Hijack : Critique 1.05 Moins d’une heure

 Date de diffusion : 19/07/2023
 Plate-forme de diffusion : Apple TV+
 Épisode : 1.05 Moins d’une heure
 Réalisateur : Mo Ali
 Scénaristes : Anna-Maria Ssemuyaba, George Kay
 Interprètes : Idris Elba, Archie Panjabi, Fatima Adoum, Kate Phillips, Ben Miles, Mohammed Elsandel, Max Beesley, Eve Myles, Holly Aird, Neil Maskell, Rochenda Sandall, Aimee Kelly, Justin Salinger, Naser Memarzia, Antonia Salib, Paul Hickey, Marcus Garvey, Jeremy Ang Jones, Kaisa Hammarlund

Je ne vois pas comment je pourrais commencer cette critique si ce n’est qu’en répétant mon introduction de mon précédent texte : Que Hijack est une bonne série !!!

C’est quoi une bonne série ? C’est une série qu’on aime regarder. Peu importe s’il y a trop de ceci, ou pas assez de cela (non pas que l’épisode Moins d’une heure ait trop de ceci ou pas assez de cela, non pas du tout !). Quand on prend son pied comme ça devant un simple écran de télévision, c’est que la série ne doit pas être si mauvaise.

Comme à chaque fois, la série reprend exactement où elle s’était arrêtée la semaine dernière et ne nous laisse pas plus de deux minutes pour nous emmener dans une autre hypothèse pour tenter saborder la prise d’otages à bord de l’avion de Kingdom Airlines. Encore une fois, c’est le Sam Nelson de Idris Elba qui en est à l’origine, et ce dernier se lance dans un jeu dont il ignore les véritables règles. Après avoir tenté sa chance avec le pilote de l’avion précédemment, il porte maintenant son attention sur la co-pilote, qui avait été mise à l’écart manu-militari lors du premier épisode. L’idée : utiliser les origines de la jeune femme au nez cassé pour tenter un atterrissage de fortune dans un pays de l’Europe de l’Est.

Moins d’une heure nous donne également ce qu’on voulait savoir depuis le début de la série : les motivations des pirates de l’air. Si on nous avait précédemment parlé de certains "John" et "Edgar", et d’un organisation criminelle tentaculaire, on ne savait pas grand chose des revendications des preneurs d’otages. Maintenant, on sait qui sont ces deux gars, et le moins qu’on puisse dire c’est que ce ne sont pas des terroristes (au sens extrémiste - religieux ou politique - du terme). Même si le niveau logistique de l’organisation en jeu dépasse les frontières britanniques, on a cru à un moment que les revendications des fauteurs de troubles seraient politiques (j’ai personnellement pensé à quelque chose de comparable à l’I.R.A.), mais ce n’est absolument pas ça.

J’en ai également parlé lors de mes deux dernières critiques : on a enfin la suite des évènements à Dubaï. La dernière fois qu’on avait eu des nouvelles de la tour de contrôle de la capitale dubaïote, un contrôleur de vol s’était inquiété du comportement suspect d’une jeune enregistreuse de bagages. On a enfin un développement significatif de ce qui se passe sur place. On comprend également pourquoi le scénariste George Kay a choisi d’attendre un peu pour y revenir. Le but du créateur était simple : montrer aux dirigeants britanniques soupçonneux - et aux téléspectateurs - de quoi les têtes pensantes derrière la prise d’otage étaient capables. Conjugué à cela, Kay nous montre également à quel point les membres eux-mêmes de cette organisation criminelle craignent pour leurs proches s’ils devaient échouer.

Encore une fois, l’épisode Moins d’une heure de Hijack sait créer son suspens et faire monter la pression, jusqu’à atteindre un point culminant (contrairement à ce que fait l’avion, paradoxalement), et il arrive même à nous émouvoir avec le mot sacrifice qui prend tout son sens. Bravo !

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