[Exposition] Exposition Manga <-> Tokyo : La visite

Date : 29 / 11 / 2018 à 10h15
Sources :

Unification


Tokyo est la capitale du Japon depuis plus de 4 siècles, au temps même ou la ville s’appelait Edo. De nombreuses fois détruite, en perpétuelle évolution, la mégalopole géante est représentée dans de très nombreuses œuvres, mangas, animés, jeux vidéo et film. Des média qui constituent le cœur de la pop culture japonaise.

Dans le cadre de Japonismes 2018 : les âmes en résonance, le National Art Center de Tokyo propose à la Grande Halle de la Villette une superbe exposition Manga <-> Tokyo consacrée à la mégalopole japonaise, 6 fois plus grande que Paris, et à la façon dont les mangas, animés et jeux vidéo la représente. Une exposition qui a lieu jusqu’au 30 décembre 2018.

Unification a été invité au vernissage presse, ce qui a permis de suivre une visite guidée de son commissaire, Kaichiro Morikawa, professeur agrégé à la Faculté des études globales au Japon de l’Université Meiji. Vous pouvez en découvrir les très belles galeries photos faites par JM Roguier en fin d’article.

Mais qu’en est-il donc de cette exposition ? Elle est magnifique, très bien conçue et devrait ravir aussi bien les amateurs de mangas, animés et jeux vidéo que ceux de la mégalopole. Les non-connaisseurs ne seront pas perdus au milieu de cette installation ludique ou de nombreux panneaux en français et anglais expliquent ce que l’on voit et le resitue dans un contexte plus global.

Il faut facilement compter 1H30 si on prend le temps de tout lire et de scruter avec attention le grand nombre d’œuvres proposées. Si la maquette de Tokyo vous fascine autant que moi, vous pouvez rester devant bien longtemps sans jamais vous en lasser.

Avant même d’entrer dans la grande halle, d’immenses panneaux publicitaires accueillent le visiteur. Ces derniers présentent les deux quartiers tokyoïtes consacrés aux aficionados, hommes d’un côté, femmes de l’autre. Une dichotomie que l’on retrouve dans les deux boutiques de l’exposition, malheureusement pas ouvertes lors de mon passage.

Si cet état de fait est visiblement pertinent au Japon, il ne l’est pas vraiment en France. En effet, les œuvres sont très codifiées, s’adressant aux garçons ou aux filles, aux hommes ou aux femmes avec des sous-genre très spécialisés comme la cuisine, le go, la boxe, l’horreur... Or, dans notre pays, le deuxième consommateur de manga après le Japon, les œuvres sont lues par tout le monde, des hommes pouvant même préférer des œuvres normalement réservées aux femmes et vice-versa.

L’arrivée dans le hall est un vrai choc alors que l’on est confronté à une somptueuse maquette de Tokyo en 3D qui capte immédiatement le regard. Cette dernière s’étend sur 16 x 22 mètres et peut être vue de tous les endroits, permettant d’en apprécier les détails et l’étendue.

Un écran montre des extraits de films se passant en son sein et une scénographie lumineuse en éclaire l’endroit sur la carte, se déplaçant aux grès des mouvements et des combats de l’œuvre passant à l’écran. Inutile de dire que l’immersion est complète et qu’on peut passer de longs moments à contempler cette partie et à en faire le tour pour en découvrir plus sur la ville et voir des extraits de jeux passant sur des écrans annexes.

L’étage est consacré à la visite. On se plonge avec délice dans une multitude d’œuvres que l’on peut découvrir à travers des tableaux originaux, des reproductions de toute beauté, des statues souvent imposantes et des écrans judicieusement disposés permettant de découvrir des extraits d’animés, de films et de jeux vidéo.

L’exposition est en 3 grandes parties, ces dernières ayant des sous-sections. Des grands panneaux présentent chacune d’entre elles, alors qu’une multiplicité de panonceaux explique les œuvres exposées. Certains des mangas qui ont été traduit montrent à côté des planches parfois originales une reprographie en français du manga traduit afin de permettre au visiteur d’en comprendre les propos.

