Pushing Daisies : Le futur de la série selon Bryan Fuller

Date : 19 / 08 / 2009 à 00h05

Bryan Fuller a accordé une interview au site anglais Digital Spy au sujet de Pushing Daisies, de la fin de la série au milieu de la saison 2 et de son futur sous forme de comic. Il y présente la façon dont il a tout au long des deux saisons fait face à l’indifférence d’ABC, dû conclure chacune de façon précipitée (en raison de la grève des scénaristes, puis de l’annulation), avant d’annoncer comment la future bande dessinée sera organisée.

Comment la grève des scénaristes a-t-elle affecté le déroulement de l’histoire de la série ?
D’un certain coté, cela nous a aidé car il y avait des histoires que nous voulions faire en fin de saison 1 tandis que la chaine nous disait que "ça ressemble à une histoire de saison 2." La grève nous a donc finalement permis de raconter ces histoires plus tôt, et nous disions "Mais c’est la saison 2 maintenant !" Il s’agissait de faire revenir le père de Chuck, etc. En fin de saison 1, Paul Reubens et son personnage d’Oscar Vibenius qui est capable de sentir quelque chose de différent chez Chuck devait être le début d’un arc de 5 épisodes que nous avons du réduire à un seul épisode ! Notre travail de réduction n’a pas été très bon.

Pensez-vous qu’ABC en a fait assez pour vous promouvoir quand vous êtes revenus pour la deuxième saison ?
Je ne pense pas qu’ABC ait beaucoup fait pour nous laisser en vie en termes d’audience – ils n’ont pas rediffusé la première saison, il ne l’ont pas précédée par une série forte, il n’y avait donc aucun souci de l’audimat. Quand nous sommes revenus, les gens nous avaient oubliés. Les nombreux téléspectateurs qui ne vivent pas dans des zones métropolitaines n’ont vu aucun panneau publicitaire qui annonçait notre retour.

Quand la saison 2 a démarré, votre audience s’est réduite. Quelle en est l’explication selon vous ?
Cette série est très spéciale et a un univers unique. Je pense que créativement la deuxième saison était aussi bonne, si ce n’est meilleure, que la première. C’est juste que si les gens regardaient un morceau de la série, ils n’avaient pas conscience de qui nous étions et de ce que nous faisions. Une fois aux Etats-Unis nous avons été diffusés à 21h : notre audience a augmenté de 3 millions. Mais pour ABC nous étions une production de Warner Bros. et le créneau de 21h est réservé pour les productions maison d’ABC. Si vous n’êtes pas produits par ABC vous n’avez pas ces créneaux exposés. La chaine va toujours donner une priorité à ses studios. Nous avions donc beaucoup de défis à relever !

Après l’annulation on a beaucoup parlé d’un changement de chaine : jusqu’à quel point est-ce allé ?
Je pense que nous étions tellement marqués du sceau d’ABC qu’aucune chaine n’a été interessée. Cela n’aurait pas pu aller sur NBC, ce n’est pas leur tasse de thé. Si nous avions debuté sur NBC, nous aurions eu des ingredients propres à NBC, ceux que la chaine aime dans ses series : nous aurions été plus masculins, legerement plus violents et plus gore. Mais j’adore ces choses, et je ne m’en serais pas plaint !

Le dernier épisode sera bientôt diffusé aux USA. Pensez-vous que les fans seront contents de la conclusion ?
Je pense qu’elle est satisfaisante. C’est certainement une fin qui a été créé dans la précipitation. C’est originellement un cliffhanger et la fin est coupée au moment où vous auriez du rallumer la télé une semaine plus tard. Nous n’avons pas eu de prochaine fois ! Donc, simplement, nous avons créé une fin en utilisant des scènes déjà tournées, le narrateur et des effets spéciaux pour donner une conclusion à l’histoire. Tante Lily et Tante Vivian deviennent les Dorothys de la saison. On ne peut pas mettre un terme à l’histoire de Ned et Chuck en cinq minutes, l’histoire continue donc. Nous avons un comic qui sortira cet automne qui continuera leur histoire. Je n’avais pas le temps de le faire lors de l’épisode final. Je voulais vraiment terminer l’histoire par un baiser et couper ensuite.

Pour ce qui est de ce comic, quels sont les plans ? Est-ce une façon de conclure tout ce qui n’a pas été conclu, ou y a-t-il un futur indéfini pour Pushing Daisies ?
C’est une commande de 12 numéros. Ce sera les deux ! L’une de mes plus grandes déceptions a été de ne pas pouvoir terminer l’histoire des pères de Ned et de Chuck – et de ces satanées montres à gousset. Je me répète, mais ce devait être l’épisode 14 ! Il était donc évident que si nous devions faire ce comic nous devions le lancer avec une histoire qui serait un film de deux heures raconté dans un comic en trois numéros et l’utiliser ensuite comme plate-forme pour continuer à raconter l’histoire. Cela sera bien plus ambitieux que ce que nous aurions pu faire avec un budget de télévision. Les gens qui regardent la série seront totalement satisfaits et ceux qui seront nouveaux dans l’univers de Pushing Daisies seront les bienvenus, d’une façon qui ne les obligera pas à avoir déjà vu la série télé.


Pushing Daisies est Copyright © Warner Bros. Television, Living Dead Guy Productions et Jinks/Cohen Company Tous droits réservés. Pushing Daisies, ses personnages et photos de production sont la propriété de Warner Bros. Television, Living Dead Guy Productions et Jinks/Cohen Company.



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