Disgaea 7- Vows of the Virtueless : La critique du jeu des sous-mondes

 Studio : NIS
 Genre : T-RPG
 Nombre de joueurs : 1
 Textes en français / Voix en japonais
 Date de sortie : 06/10/2023
 Plateformes : PC / PS4 / PS5 / Switch
 Version testée : PS4 Pro

"Partez à l’aventure avec Fuji dans un nouveau jeu Disgaea encore plus riche et complet que jamais ! Plongez dans le monde démoniaque de Hinomoto où le code du Bushido est dépassé mais où le code de Destruction est en vogue !

Hinomoto est constitué d’une myriade de Sous-mondes différents.
Les sources thermales sont le refuge des esprits vengeurs, le Sous-monde des Sardines se trouve au sein du Gigaspace Anshoix, et les séduisantes marées du Shicroaku sont en réalité formées d’innombrables démons qui se mouvoient ensemble comme des algues...
Au sein de ces différents Sous-mondes vastes et variés, habitaient autrefois de nombreux résidents qui adhéraient au code du Bushido, celui-là même qui allait à l’encontre de leur nature démoniaque.

Mais tout ceci n’est maintenant plus que de l’histoire ancienne.
L’arrivée du Grand Amiral Expandor et de son armée sur ces terres changea à jamais le Sous-monde d’Hinomoto.

Désormais, les démons d’Hinomoto vivent sous le joug du code de Destruction mis en place par l’Amiral Expandor..."

Disgaea 7 est un Tactical-RPG, avec combat en tour par tour, comme les autres jeux de la saga, sur une carte quadrillée

En termes de nouveautés, on retrouve des pouvoirs infernaux pour certains personnages (qui disposent d’armes spéciales), qui se chargent à chaque attaque et qui peuvent être déclenchés une fois par combat, pour finalement pouvoir transformer le personnage en mode Lucifer et augmenter ses dégâts.

Une jauge d’équipe, la Megamax, peut aussi être déclenchée pour donner des buffs à toute son équipe, et des dégâts de zone monstrueux.

Tout au long du jeu, de nouvelles possibilités se débloquent :
Les sous-mondes, le mode automatique (mais limité), des attaques de grandes zones, 4 nouvelles classes, des objectifs à réaliser à chaque combat, et bien d’autres mécaniques jamais vues dans la suite Disgaea.

La suite de jeux est mûre depuis longtemps. Très marquée, drôle, bourrée de petits détails, de moments délirants, de private jokes et d’interactions entre personnages et de réactions aux événements, le volume 7 est encore plus dense dans toutes ces composantes qui ont fait le succès de Disgaea.

Comme à chaque fois, un nouvel opus amène son lot de nouvelles mécaniques.

Disgaea 7 ne fait bien entendu pas exception, mais s’offre aussi le luxe de rendre les évolutions plus léchées et équilibrées.

La progression des personnages, par exemple, est moins échevelée, plus progressive et ne monte pas artificiellement dans des sphères inutilement élevées.

La difficulté est, elle, toujours forte, et il faudra apprendre à perdre, à prendre son temps, à analyser toutes les possibilités parfois complexes pour avancer au mieux.

Heureusement les très nombreuses petites animations et scènes de cut feront redescendre la pression tactique.

Dans l’ensemble, le jeu gagne donc en densité narrative, mais surtout mécanique, ce qui en fait le meilleur opus des Disgaea.

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