De belles frises se retrouvent à plusieurs endroits expliquant chronologiquement des faits qui se déroulent. Soit dans le cadre d’une saga, dans la partie consacrée à Godzilla, soit historique avec les évènements marquant de la destruction de Tokyo, ou des rappels des points importants de l’histoire japonaise.

Un environnement sonore est présent, mais non-obstructif. Il accompagne bien la visite alors que les sonorités d’Akira, d’Evangelion ou d’autres œuvres à la musique emblématique passent.

La première partie se consacre à la destruction/reconstruction de Tokyo. Une section est consacrée aux monstres, Godzilla et consort, et aux anges d’Evangelion permettant notamment d’admirer de magnifiques sculptures.

Une autre zone présente le célèbre Akira et la façon dont l’œuvre z malmené la ville. Avant de découvrir comment cette dernière a en grande partie été détruite régulièrement ces derniers siècles.

Le spectateur peut par la suite découvrir les diverses œuvres décrivant la période d’Edo jusqu’aux années 90, avant que l’éclatement de la bulle économique ne donne une nouvelle orientation aux œuvres proposées.

La deuxième partie montre l’impact de la récession sur la société. Les joies quotidiennes sont plus mises en avant. Moins d’optimisme se retrouve dedans, mais la pop culture se répand partout, colorant le paysage urbain. Et soignant la nostalgie d’une population se raccrochant au passé, un point de repère connu permettant de se raccrocher à quelque chose, alors que la société japonaise, notamment sa capitale, est en constante modification.

Des reproductions de lieux permettent au visiteur de s’immerger complètement et de se retrouver, littéralement, dans la peau d’un Tokyoïte.

La dernière partie présente un grand nombre d’œuvres imposantes. Ces dernières, représentant des personnages issus des mangas, animés et jeux vidéo, se retrouve maintenant partout dans la ville. Et entretiennent les pèlerinages que font de plus en plus les amateurs pour retrouver les lieux apparaissant dans leurs œuvres préférées.

Manga <-> Tokyo est une magnifique exposition, très bien faite et instructive. Elle permet non seulement de ravir les amateurs des œuvres présentées, mais aussi de faire passer un bon moment aux curieux qui viendrait la découvrir. Elle est, de plus, un superbe hommage à la capitale japonaise donnant une furieuse envie de s’y rendre afin de découvrir ce que cet aperçu montré à travers les œuvres de fiction ne laisse entrapercevoir.

Juste avant la sortie, il est possible d’accrocher un petit papier indiquant ce que l’on a pensé de l’exposition et de dessiner son personnage préféré. Pour cela, un temple shintoïste a été en parti reconstitué.

Vous pouvez retrouver dans des rubriques dédiées ci-dessous, les discours d’ouverture concernant la genèse de cette exposition en apprendre les dessous.

Vous pouvez aussi la parcourir virtuellement en lisant toutes les choses passionnantes qu’en a dites son commissaire, parties après parties.

Enfin toutes les informations pratiques se situent en fin d’article, avec la possibilité d’assister gratuitement, sur inscription, à deux conférences données par des artistes japonais.

PRÉSENTATION

Le discourt d’introduction à l’exposition est faite par Hiroyasu Ando , président de The Japan Foundation qui annonce qu’elle ne dure que 3 semaines, mais devrait avoir du succès. Il remercie aussi toutes les personnes et tous les partenaires qui ont contribué à ce projet.

C’est ensuite au commissaire de l’exposition Kaichiro Morikawa, professeur agrégé à la Faculté des études globales au Japon de l’Université Meiji, de prendre la parole.

« J’ai fait l’exposition et la scénographie de cette dernière. J’ai voulu montrer la relation entre les mangas, les animés, les jeux vidéo, les films avec des gros effets spéciaux et la capitale du Japon, Tokyo. C’est une exposition organisée dans le cadre du Japonisme qui commémore 160 ans de relations diplomatiques entre le Japon et la France.

