Juste debout 2016 : Le bilan

Date : 09 / 03 / 2016 à 10h10
Sources :

Unification


Juste debout 2016, considéré comme le plus grand événement de street dance du monde, a rendu son verdict en couronnement des champions dans les spécialités de Popping, Hip-Hop, House, Experimental, Locking et Dancehall.

L’après-midi et la soirée ont été chaudes au AccorHotels Arena dans lequel les quarts, demies et finales ont eu lieu dans une ambiance ravie et chaleureuse.

Le public était au rendez-vous de cette nouvelle édition qui après un an d’absence est revenue en force sur le devant de la scène internationale du street dance.

Après une ouverture musicale de Anahy (The Voice 5), deux enfants, Isaac et Team B Girl Terra, sont venus faire une démonstration magistrale de street dance. Les shows d’ouverture ont ensuite enchaînés sur des démonstrations de Dancehall, Animal et Orville, des spécialités de street dance.

Les juges ont-elles-aussi fait une très belle démonstration de leur danse de prédilection avant que les animateurs n’invitent les teams sélectionnées sur scène.

Un groupe très spectaculaire, les Flying Steps est venu faire un show incroyable après l’une des pauses. Ces derniers seront en tournée en France à partir de novembre, et vraiment au vue de leur démonstrations, leur spectacle sera un show incontournable pour tous les amateurs de street dance !

13 teams ont été retenue suite à une tournée internationale.
Les éliminatoires à Paris étaient ouvertes à tous. 497 candidats se sont présentés et 19 teams ont été retenues.

Et si on parle team, c’est parce que les danseurs de street dance s’affronte dans des combats (battles) d’improvisation opposant deux teams de 2 personnes. Seul l’expérimental déroge à la règle en présentant des numéros solos.

Ainsi, le Japon, les Pays Bas, la Chine, la Pologne, la Russie, le Danemark, l’Italie, la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Inde, l’Espagne et l’Angleterre ont envoyé des concurrents dans cette séquence finale de l’édition 2016.

Le show s’est poursuivit à l’américaine, avec un présentateur français et un américain. Il était diffusé en direct sur Red Bull TV et nombre de personne dans le public était d’origine étrangère, ce qui explique le choix d’un maximum d’explications en anglais. Mais à vrai dire le public s’est déplacé pour une seule chose, voir de la street dance et au vu du niveau des candidats, le spectacle était bien au rendez-vous.

Les quarts et demies final se sont déroulés dans quatre spécialités :

  • Popping : le principe de base est la contraction et la décontraction des muscles en rythme avec la musique.
  • House : la danse est souvent improvisée et met l’accent sur des mouvements de pieds rapides et complexes combinés avec des mouvements fluides du torse, ainsi qu’avec un travail au sol.
  • Locking : le concept porte sur des mouvements de blocage, ce qui signifie le gel d’un mouvement rapide et son verrouillage dans une certaine position. Cette position est tenue pendant une courte période, puis le danseur continue à la même vitesse qu’avant son état figé.
  • Hip Hop : la danse comprend un large éventail de styles de rupture (breaking), locking et popping. Elle a été créée dans les années 1970 et rendue populaire par les équipes de danse aux États-Unis.

À ces quatre styles de street dance, s’ajoutent les finales de :

  • Experimental : comme son nom l’indique, tout est permit dans ce type de danse, de la gymnastique au contorsionnisme.
  • Dancehall : c’est une variante du reggae.

Pour ces différentes sortes de musique, des DJ spécialisés ont été invités à mixer les battles en live :

  • Tijo Aime - DJ house (France)
  • Jul Nako - DJ locking (Suisse)
  • Lucas Benjamin - DJ popping / DJ experimental (Pays Bas)
  • Champion Sound - live band locking (République Tchèque)
  • DJ Mofak - popping (France)

Le déroulement des combats étaient simple. 2 équipes de 2 personnes chacune d’un côté de la scène. On avait ainsi les bleus qui commençaient contre les rouges.

Les quarts de final voyaient un seul round de quatre affrontements se faire. Le premier danseur commençait à danser et le deuxième prenait le relais après trente secondes. Puis le deuxième danseur de la première équipe se mettait à danser et le combat se finissait par le dernier danseur de la deuxième équipe. Le DJ changeait de musique toute les minutes, soit lors des rotations des deuxièmes danseurs.

Les quarts de final voyaient deux rounds de quatre affrontements se faire. Le premier danseur commençait à danser et le deuxième prenait le relais après une minute. Puis le deuxième danseur de la première équipe se mettait à danser et le combat se finissait par le dernier danseur de la deuxième équipe. Le DJ changeait de musique toute les minutes, soit au final 4 morceaux différents.

Les danseurs pouvaient aussi faire des mouvements synchronisés avec leurs partenaires.

Les rouges qui ne dansaient en second étaient clairement avantagé, d’où l’importance du tirage au sort. En effet, ils avaient 30 secondes à 1 minute pour appréhender la musique mixée en live et observer leurs adversaires. Ainsi près de 75 % des quarts de finales ont été gagnées par les rouges, 5 demies finales sur 8 et 5 des 6 finales.

L’experimental voyait les candidats faire un solo d’une minute sur une musique créée spécialement pour l’événement. Mais à l’issue du passage des 11 candidats, le jury n’a pas été capable de départager deux danseurs. Ces derniers se sont donc affrontés dans une battle experimentale tout à fait étonnante.

Cette année, le jury, composé de Dey Dey (France), Niki (Suède), Cio (Japon), Toyin (USA), était entièrement féminin. Néanmoins les femmes étaient bien moins représentées que les hommes dans les teams et même complètement absentes de la compétition de Popping. Ainsi il y a eu 24 teams d’hommes, 6 teams de femmes et 4 teams mixtes. On ne retrouvait que 2 femmes parmi les 11 candidats de l’experimental.
Et au final, une femme en experimantal et un groupe de femme en Hip hop ont été les seules représentantes de la gent féminine à l’emporter.

Les danseurs ont tous donné un très beau spectacle qui s’est achevé sur une foule en folie faisant un standing up lors du dernier mouvement formidable de la team gagnante de la finale du Hip Hop.

Les grands gagnants de cette édition 2016 sont :

  • Dancehall : Mad Mike & Rafa
  • Experimental : Nao Aerstix
  • Popping : Nelson & Greenteck
  • House : Frankwa & Kapela
  • Locking : Masato & Nobby
  • Hip Hop : Maïka & Kyoka

Bravo à eux et à tous les autres danseurs. Leur victoire était méritée, d’autant qu’elle s’est parfois jouée à un fil.

Vous pouvez d’ailleurs retrouver la vidéo des moments forts du show sur Red Bull TV.

Cette édition de Juste debout était passionnante à suivre. Le public a mis une belle ambiance et le temps est passé très vite malgré les plus de 7 heures de spectacle proposés.

Vivement l’année prochaine pour encore plus de street dance !

SITE OFFICIEL
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Crédit Vidéo : Teddy Morellec / La Clef Production

GALERIE PHOTOS

Juste Debout 2016


© WilliamK pour 41 premières photos, Doumam pour les 8 photos suivantes et Unification

© WilliamK


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