Gôshu le violoncelliste : La critique du livre

Date : 25 / 09 / 2019 à 07h30
Sources :

Unification


Gôshu le violoncelliste

  • Auteur : Kenji Miyazawa
  • Editeur : Ynnis Éditions
  • Genres : nouvelle
  • Date de sortie : 21 août 2019
  • Nombre de pages : 60
  • ISBN : 2376970571
  • Format : 14cm x 21cm
  • Prix : 9,95 €

Le conte qui a inspiré le film culte d’Isao Takahata, dans une toute nouvelle traduction, avec des illustrations inédites !
Le chef d’orchestre est exaspéré. Son jeune violoncelliste ne laisse transparaître aucune passion dans son jeu. Désespéré, Gôshu répète inlassablement ses morceaux sur son instrument abîmé. En vain... jusqu’à ce qu’un chat lui demande de lui jouer Rêverie de Schumann...

Une œuvre intemporelle du grand poète Kenji Miyazawa, d’une modernité saisissante. Souvent adapté, le texte a traversé les générations, impérissable.

Et pour aller plus loin :
Du papier à l’écran
Une analyse inédite de Stéphanie Chaptal (Hommage à Isao Takahata).

Entretien exclusif avec Edgar Moreau
Le violoncelliste de renomée internationale met en rapport sa propre expérience avec celle de Gôshu.

Décryptage

Gôshu le violoncelliste est une très bonne nouvelle longue de l’auteur japonais Kenji Miyazawa qui a été publiée dans un recueil de nouvelle édité de manière posthume en 1924 juste après le décès de l’écrivain.

Ce dernier est une figure majeure de la littérature japonaise et certains de ses textes ont été adaptés notamment en animation. Isao Takahata, le co-fondateur du Studio Ghibli, avec Hayao Miyazaki, a lui-même porté sur grand écran cette nouvelle en 1981.

Les éditions Ynnis réédite le texte original et ajoute à sa suite une très intéressante étude comparant l’anime et la nouvelle de Stéphanie Chaptal. On peut aussi découvrir une passionnante interview du violoncelliste français Edgar Moreau qui s’exprime sur le texte et revient sur la façon dont ce dernier est inspirant pour un jeune violoniste. Il indique, de plus, les quelques éléments qui différent avec la façon dont un orchestre est mené.

Le texte de Kenji Miyazawa raconte quelques jours dans la vie d’un jeune violoncelliste qui va s’améliorer en voyant défiler chaque nuit chez lui un animal lui demandant de jouer pour lui. D’abord irrité, il va alors tenir compte de ce qu’ils lui disent et sa vie va s’en trouver changée.

Le texte est toujours d’actualité, montrant comment la passion et la bienveillance permettent d’atteindre des objectifs élevés. Le travail est valorisé et l’évolution du jeune homme est intéressante à découvrir.

Le petit texte se lit très rapidement et reste longtemps en mémoire. Sa leçon de vie est intemporelle et peut servir d’inspiration à la fois aux musiciens, mais aussi à tous ceux ayant l’impression que leurs efforts ne portent pas.

Plaisant et délicat.


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