Reacher : La critique de la saison 2

Date : 22 / 01 / 2024 à 12h45
Sources :

Unification


REACHER

- Date de diffusion : 19/01/2024
- Plate-forme de diffusion : Prime Video
- Épisodes : 2.04, Une soirée à l’Opéra - 2.05, Enterrement - 2.06, Le pouvoir de l’argent - 2.07, Dans la gueule du loup - 2.08, Bye Bye Birdie
- Réalisateurs : Omar Madha, Carol Banker, Julian Holmes
- Scénaristes : Cait Duffy, Scott Sulivan, Michael J. Gutierrez, Penny Cox, Lilian Wang, Scott Sullivan
- Interprètes : Alan Ritchson, Maria Sten, Shaun Sipos, Serinda Swan, Ferdinand Kingsley, Dominic Lombardozzi, Robert Patrick, Josh Blacker

LA CRITIQUE

Reacher Saison 2 avait commencé plutôt mollement avec ses trois premiers épisodes, et le reste de la série n’arrive pas vraiment à relever l’ensemble. On a un Jack Reacher qui poursuit son enquête avec un arrière goût de vengeance à assouvir. L’histoire qui nous est racontée est quelque peu distrayante, parfois interessante, mais ne révolutionne pas le genre. Les actions et réactions des personnages sont parfois téléphonées, et c’est bien dommage.

On a cette saison un Reacher qui perd un peu de son charisme : le bonhomme est accompagné de bien trop de gars (et de filles), et son avis passe trop souvent à la trappe pour laisser ses acolytes prendre le dessus. Ça ne colle donc pas vraiment avec ce qu’on sait du personnage. Reacher, le vrai, sait tout, il a le sens du détail, il a une mémoire d’éléphant, et il sait ce qu’il a à faire et où il va. Bref, la saison 2 de Reacher, c’est un héros surdimensionné, accompagné de toute une petite bande de mini Reacher tout aussi capable que notre géant de 2 mètres, ce qui retire son intérêt au personnage.

La série perd également de son attrait quand l’enquête est mise en pause pour d’inlassables flashbacks, le plus souvent dédiés à la mélancolie de la belle époque de la 110e. Si l’enquête de la saison est rondement menée, il lui manque ce qui fait de Reacher 2 une véritable série dédiée à l’ancien commandant de la police militaire : de la vraie bagarre. Bref, il manque cruellement d’action. Et quand il y en a, les personnages sont bien loin de faire preuve de leurs compétences acquises par plusieurs années d’entrainement à l’armée, ou sont très loin d’être crédibles. Et que dire de certains "méchants" qui ont le charisme d’endives ?

On reste donc bien éloignés de ce qu’on peut espérer d’un film ou d’une série Reacher. Si j’en crois mes lectures des romans de Lee Child, Jack Reacher, c’est ce monsieur personne, vagabond notoire, ancien de la Police militaire, expert en combat au corps à corps (là dessus, la série coche à peu près tout), et qui veut faire justice en aidant le nécessiteux, le petit, le plus faible, face à des puissants, et qui tombe sur quelque chose de plus gros qu’il aurait pu croire. On ne retrouve pas vraiment cette dimension Robin des bois du personnage ici, et c’est ce qui est très dommage. Il est vrai que plusieurs romans de Child mettent son personnage fétiche face à des conspirations bien plus grandes, mais ce qui fait son identité, son unicité, c’est justement ce côté "héros au grand coeur" incapable de laisser passer la moindre injustice. Et même si la saison commence en insistant sur ce point, le compte n’y est pas. On se souvient par exemple du film Jack Reacher avec Tom Cruise, sorti en 2012, qui remplit le contrat en la matière (je ne parle évidemment pas de respect physique du gars).

Mais la saison a quand du bon ! Les interprétations en sont de bons exemples, le tout porté par un Alan Ritchson au top de sa forme. Le Hank Hall de Titans fait le boulot. Il incarne à la perfection un Reacher sûr de lui, un peu bourru par moment, et bougrement efficace. Son physique est impressionnant, ce qui permet de donner un certain équilibre à la crédibilité de son personnage. L’acteur lui-même a avoué avoir pris certains produits - autorisés, je vous rassure - lui permettant de nous donner un ancien commandant de police militaire encore plus imposant que dans la première saison de la série. J’ai beaucoup aimé le jeu de Dominic Lombardozzi (Sur écoute) en flic qui se prend Reacher en pleine figure, mais qui refuse de se laisser impressionner par le bonhomme, lui faisant face à plusieurs reprises dans des échanges verbaux où il faut avoir la niaque. L’alchimie entre Ritchson et Serinda Swan fait également son petit effet...

La saison 2 de Reacher est bel et bien plus grande et plus énorme que la première. Si les aventures du géant (vert) à Margrave impliquaient une affaire davantage "locale", ses nouvelles aventures - à travers les États-Unis - de la saison 2 l’emmènent dans une conspiration à l’échelle nationale, ce qui ne manque pas d’intérêt.

NOTE SAISON 2

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