Legend of the Seeker : Craig Horner explique pourquoi la série n’est pas réservée qu’aux fans

Le nom de Craig Horner ne vous dit peut être encore rien (sauf si vous connaissez bien les séries Australiennes comme Cybergirl ou Blue Water High), mais par contre, les Américains, eux, sont entrain de le découvrir (surtout son torse ciselé) dans le rôle de Richard Cypher, un homme des bois qui va devenir un héros guerrier dans Legend of the Seeker, la nouvelle série de fantasy en syndication de Sam Raimi et Robert Tapert. La série est adaptée du très populaire roman de Terry Goodkind : L’épée de Vérité. Il parle ici du ratio de fans ou de non fans qui vont regarder la série, de ses cours d’équitation et du bénéfice de filmer là bas.

Étiez-vous un fan des livres de Goodkind avant d’accepter le rôle ?

Pas vraiment. J’aimais bien la fantasy quand j’étais gosse. Par contre je connais beaucoup de gens qui sont fans. Lorsque j’ai parlé de la possibilité de faire ce rôle on m’a dit : « Ce livre est vraiment très très très bien. Tu dois prendre ce rôle. »

Pensez-vous que la série attirera un public pas forcément fan du genre ?

Oui, absolument. Parce que si vous venez que pour la magie, vous serez surement déçu. Cela devrait s’appeler au départ Wizard’s First Rule (La première leçon du Sorcier, comme le 1er Tome), mais la série n’est pas sur les sorciers. Ce n’est pas une copie d’Harry Potter à la télé. Legend of the Seeker, même s’il y a de la magie et des créatures magiques, reste une série sur les personnages. Comme Buffy, elle tue des vampires, ok, mais le véritable truc c’est d’être accroché par le monde, les personnages. C’est ce que nous voulons faire. Nous avons des personnages, un univers dans lequel ils évoluent et surtout le plus important, c’est ce qui les lie entre eux, leurs relations et en avant vers de nouvelles aventures.

Est-ce vrai qu’ils ont coupé quelques scènes sexy et baissé d’un cran la violence pour en faire une série familiale ? Est-ce que ça ne va pas décevoir les fans ?

Il ya des trucs plutôt terrifiants dans le livre qui ne pourraient pas passer à la télé. On essaie d’édulcorer un peu. Parce que ce n’est que torture, grande souffrance et torture, amour et contrôle de l’esprit et mort. On essaie de s’en rapprocher le plus possible. On ne peut pas montrer les trippes qui sortent de partout. Raimi et Tapert s’en sortent bien parce qu’ils sont en Nouvelle Zélande, ils peuvent donc oser. C’est pour ça que Peter Jackson a fait de sa trilogie ce qu’elle est. Il envoyait tous les jours les rushs et ça mettait 24/48 heures pour obtenir une réponse mais entre temps, c’était trop tard, c’était déjà dans la boite. Tu peux le faire, tu es au milieu de nul part.

Faites-vous beaucoup de cascades ?

J’ai une doublure, qui s’appelle Glen Levy. Il a le coup de point le plus puissant au monde. Ce n’est pas une blague, c’est un record référencé par le National Geographic. On l’appelle Hammer Fist (le poing marteau en vf). Il fait mes cascades et me rend bon à l’écran. Par contre je m’occupe des combats à l’épée.

Vous saviez monter à cheval avant la série ?

J’en avais déjà fait 2 ou 3 fois avant mais j’étais mauvais. Les entraineurs et les dresseurs m’ont tout appris, ils ont fait de moi un meilleur cavalier. Ces gars là ont bossé avec Viggo Mortensen sur Le Seigneur des Anneaux et avec Brad Pitt sur Jesse James.

Legend of the Seeker est Copyright © ABC Studios, Buckaroo Entertainment et Ghost House Pictures Tous droits réservés. Legend of the Seeker, ses personnages et photos de production sont la propriété de ABC Studios, Buckaroo Entertainment et Ghost House Pictures.