City Hall : La critique du jeu de rôle

Date : 12 / 04 / 2019 à 07h30

Par : Olivier T.

Sources :

Unification France

City Hall
Le jeu d’aventures

Description :

"Découvrez un monde dans lequel le papier et l’écriture sont interdits, où les écrivains sont devenus de dangereux criminels.

Ce jeu de rôle propose quatre vocations aux personnages joueurs : Soldat, Espion, Inquisiteur et... écrivain ! Chacune apporte son lot de capacités à faire progresser au fil des aventures. Les Traits et Compétences servent de base à un système intuitif assorti de règles de combat simples mais tactiques. Le Tempérament et la Détermination permettent de donner du relief aux caractères des personnages et de se surpasser sur les scènes clés."

Présentation du livre de base :

Après une rapide introduction, le livre se divise en 4 sections :

Paradis perdu (44 pages), est un scénario tutoriel, il permet d’entrer directement dans le vif du sujet et de commencer à jouer directement, en utilisant une équipe de pré-tirés.

Le background (40 pages), décrit le monde en 1850, la ville de Londres (qui est la ville de prédilection du jeu) et l’organisation Nostromo qui emploie les PJs.

Les règles (58 pages) donne les clefs pour créer son personnage (à travers le choix d’un Tempérament, de la répartition de 11 points dans les Traits, et 15 points dans les compétences), des précisions sur les règles déjà entrevues dans le tutoriel, l’équipement steampunk des agents de Nostromo, ainsi que la méthode pour créer des PNJs majeurs ou mineurs.

Les conseils au narrateur (38 pages), décrivent par le menu les papercuts (ces individus qui apparaissent lorsqu’ils sont décrits sur papier), le guide des quartiers du Londres insolite, une liste des criminels notoires, faction par faction, et donne des conseils utiles sur la maîtrise de ce JdR en particulier.

Verdict :

City Hall est idéal pour débuter très vite le jeu de rôle pour un jeune public. Le parti pris de lancer directement le lecteur dans un tutoriel permettant de jouer dès l’ouverture du livre saute le moment rébarbatif d’une longue lecture pour les plus pressé (que voulez-vous, les énormes grimoires, que les joueurs plus anciens ont connus, sont de moins en moins souvent à la mode). Très didactique, l’apprentissage se passe comme une lettre à la poste, sans heurts ni problèmes.

Le système, simple et claire, permet toutes les folies.

Le background devra tout de même être ajouté à la lecture de la BD, mais pourquoi s’en priver ?
Le monde de City Hall est d’ailleurs un chouette univers pour le jeu de rôle.

Sur la forme, bien que la couverture du livre soit d’une très classe sobriété graphique, l’intérieur es plus terne, et maquetté sur une seule colonne (un choix plus que bizarre, même si le format du livre est petit). Un effort aurait pu être fait à ce niveau, surtout quand on connait les moyens dont disposent Ankama, et la manne d’illustrations que l’on peux extraire de la BD originelle. Le tout est très clair cependant.