Paul Jenkins présente Hellblazer : La critique du tome 1

Date : 24 / 11 / 2022 à 08h00
Sources :

Unification


PAUL JENKINS PRÉSENTE
HELLBLAZER T1

- Date de sortie : 25/11/2022
- Éditeur : Urban Comics
- Auteurs : Paul Jenkins
- Dessin : Sean Phillips
- ISBN : 9791026827412
- Format : 180 x 280mm
- Nombre de Pages : 512
- P.P.C. : 35 euros

DESCRIPTION

"Dans les contrées sauvages de l’Australie, John Constantine est sur le point d’effectuer son premier voyage dans le Tjukurrtjanu, le « temps du rêve invisible » qui permet de relier tous les points du temps et de l’espace dans l’univers en perpétuel mouvement.

Il a pour objectif d’entrer en contact avec « Le Serpent Arc en ciel », un dieu aborigène, mais ce dernier n’essaierait-il pas de le faire chanter ?"

LA CRITIQUE

Après Jamie Delano, Garth Ennis, Warren Ellis, Brian Azzarello, Mike Carey ou encore Simon Spurrier, Paul Jenkins (The Incredible Hulk, Wolverine) nous livre donc sa version de Constantine dont ce tome 1, en français, regroupe les numéros originaux #89 à #107, accompagné, entre autres, par le dessinateur Sean Phillips (Criminal, Sleeper).

On retrouve donc notre anti-héros légendaire (véritablement lancé par Alan Moore dans Swamp Thing) en 1985, issu du milieu populaire de Liverpool, invariablement revêtu d’un imperméable miteux, d’une clope au bec et d’un halo de fumée, ex-chanteur punk et mage à ses heures perdues !

Oublions la vie américaine de Constantine, car notre "héros" revient en Grande-Bretagne, pour en croquer à nouveau les vices et les démons.

Il ne s’agit bien entendu plus de pasticher la vie sociale sous Thatcher, mais plutôt de revisiter ses mythes et légendes, sous LSD. Fantômes, Seconde Guerre Mondiale, Crowley, Guerre Civile Anglaise, le Roi Arthur...

Le tome 1 de ce run, aujourd’hui disponible en français, est un énorme volume de 512 pages, et chaque histoire, chaque page, chaque vignette même, est un condensé profond, très évocateur et souvent bouleversant comme dans Le Problème avec les vers, qui traite de la mort et de ses conséquences.

Alors, si vous voulez vous éloigner des super-héros, si une écriture et un dessin sans concession, sales, alcoolisés, cancérigènes et parsemés de petites pépés, ne vous dérange pas (voir vous attire, tant les œuvres actuelles sont stéréotypées), alors, la version de Constantine par Paul Jenkins (sans doute la meilleure, avec celle, assez différente, de Garth Ennis), vous ravira !


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