Y, le dernier homme : Review 1.07 My Mother Saw a Monkey

Date : 22 / 10 / 2021 à 13h30
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Unification


Le septième épisode de la première saison de Y le dernier homme est très réussi et permet de se concentrer sur le trio emblématique du comics.

Le scénario de Charlie Jane Anders se focalise en grande partie sur Yorick, l’agent 355 et le docteur Mann. Les trois personnages se retrouvent en mauvaise posture, alors que du côté de la présidence, différentes factions aimeraient bien mettre la main sur le pouvoir.

La réalisation Lauren Wolkstein est très bonne. Elle passe d’un personnage à l’autre sans aucun problème et se permet même une incursion brève dans le passé de l’agent 355. Un bel équilibre est trouvé entre action, suspense et émotionnel. Alors que les décors et la photographie continuent d’être toujours très plaisants à découvrir. De plus, certaines séquences sont particulièrement mémorables, dont un final clairement marquant.

L’interprétation est très bonne. Le trio formé par Ben Schnetzer, Ashley Romans et Diana Bang fonctionne à merveille. On découvre enfin un Yorick plus intéressant qui donne réellement envie de savoir ce qu’il va lui arriver. L’agent 355 montre certaines faiblesses qui la rendent bien plus humaine. Et le docteur Mann commence à vraiment prendre de l’emprise et à tisser des liens forts avec les deux autres protagonistes.

Diane Lane est toujours très bonne en présidente des États-Unis. Alors que Marin Ireland est impeccable dans le rôle de la fille du défunt chef des États-Unis qui aimerait bien revenir au premier plan.

L’épisode montre clairement que lorsqu’on se concentre sur les personnages principaux du récit, et qu’on fait avancer celui-ci, la série est réellement captivante. Elle retrouve l’esprit original de la bande dessinée et donne une très grande envie de savoir ce qu’il va advenir aux divers participants.

En dehors d’un trio fort, l’épisode nous interroge aussi sur la liberté et la responsabilité. Alors que Hero, la sœur de Yorick, se retrouve confrontée à une sorte de secte, la communauté que croise son frère est bien plus bienveillante et ouverte d’esprit. Ce qui permet de brosser un constat intéressant entre les provenances des différents leaders de ces deux groupes.

Le septième épisode de la première saison de Y le dernier homme est très réussi et fait partie des meilleurs épisodes de la série actuellement. Avec un récit permettant de réellement s’attacher au trio principal, une réalisation très efficace et un univers qui prend encore plus d’ampleur, vivement l’épisode suivant pour continuer à suivre ces différents personnages essayant de se relever d’une catastrophe inédite et d’une ampleur mondiale.

Captivant et émouvant.

IA

Maintenant que je sais que la série est annulée, il est clair que le plaisir et la motivation que je pouvais avoir à regarder la série ont pris un coup, d’autant plus que j’ai toujours émis beaucoup de réserves sur nombre de choix artistiques et narratifs qui ont été faits.

À ma grande surprise cet avant-dernier épisode reprend l’un des premiers moments forts du comics. Vu tous les ajouts et tergiversations qui avaient été faits en amont, je ne m’attendais vraiment pas à voir cela sur le petit écran aussi tôt. Malheureusement, il est sans doute déjà trop tard pour convaincre les téléspectateurs perplexes, mais ayant réussi à s’accrocher à la série que l’univers inventé par Brain K. Vaughan en avait définitivement sous le pied pour nous bousculer.

Ainsi, après un grave accident de circulation avec le camping conduit par l’agent 355, Yorick et la docteure Mann se retrouvent recueillie par une communauté de femmes. Leurs identités avant la disparition de tous les mâles est révélé un peu trop vite à mon goût, mais, globalement, je salue la fidélité avec laquelle le scénaristes ont introduit l’une des parties les plus excitantes du comics. Je trouve juste dommage que cet éclair de lucidité quant à à la nécessité de respecter la trame écrite par K. Vaughan tant celle-ci est remarquable de d’efficacité n’ait pas eu lieu bien plus tôt.

Parallèlement, l’épisode revient sur les coulisses de présidence de la mère de Yorick, qui doit faire face aux conséquences de son mensonge concernant la mission de l’Agent 355. Alors qu’un climat complotiste chez la population empoisonne sa présidence, les agentes qui étaient à deux doigts de récupérer Yorick reviennent faire état de l’échec de leur mission. Est ce que cela va permettre Regina Oliver et Kimberly Campbell de trouver la faille permettant de se débarrasser de leur adversaire politique et de reprendre les rênes du pouvoir ? Pour l’instant, cette dernière va devoir gérer l’état misérable dans lequel se retrouve sa mère et le dénouement de l’épisode laisse à penser que cela aura des conséquences majeures dans son évolution.

Si le contenu de l’épisode ne manque pas d’intérêt, il est plombé par ce sempiternel problème de rythme avec ces dialogues à rallonge à deux doigts de me faire rejoindre le monde Morphée. Comment se fait-il que la production n’ait pas été en mesure de se rendre compte à quel point cela ternit à l’appréciation à la vision d’ensemble que l’on peut avoir de la série ? Je n’arrive pas vraiment à l’expliquer et je suis extrêmement frustré de voir de l’or en barre se transformer en caramel mou. Je comprends totalement le sentiment qu’ont eu beaucoup de téléspectateurs n’ayant pas lu le comics, et qui ont laissé tomber la série, car la trouvant trop ennuyante. Quelle tristesse pour les fans de comics dont je fais partie !

AN


EPISODE

- Episodes : 1.07
- Titres : My Mother Saw a Monkey
- Date de première diffusion : 20 octobre 2021 (Disney+)
- Créateur : Eliza Clark
- Réalisateur : Lauren Wolkstein
- Scénariste : Charlie Jane Anders d’après l’œuvre de Brian K. Vaughan et Pia Guerra

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