Doctor Who : Review de l’épisode 6x04 (spoilers)

Date : 04 / 06 / 2011 à 00h10
Sources :

Source : Unification France


Par Thomas Héroult



Dr Who review saison 6
Épisode 4 : The Doctor’s Wife

• Scénario : Neil Gaiman
• Réalisation : Richard Clark
• Diffusion sur BBC ONE le 21 mai 2011

Voici un épisode exceptionnel à plus d’un titre.
- Pour la première fois depuis les débuts de la série et en 700 ans d’histoire du Docteur, le cœur du TARDIS va s’incarner dans un être humain et enfin pouvoir parler à cœur ouvert avec le Docteur.
- Steven Moffat a fait appel pour cet épisode à un auteur connu et reconnu : Neil Gaiman.
- On y voit une décharge de TARDIS !
- Nous assistons à des situations extraordinaires telles qu’un TARDIS dans un TARDIS qui se matérialise dans le TARDIS !?! Whouhou !
- Les nostalgiques de David Tennant ou Christopher Eccleston vont avoir un pincement au cœur lorsqu’une scène se déroulera dans l’ancienne salle de contrôle du TARDIS.

L’histoire :
Le Docteur reçoit un message : le Corsaire, un ancien ami Seigneur du Temps a des ennuis dans un univers-bulle (un mini-univers en dehors de l’univers "normal").
Se rendant sur place, il réalise que cet appel de détresse est un piège : the House, l’âme de la planète/univers attire à lui les TARDIS depuis longtemps afin de se nourrir de leur énergie.
Comme il est trop dangereux de supprimer un cœur de TARDIS, il va être transféré dans le corps d’une femme : Idris. Mais quand the House réalise que le dernier des Seigneurs du Temps est là avec le dernier des TARDIS, il change son fusil d’épaule et décide de projeter son esprit dans l’enveloppe vide du TARDIS et de repartir vers notre univers, laissant le Docteur avec le coeur du TARDIS dans un micro-univers sur le point de s’anéantir.
La résolution passe par un combat invisible entre le TARDIS et the House puis par un ’adieu’ très émouvant entre le TARDIS incarné et le Docteur.
Bien-sûr il ne reste après tout cela qu’un Docteur et son TARDIS liés à jamais par l’amour.

Les informations apportées :
D’un point de vue général pour la série, on en apprend plus sur comment le Docteur a volé le TARDIS, pourquoi il était ouvert à ce moment-là et ce qu’a été sa première parole en voyant la console.
On comprend un peu mieux la nature de l’âme du TARDIS : elle recouvre l’entièreté du temps et de l’espace, peut voir tout ce qui va se passer, ce qui s’est passé et même ce qui pourrait se passer, elle peut même archiver les consoles qui n’ont pas encore été créées ! Cela ne peut être compatible avec un esprit humain qui voit les choses de façon linéaire, son esprit est ’partout et tout le temps’ en même temps.
Dans cet épisode, nous ne voyons pas le visage féminin avec le cache-oeil apparaitre par une trappe, mais le Docteur continue de regarder son scanner incapable de valider la grossesse d’Amy.

Une phrase à retenir : le cœur du TARDIS qui laisse un message au Docteur :
"The only water in the forest is the river".
Nul doute que ceci prendra tout son sens dans les épisodes à venir...

Écriture, interprétation et réalisation :
Neil Gaiman est romancier et scénariste, il a à son actif : Coraline, Stardust, MirrorMask, La légende de Beowulf (la version de Zemeckis...)
Fan du Docteur depuis longtemps, celui-ci a apporté une vision exceptionnelle, drôle et sombre, surprenante et familière, bref digne d’un Tim Burton, à la série.

Une mention spéciale pour Suranne Jones, l’interprète d’Idris/TARDIS : à la fois sexy et maternelle, folle et sereine, elle incarne avec énormément de personnalité l’âme de l’amour du Docteur.

Les dialogues entre le Docteur et le TARDIS constituent les charnières de cet épisode, un peu comme si toute l’histoire s’arrêtait dès qu’ils se parlent. Bien entendu un sujet que l’on attendait tous va être abordé : le fait que le TARDIS manque de fiabilité et n’aille pas toujours là où le Docteur le lui demande !
Le dialogue de la décharge est un peu un point central de l’épisode. Dans Doctor Who Confidential, Neil Gaiman dit de ce passage : "c’est un peu comme si toute l’histoire était venue se greffer dessus, comme une perle qui se forme autour d’un grain de sable".

On notera que la console de TARDIS fabriquée par le Docteur à partir des débris de la décharge n’est pas monté au hasard : il est conforme à un plan d’une enfant de 12 ans qui avait gagné un concours précédemment lancé.
Chez Doctor Who, ils semblent aimer ça : en début de saison, ils ont lancé un concours (toujours pour les enfants) leur demandant d’écrire une mini-histoire de 3 pages sur le Docteur... Probablement pour un prochain season special de 5 minutes.

Commentaires :
Personnellement, je pense que ce n’est pas un hasard si les pouvoirs et l’âme du cœur du TARDIS reviennent sur le devant de la scène alors qu’ils n’avaient pas été évoqués depuis la résurrection de Jack Harckness dans la première saison (épisode écrit par Steven Moffat).
Alors que nous attendons de savoir ce qui permettra à la fille d’Amy d’avoir des pouvoirs de régénération, il n’est certainement pas anodin d’apprendre que le TARDIS a une volonté bien plus indépendante qu’on ne le pensait ainsi que de rappeler ses nombreux pouvoirs, à commencer par changer un simple humain en "point fixe dans le temps"...


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