Monarch - Legacy of Monsters : Critique 1.06 Des miracles terrifiants

 Date de diffusion : 15/12/2023
 Plate-forme de diffusion : Apple TV+
 Épisode : 1.06, Des miracles terrifiants
 Réalisateur : Mairzee Almas
 Scénariste : Karl Greenfeld
 Interprètes : Kurt Russell, Wyatt Russell, Anna Sawai, Kiersey Clemons, Ren Watabe, Mari Yamamoto, Anders Holm, Joe Tippett, Elisa Lasowski

L’épisode Des miracles terrifiants de Monarch - Legacy of Monsters me donne enfin ce que je veux cette semaine : un peu plus d’histoires en lien avec les révélations de la création de Monarch dans les années 1950 (c’est finalement cette trame narrative qui m’intéresse le plus) et du Titan à tous les étages.

Contrairement aux deux précédents épisodes, uniquement centrés sur la trame de 2015, Des miracles terrifiants joue cette semaine sur les deux tableaux, revenant avec beaucoup d’audace sur la genèse de l’agence crypto-zoologique dans les années 1950. Les choses n’ont pas forcément été aussi simples qu’elles ont pu sembler être, et voilà que le destin de Monarch se retrouve menacé par de mauvaises décisions. S’il y a bien des choses qu’on ne doit pas mélanger - mais l’être humain est ainsi fait, c’est les affaires de coeur avec celles du boulot.

En 2015, la quête tant espérée de retrouver Hiroshi apporte enfin son lot de révélations et de surprises. Si ce bon vieux colonel a su toucher certains membres de Monarch, c’est grâce à lui que la fine équipe met enfin la main sur le père qu’on croyait mort de Cate et Kentaro. Pas de retrouvailles titanesques néanmoins entre le père et ses enfants, le mort bien vivant ayant réveillé la bête, et Godzilla ne semble pas apprécier être dérangé en pleine sieste.

Le réveil du Roi des Monstres ne se fait évidemment pas sans fracas. Dans une telle situation, il est d’ailleurs très improbable que nos personnages s’en sortent tous indemnes. Une montagne qui s’effondre, et voilà que des êtres humains insignifiants face aux lois de la gravité s’en sortent sans la moindre égratignure... Ils ont pourtant fait une chute de plusieurs dizaines de mètres, évitant blocs de pierres de plusieurs tonnes et buggies en tout genre.

Un épisode que j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt cette semaine. Ce qui avait été promis en 2015 il y a deux épisodes de cela nous a enfin été donné, et même si on est bien loin d’une Émergence "multipliée par 100, voire par 1000", on se délecte enfin du retour de Gody sur notre écran de télévision. Il est quand même étonnant de nous dire que le retour du Roi des Monstres au XXIe siècle sera pire que le Jour G vécu à San Francisco l’année précédente dans le film Godzilla de Gareth Edwards. Les stigmates du combat titanesque entre Godzilla et les MUTO sont pourtant encore bien visibles dans l’épisode et son retour en 2015 n’a rien d’aussi dévastateur... pour l’instant du moins. Une explication possible : on nous laisse mijoter encore un peu avant de nous en donner encore plus dans les prochains épisodes. Mais la série en a-t-elle les moyens ? Ce retour a-t-il même eu lieu dans le MonsterVerse de Legendary ?

Dans les années 1950 - en 1955 pour être exact, l’histoire d’amour qu’on nous raconte nous interpelle. On se pose des questions, on échafaude des hypothèses, et on se met à évoquer des "Et si...?". On n’en sait pas plus pour l’instant mais il sera sans doute interessant d’en savoir plus et d’apprendre comment tout ça a été dégoupillé. Je me souviens par exemple que les premiers pilotes de la série nous avait amené en 1959 - quatre ans plus tard, donc, et nous avait donné une autre vision des rapports qu’entretenaient le jeune Lee, le jeune Randa et Keiko. Va falloir nous trouver une bonne explication messieurs Matt Fraction et Chris Black...

Enfin, simple anecdote ou véritable avancée en matière de rayonnement gamma, tant en 2015 que dans les années 1950, on nous présente un singulier appareil servant à "téléphoner les Titans". Ce serait une bonne idée de nous en dire un peu plus là-dessus : de sa conception par une sorte de savant extravagant dans les années 50 à son amélioration en 2015, il y a peut-être quelque chose à creuser ici...

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