Sur l’affiche située derrière moi, vous pouvez voir deux bâtiments emblématiques de la capitale du Japon, la tour de Tokyo et la mairie de Tokyo situé dans l’arrondissement de Shinjuku. La tour est très inspirée par la tour Eiffel et la mairie par Notre Dame de Paris. Ce sont deux bâtiments caractéristiques de la ville de Paris et Tokyo les a aussi utilisés par caractériser la ville. Ces deux édifices sont régulièrement détruits dans les mangas, animés, jeux vidéo et films, mais se font toujours reconstruire. Dans les mangas, animés et jeux vidéo, la ville de Tokyo est souvent détruite. Cela peut surprendre le public étranger, mais la ville a réellement été souvent détruite par le feu, par la guerre… et c’est quelque chose dont les Japonais sont conscients. Les œuvres n’influencent pas le développement de la ville, car les éléments sont artificiels dedans. Nous n’avons pas la conscience de sauvegarder des quartiers et bâtiments du passé, d’autant que la ville est souvent détruite, est régulièrement reconstruite, souvent autrement.

Les mangas, animés et jeux vidéo ont créé la ville de Tokyo telle qu’on la connaît. Dans les comics américains, il y a souvent des super-héros qui survolent les gratte-ciels et combattent les méchants. Les villes sont fictives comme Gotham, mais cette dernière s’inspire de Manhattan. Dans la conscience commune, on a l’image de cette ville issue du développement économique. Mais ses profondeurs sont très sombres. Cela créé un univers fictionnel.

C’est de la même manière qu’est traitée la ville de Tokyo. Les mangas, animés et les jeux vidéo donnent une certaine réalité à la ville. L’exposition montre comment les caractéristiques urbaines ont influencé ces œuvres. C’est autre chose qu’une simple relation entre ville et fiction, d’autant qu’il y a dedans régulièrement la destruction de Tokyo.

Il y a de grandes différences entre Tokyo et les villes européennes. On construit sans arrêt de nouvelles choses pour de nouveaux paysages urbains, alors qu’en Europe, on conserve beaucoup de bâtiments historiques. Il n’est pas rare que des quartiers soient entièrement modifiés et n’aient plus rien à voir avec ce à quoi ils ressemblaient 10 ou 20 ans plus tôt puisque c’est une ville qui change perpétuellement.

Elle est plus moderne que ce qu’en montrent les mangas, animés et jeux vidéo, car ces médias parlent souvent de l’histoire ancienne de la ville.

J’ai conçu cette exposition pour que le spectateur puisse découvrir cette hybridation de la ville et j’espère qu’elle plaira au public français. »

VISITE GUIDÉE AVEC KAICHIRO MORIKAWA

Le commissaire de l’exposition Kaichiro Morikawa, nous a fait visiter son exposition en nous la commentant. Voici ce qu’on y a appris.

À l’entrée, avant même de vous retrouver dans la grande Halle, vous pouvez découvrir de grands panneaux publicitaires en taille réelle. Dans Tokyo, il y a deux quartiers où les fans se rassemblent. Il y a Akihabara pour les hommes et Otome Road à Ikebukuro pour les femmes. Il n’y a pas de mélange, car les amateurs aiment apprécier leur culture de façon séparée.

Vous avez de vrais panneaux devant vous que l’on retrouve dans ces lieux et qui en sont caractéristiques. À gauche, face à l’entrée, il y a une galerie de jeunes filles agréable que l’on voit à Akihabara et à droite, plein de beaux garçons, des bishonen, que l’on retrouve à Otome Road.

Les mangas, animés et jeux vidéo créent une vraie culture. Avec leurs personnages et des variations autour des univers. C’est de la fiction, mais il y a un vrai aspect commercial derrière, car ce sont aussi des produits.

Nous avons beaucoup de sanctuaires shintoïstes au Japon. Dans la construction des quartiers, il y a la rue commerçante et on trouve ces derniers au bout.

