Reacher : La critique des premiers épisodes de la saison 2

 Date de diffusion : 15/12/2023
 Plate-forme de diffusion : Prime Video
 Épisodes : 2.01 DAB, 2.02 Atlantic City, 2.03 Une photo qui en dit long
 Réalisateur : Sam Hill, Omar Madha
 Scénaristes : Nick Santora, Scott Sullivan, Penny Cox
 Interprètes : Alan Ritchson, Maria Sten, Shaun Sipos, Serinda Swan, Ferdinand Kingsley, Dominic Lombardozzi, Robert Patrick, Josh Blacker

Jack Reacher (Alan Ritchson) est de retour sur Prime Video dans la saison 2 de Reacher, et comme pour la première saison, la série commence sous les meilleures hospices : une bonne baston, histoire de remettre certaines pendules à l’heure et de nous rappeler que le bonhomme est un justicier qui règle leur compte aux malfrats de la seule façon possible, on leur casse la gueule.

La saison 2 se situe exactement deux ans, sept mois et dix-neufs jours après les évènements tragiques survenus à Margrave. À cette occasion, l’ex commandant de la police militaire retrouve son acolyte Neagly (Maria Sten), seule personnage de la saison dernière annoncé de retour, à part Jack, bien sûr. Le géant découvre alors que plusieurs de ses anciens co-équipiers de la 110e sont morts, et que plusieurs autres sont injoignables ou ont disparu.

Et, on a franchement l’impression que quelque chose de louche est en cours, la dernière victime ayant été affamée, assoiffée, battue à mort à coups de barre de fer rouillée et jetée à plus de 3000 pieds de hauteur depuis un hélicoptère. Jack et Neagley se mettent alors en quête d’éclaircissements. À peine ont-ils commencé leurs investigations que les deux lascars sont sous surveillance... Et pendant ce temps, un mystérieux tueur aux méthodes expéditives fait son apparition dans la partie. Jack Reacher va avoir du lourd à régler...

Les premiers épisodes de la saison 2 de Reacher prennent leur temps pour installer l’intrigue, peut-être un peu trop à mon goût. On n’a pas immédiatement les tenants et les aboutissants de ce qui nous attend tout au long de la saison. Les gentils et les méchants ne sont pas forcément ceux qu’on croit, et l’utilisation d’acteurs habitués à des rôles de méchants dans des rôles de soit disant gentils ne font que confirmer ce qu’on pense voir arriver à 10 km. Entre intrigue principale et flashbacks, on nous explique également comment et pourquoi la solidarité au sein de l’équipe d’enquêteurs des forces spéciales est née.

L’histoire de cette saison - adaptée du roman La Faute à pas de chance de Lee Child - se déroule paisiblement, peu d’action n’est disponible et je me suis un peu ennuyé. Reacher, c’est le mec qui normalement dérouille à peu près tout le monde. Mais à part un petit voyou au tout début de la saison, et un flic qu’il démonte avec un air-bag, on n’a pas grand chose à se mettre sous la dent. Et même quand il y en a, on n’est pas convaincus, tant par l’intensité de la bagarre que par son déroulement. Il a beau être baraqué le Jack, peut-il réellement soulever un parpaing aussi facilement ? Et le mec qui le reçoit en pleine figure, peut-il vraiment se relever aussi sec ? Un début de saison 2 un peu doux amer, et le compte n’y est pas et on n’a pas ce qui nous avait été promis. Gageons que le reste de la saison soit un peu plus énergique...

Du côté des clins d’oeil, à noter que Robert Patrick a eu droit à son petit moment de gloire en lien avec son passé cinématographique. Neagley s’est en effet enregistrée dans un hôtel sous le nom de Sarah Connor, référence à peine voilée au Terminator 2 dans lequel Patrick a incarné le T-1000, ce à quoi le personnage de Patrick dans la série répond "j’en ai rien à foutre..."

Autre clin d’oeil, le personnage de James Barr a également été cité. On l’a peut-être oublié, mais le tireur d’élite était le faux coupable du film Jack Reacher de 2012, avec un certain Tom Cruise. Le film avait alors été adapté du roman Folie furieuse, le neuvième de la série romanesque de Lee Child.

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