Il était une fois les séries : Happy Days

 Type : Sitcom
 Titre Original : Happy Days
 Diffusion USA : ABC (1974-1984)
 1ère Diffusion France : TF1 (1976)
 Épisodes : 255 x 24 minutes
 Créée par : Garry Marshall
 Producteurs Exécutifs : T.L. Miller, E.K. Milkis, G. Marshall
 Production : Paramount Television, Miller-Milkis Productions Inc.
 Musique : Charles Fox
 Interprètes : Ron Howard, Henry Winkler Tom Bosley Marion Ross, Anson Williams, Donny Most, Erin Moran, Al Molinaro, Pat Morita

1976 – cette année-là en France, le Concorde effectue son premier vol commercial (de Paris à Rio de Janeiro), Roger Gicquel ouvre le journal de 20h en disant : « La France a peur », Carrefour lance les premiers produits libres (sans marque), le Loto est créé, Albert Spaggiari réalise « le casse du siècle », Citroën et Peugeot fusionnent.

Raymond Queneau, Jean Gabin, André Malraux, Mao Tsé Toung, Luchino Visconti et Agatha Christie nous quittent.

Au cinéma, Les Dents de la Mer, L’Aile ou la cuisse, Vol au-dessus d’un nid de coucou, King Kong, Barry Lindon, La Belle et le Clochard, Taxi Driver remplissent les salles.

À la télévision, les émissions 30 millions d’amis, Les Jeux de 20 Heures, Cinéma de minuit et les séries Commissaire Moulin, Super Jaimie, Wonder Woman, Sandokan, La Poupée sanglante vivent leur première diffusion alors que Le Petit Rapporteur s’arrête.

À la radio, Michel Sardou (Le France puis Je vais t’aimer), Enrico Macias (Malheur à celui qui blesse un enfant), Dalida (J’attendrai), Johnny Hallyday (Requiem pour un fou puis Gabrielle), Monty (Allez les Verts !), et Boney M. (Daddy Cool) se partagent la place de numéro 1 au hit-parade, alors que Hotel California, des Eagles, devient Disque de Diamant.

Pour Noël, les enfants réclament le fort de cavalerie Playmobil, la caisse enregistreuse et l’étal de marché Super-jouet, tout en découvrant les bonbons Bonitos et Ricola et en regardant les publicités pour le chocolat blanc Galak.

Enfin, les téléspectateurs découvrent la série Happy Days et son générique jukebox.

L’histoire se déroule à la fin des années 50, l’âge d’or des ados américains, des grosses voitures, des Drive-in et des Diners aux intérieurs chromés et colorés.

L’histoire tourne autour de l’opposition du timide Richie Cunningham (étudiant sur qui tous les problèmes s’accumulent) et du cool Fonzie vêtu de son mythique blouson noir ouvert. Ce dernier le prendra sous sa protection et réglera tous ces soucis (tout le monde en a peur). Entre la maison de la famille Cunningham (les parents, la jeune sœur) et le restaurant d’Alfred (ses amis), Richie n’est donc jamais très loin de son défenseur.

Mais, c’est surtout Fonzie et sa coolitude, qui font le show, et la série ne tournera bientôt que sur son personnage, ramenant les autres à des faire-valoirs (il le sait parfaitement, et il le marque en parlant de lui à la troisième personne). Son contact facile avec les filles (il en embrasse une différente par épisode, au minimum), sa constance en amitié et ses principes en font un personnage plus qu’attachant.

À coups de répliques culte, tout le monde aimerait lui ressembler :

« Le prochain qui rigole, y finit sa carrière dans l’assiette de son voisin, avec une tomate dans la tronche ! »

« Attention les filles, mettez vos petites jupettes de paille. Fonzie arrive avec sa tondeuse à gazon ! »

Ron Howard deviendra réalisateur (Cocoon, Willow, Apollo 13, Le Grinch, Da Vinci Code, Solo : A Star Wars Story…), et aura pour fille Bryce Dallas Howard (Jurassic World, Spider-Man 3, La Couleur des sentiments, Le Village, La Jeune Fille de l’eau…) tandis qu’Henry Winkler, dévoré par son rôle de Fonzie, ne décrochera que des petits rôles (comme dans Scream). La série connut plusieurs suites, dont Mork and Mindy avec Robin Williams.

Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.