après avoir quitté la communauté juive orthodoxe, Yakov, à court d’argent comme de foi, accepte à contrecœur d’assurer la veillée funèbre d’un membre décédé de ce groupe religieux. Avec la dépouille du défunt pour seule compagnie, il se retrouve bientôt confronté à des phénomènes de plus en plus inquiétants…

Avis : The Vigil est un bon film de Keith Thomas qui revient sur une tradition juive, celle d’un veilleur qui passe la nuit aux côtés d’un corps avant que ce dernier soit inhumé. Le jeune homme choisi, qui n’arrive pas à se remettre d’un traumatisme, doit alors faire face a un démon qui est lié à la maison où il se trouve. Ce huit clos intimiste est très bien interprété par Dave Davis qui transpose parfaitement ses émotions à l’écran. Cette production Blumhouse est un véritable film d’horreur qui réserve quelques passages bien anxiogènes et perturbants. Il souffre malheureusement de quelques longueurs, mais permet de s’immiscer dans la religion juive, et dans ses rites, ce qui est finalement assez peu abordé dans le cinéma en général et dans celui d’horreur en particulier. Il ne faut toutefois ne pas hésiter à le regarder si on apprécie ce type de long métrage.

Compétition : Vivarium

À la recherche de leur première maison, un jeune couple effectue une visite en compagnie d’un mystérieux agent immobilier et se retrouve pris au piège dans un étrange lotissement.

Avis : Vivarium est un très bon film cauchemardesque de Lorcan Finnegan qui n’est pas sans rappeler la quatrième, voir la cinquième dimension. Un jeune couple en recherche d’appartements se retrouve coincé dans une banlieue aux maisons identiques et doit élever un étrange bébé qu’on leur confie. La situation anxiogène vire vite à l’horrifique alors que les jeunes gens essayent de trouver une solution à leur enfermement. L’interprétation des comédiens est remarquable et leur duo fonctionne à merveille. Celui jouant l’enfant est aussi particulièrement perturbant et campe un individu restant longtemps en mémoire. Les décors sont très bien imaginés et l’ambiance est particulièrement intéressante et dense. Il s’agit vraiment d’un film hautement recommandable et particulièrement glaçant.
Les Bookmakers / The Jokers sortira le film en salle le 11 mars 2020.


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