PIFFF 2018 : Jour 4

Date : 08 / 12 / 2018 à 10h00
Sources :

Unification


Quatrième jour du PIFFF et toujours de bons films à regarder. La soirée part même dans tous les sens avec des filles n’ayant pas froid aux yeux et aimant les balles et des samouraïs barrés affrontant des adorateurs d’une secte avec des singes pour armée. En dehors du film hors compétition portant bien son nom Vorace, la thématique des trois films que j’ai vus dans la journée évoquent le cannibalisme.

Prix Climax, cannibalisme, volleyeuses et singes sont les mots clé de la journée.

11h00 : LE GRAND PRIX CLIMAX

Le Grand Prix Climax a pour objectifs de valoriser et de faire émerger les scénaristes et scénarios de genre, de constituer un vivier de talents francophones et de favoriser la production française de films de genre.

Le jury est composé des scénaristes, réalisateurs et producteurs : Coralie Fargeat (scénariste/réalisatrice), Sabrina B Karine (scénariste), Léo Karmann (réalisateur), Dominique Rocher (réalisateur), Arnaud Malherbe (scénariste/réalisateur et gagnant de climax 2017)

Après une compétition très disputée et la rencontre de notre Comité de sélection, 5 scénarios sont finalistes du Grand Prix Climax 2018 :

- Fortes têtes de Pierre Cachia & Johan Rouveyre
- Le palais de Désirée Deboës
- Manzagarost de Jean-Baptiste Garnier
- Sang famille de Paul Guérin et François Guérin
- Sois un homme de David Villemin

Le gagnant du prix 2018 est Pierre Cachia & Johan Rouveyre pour Fortes têtes. Une mention spéciale a été attribuée à Paul Guérin et François Guérin pour Sang famille.

Cette année Climax ça sera une épopée celtique avec des têtes qui parlent, une jeune fille qui fuit son kidnappeur jusqu’au plus profond de son esprit, un voyage mystique vers la folie en compagnie d’un homme-taupe, un drame féministe post-apo et une comédie familiale… de cannibales !

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17h00 : VORACE

À la suite d’un morceau de bravoure accompli paradoxalement grâce à sa lâcheté, le Capitaine John Boyd est placardisé à Fort Spencer, un avant-poste isolé de la civilisation où sont envoyés les rebuts de l’armée américaine. La routine du camp est perturbée par l’arrivée d’un certain Colquhoun, un colon écossais transi de froid en quête d’un refuge. Hagard, le convalescent commence à raconter comment il a survécu à l’hiver...

Avis : Vorace est un très bon film montrant d’une façon originale le cannibalisme. L’œuvre est un vrai thriller anxiogène au scénario solide et aux rebondissements multiples. L’interprétation est très bonne et la mise en scène complètement maîtrisée. Véritable huit-clos en grande partie en pleine nature, le long métrage n’a rien perdu de son atmosphère délétère. Il apporte une vision intéressante du monstre qu’est l’humain. Quant à la musique qui accompagne le récit, dérangeante et envoûtante, elle reste longuement en mémoire.


19h15 : GIRLS WITH BALLS

Une équipe de volley féminine est prise pour cible par des mâles bêta, émules contemporains du Comte Zaroff. Trop sûrs d’eux et de leur connaissance du terrain forestier, les chasseurs ne se doutent pas une seule seconde que le rapport de force peut s’inverser... si tant est que les sportives fassent preuve d’esprit d’équipe.

Le film est projeté en présence du réalisateur et scénariste Olivier Afonso et des actrices Louise Blachère, Margot Dufrene, Anne-Solenne Hatte.
Vous pouvez trouver la présentation du réalisateur et la session de questions-réponses avec le public qui s’en est suivi.

Avis : Girls with Balls est un film potache réalisé avec peu de budget et porté par son réalisateur, et scénariste, Olivier Afonso, depuis 8 ans. Le jeu de mots avec la traduction littérale du titre en anglais, des filles avec des balles, ou des couilles, est amusante. Tout comme le choix d’avoir appelé l’un des personnages principaux Jeanne et de lui avoir donné pour petit-ami, un certain Serge. L’œuvre se laisse regarder et fait parfois rire. Les comédiens se sont fait plaisir à en faire des tonnes et à utiliser grand nombre de clichés.


21h30 : PUNK SAMURAI SLASH DOWN

Le ronin Kake Junoshin assassine malencontreusement un pauvre hère qui avait la malchance de se trouver sur sa route. Pour justifier son geste aux autorités locales, il invoque la menace d’une secte que tout le monde pensait disparue. Son mensonge va prendre des proportions incontrôlables...

Avis : Punk Samurai Slash Down est un film japonais complètement barré. Ce dernier présente une succession d’évènements de plus en plus invraisemblables. Ainsi, entre une secte vénérant un ténia géant, une armée de singe et des manigances et vengeance en tout genre, l’œuvre part parfois dans tous les sens et garde une certaine crédibilité malgré tout. La reconstitution est très bien faite et de nombreux combats sont impeccablement chorégraphiés. L’humour et souvent présent. De plus, la prestation collégiale des acteurs, notamment le Punk Samouraï du titre, est très bonne. Dans la lignée des films japonais déjantés, il ne faut pas hésiter à voir le long métrage si on apprécie des histoires sortant de l’ordinaire.



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