Dans l’exposition, on trouve à l’entrée deux boutiques qui représentent le paysage du quartier. On appelle ces boutiques « little Aki » et « little Oto ». On peut y trouver des éléments qui sont dans les vraies boutiques au Japon. Mais elles servent aussi de boutiques à l’exposition, permettant d’y acquérir des objets issus de celle-ci.

Une fois ces boutiques passées, on se retrouve dans un grand hall qui contient une carte de Tokyo en 3D à l’échelle 1/1000.

Vous avez au-dessus un grand écran qui passe quelques extraits des œuvres, animés et jeux vidéo, présentés dans l’exposition. Vous avez aussi une carte interactive avec un point qui montre où se passe l’action présentée sur l’écran. Une scénographie lumineuse permet aussi de le voir sur la carte en 3D. Autour de la carte, il y a plusieurs panneaux qui présentent des quartiers importants de la ville, les ponts, les bâtiments célèbres.

Au rez-de-chaussée, on a représenté la ville de façon physique. À l’étage, on montre les œuvres concrètes et les créations faites autour de la cité.

Tokyo, catastrophes et reconstructions incessantes

La première partie concerne les multiples destruction/reconstructions de la cité. Chaque sous-ensemble présente un type de destruction. Il y a une partie consacré à Godzilla et à divers monstres qui ont malmené la capitale du Japon. Les œuvres hollywoodiennes présentent souvent des créatures qui viennent d’ailleurs et vont détruire les villes. Alors qu’au Japon, le danger vient de chez nous. Ce sont des créatures incontrôlables qui sont similaires à un dieu.

On peut voir une autre partie consacrée à Akira qui commence et finit par la destruction de la mégalopole. L’œuvre était visionnaire, car elle se passait en 2019 et était pré-Jeux Olympiques de Tokyo. Cette fois, c’est un garçon doté de pouvoirs surnaturels qui apporte la destruction.

Mais si nos œuvres parlent autant de destruction de Tokyo, c’est parce que dans la réalité, c’est une vérité et qu’elle est présente dans la mémoire des gens. La troisième section présente des grandes destructions historiques de Tokyo, souvent à cause du feu, mais aussi à cause des tremblements de terre et de la guerre.

Une autre section montre l’évolution de la vie d’Edo, le nom original de Tokyo, de la période où la ville est devenue la capitale du Japon, 1603, à aujourd’hui. Elle a d’abord subi une pression des pays occidentaux, avant de s’occidentaliser. Au début, la culture venant de l’occident était stoppée et le pays replié sur lui-même. Puis les bâtiments et le transport ont été touchés. On retrouve ces différents éléments sur une frise que l’on peut découvrir en dessous des œuvres présentées.

On passe ensuite sur une période en amont de la Deuxième Guerre mondiale suivi par la bulle économique. Ce passage est situé sur une terrasse qui domine la carte de Tokyo. Au bout de celle-ci, il y a même des jumelles permettant de mieux voir les détails de la maquette. Les amateurs s’amuseront à découvrir que la forme de la terrasse est identique à celle des centres de commandement que l’on retrouve dans certaines œuvres.

La vie à Tokyo

Le Japon connaît une vraie récession depuis les années 90. Avant, on trouvait plutôt des œuvres optimistes, après, ces dernières se concentraient plus sur la vie quotidienne, souvent modeste, et montraient l’évolution de la vie réelle. On y suit des personnages lors de leurs trajets de chez eux à la gare, ou quand ils passent dans un konbini, une petite supérette ouverte 7 jours sur 7. Ce sont des univers qui se passent dans la ville réelle de Tokyo.

Les personnages de la ville

Depuis Edo, on retrouve des porte-bonheurs à l’entrée des boutiques. Maintenant, il y a beaucoup d’entreprise qui ont des mascottes. Mais on peut aussi avoir des vrais personnages des mangas, animés et jeux vidéo qui apparaissent dans la ville. Ces œuvres sont parfois considérées réservées aux enfants en dehors du Japon, mais chez nous, elles s’adressent à tout public. Il y a de moins en moins d’enfants, aussi les œuvres deviennent plus adulte, car les anciens enfants continuent de lire des mangas, voir des films et jouer à des jeux, et en plus, ils ont de l’agent pour payer leurs passions.

