À la dérive : La critique

Date : 03 / 07 / 2018 à 10h30
Sources :

Unification


À la dérive est un beau film basé sur l’histoire vraie d’un voilier pris dans une tempête et qui a mis 41 jours pour toucher terre en 1983.

Un jeune navigateur accepte, avec sa petite amie, de traverser le Pacifique pour ramener aux États-Unis le bateau de riches touristes. Mais ces derniers, pris dans un ouragan, se retrouvent avec une voie d’eau, un moteur noyé, plus de radio et un mat cassé.
C’est de plus la jeune fille, seule indemne, qui doit ramener l’épave à bon port alors que les capacités de navigation de cette dernière sur un petit voilier sans équipage ne sont pas très développées.

Le beau film de Baltasar Kormákur alterne flashbacks et temps réel permettant progressivement de comprendre comment les événements sont arrivés et de se rendre compte à quel point la situation est désespérée.

Car le manque d’eau et de nourriture, ainsi qu’une navigation avec les moyens du bord, un sextant et une montre, rendent progressivement le film fort anxiogène, d’autant que les rebondissements pourraient en surprendre certains.

Le long métrage alterne séquences parfois paradisiaques où l’on découvre le couple amoureux avec passages de mer bleu à l’horizon sur lequel un frêle esquif lutte contre l’engloutissement.

La photographie de Robert Richardson est très belle et utilise parfaitement le soleil écrasant s’abatant sur le voilier. Les effets spéciaux sont aussi très bien fait et la tempête est vraiment bien rendue. Il faut, de plus, saluer le travail sur les décors, principalement le bateau, d’Heimir Sverrisson qui permet de voir les étapes de dégradation de ce dernier.

Mais le film ne serait pas aussi passionnant à voir s’il n’y avait pas les deux acteurs principaux pour le porter à bout de bras. Sam Claflin est vraiment émouvant en homme passionné par la mer et soutenant son âme-sœur de tout son cœur. Mais c’est Shailene Woodley qui crève l’écran en jeune femme pugnace et résolue à ne pas mourir en pleine mer. La comédienne donne une belle luminosité à son personnage et la rend crédible dans ses actions.

À la dérive est un film mélodramatique touchant et sincère racontant une épopée incroyable figurant dans les records maritimes. Si les séquences de bonheur du jeune couple sont parfois un peu trop appuyées, les passages en pleine mer sont haletants et gardent le spectateur concentré sur les mésaventures de ce duo émouvant. Avec une réalisation sympathique, une photographie tantôt enchanteresse, parfois cauchemardesque, cette histoire vraie défiant la fiction est une belle leçon de vie.

Incroyable et forçant le respect.

SYNOPSIS

Tami Oldham et Richard Sharp décident de convoyer un bateau à travers le Pacifique et se retrouvent pris au piège dans un terrible ouragan. Après le passage dévastateur de la tempête, Tami se réveille et découvre leur bateau complètement détruit et Richard gravement blessé. À la dérive, sans espoir d’être secouru, Tami ne pourra compter que sur elle-même pour survivre et sauver celui qu’elle aime.

BANDE ANNONCE


FICHE TECHNIQUE

- Durée du film : 1 h 37
- Titre original : Adrift
- Date de sortie : 04/07/2018
- Réalisateur : Baltasar Kormákur
- Scénariste : Aaron Kandell, Jordan Kandell, David Branson Smith
- Interprètes : Shailene Woodley, Sam Claflin, Jeffrey Thomas, Elizabeth Hawthorne
- Photographie : Robert Richardson
- Montage : John Gilbert
- Musique : Volker Bertelmann
- Costumes : 0
- Décors : Heimir Sverrisson
- Producteur : Aaron Kandell, Jordan Kandell, Baltasar Kormákur, Ralph Winter pour Hopscotch Pictures
- Distributeur : Metropolitan FilmExport

LIENS

- SITE OFFICIEL
- ALLOCINÉ
- IMDB

PORTFOLIO

À la dérive



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