Nous avons créé dans cette zone des espaces de reconstitution, comme l’intérieur d’un métro, d’un konbini ou d’une salle de pachinko, un flipper vertical qui est un jeu de pari. Ce sont des salles que l’on retrouve partout et si elles apparaissent souvent dans les mangas, animés et jeux vidéo et qu’on y voir des jeunes protagonistes y évoluer, elles sont en réalité interdites aux mineurs. Le métro permet de voir les éléments issus des mangas, animé et jeux vidéo, mais aussi de regarder au-dehors, grâce à un film, les éléments qui se trouvent sur le passage du train.

Une autre section est consacrée au pèlerinage qui correspond aux visites des quartiers dans lesquels se passent des mangas, animé et jeux vidéo. Il y a un tel engouement, que les quartiers et le gouvernement s’y sont intéressés et développent le tourisme. On peut voir dans le paysage urbain des personnages, parfois grandeur nature, et des panneaux publicitaire.

INFORMATION

L’exposition est visible du lundi au jeudi de 10h à 19h, du vendredi au samedi de 10h à 20h et le dimanche de 10h à 19h à La grande Halle de la Villette (211 avenue Jean Jaurès, 75019 Paris) jusqu’au 30 décembre 2018.

- RÉSERVATION
- SITE OFFICIEL

SYNOPSIS

Comment la Pop Culture a représenté Tokyo ? Comment la fiction enrichit-elle la vraie ville ? L’exposition Manga ↔ Tokyo propose un voyage dans l’environnement urbain japonais, en replongeant dans le film Godzilla comme dans le plus récent animé Your Name. Comment Tokyo a inspiré les personnages et les histoires au fil des années ? Comment la Pop Culture a représenté Tokyo ? Comment ces représentations ont affecté ou enrichi la vraie ville ?

Cette exposition explore l’interaction entre les personnages de fiction et l’environnement urbain au Japon. Pour approfondir ces questions, des scènes de film représentant des lieux actuels et des paysages urbains de Tokyo ont été collectées, de Godzilla (1954) au récent blockbuster animé Your Name (2016). Présentant également une maquette monumentale de la capitale japonaise, des dessins originaux, des accessoires, des photos ou des clips, chaque lieu est géo-localisé sur un plan formant ainsi un panorama multidimensionnel, invitant le visiteur à expérimenter la réalité hybride de Tokyo.

La dernière section est une sorte d’épilogue, la reconstitution d’une partie d’un sanctuaire shintoïste permettant de voir la collaboration de la culture. Dans ces derniers, on trouve des ema, des petits papiers sur lesquels on peut écrire des vœux. On l’accroche ensuite sur une « grille » mise à cet effet et on espère qu’ils vont se réaliser. Mais de plus en plus de personnes dessinent leurs personnages préférés.

Nous invitons les visiteurs de l’exposition à laisser leurs impressions dessus, ou à dessiner leurs personnages préférés. L’emplacement à été étudié pour cette exposition, et il se situe à la fin de la visite, lorsque l’on revient au rez-de-chaussée, au niveau de la maquette de Tokyo.


TARIFS

  • Plein tarif : 15 euros
  • Tarif réduit (abonnés, adhérents, abonnés jeunes (moins de 26 ans))  : 10 euros
  • Conférences : gratuit sur réservation
    - dimanche 9 décembre à 15h : Shigeto Koyama et Tsuyoshi Kusano viennent parler de l’animation japonaise et font une démonstration de dessin en live.
    - dimanche 23 décembre à 15h : Erica Sakurazawa présente sa longue carrière de mangaka et parle des différentes thématiques de son œuvre.
  • Gratuit sur présentation du billet de l’exposition grande halle salle Boris Vian
GALERIES PHOTOS

Exposition Manga <-> Tokyo - Inauguration

Exposition Manga <-> Tokyo - Plan interactif de Tokyo


Exposition Manga <-> Tokyo - L'exposition


Crédit photos JM Roguier



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