Death’s choice : La critique de la trilogie

Date : 19 / 06 / 2018 à 08h30
Sources :

Unification


Death’s choice
Tomes 1 à 3

  • Scénario : G.O. et Chihiro
  • Dessin : Tatsuhiko
  • Editeur : Kana
  • Collection : Big Kana
  • Date de sortie : 21 avril 2017 à 27 octobre 2017
  • Nombre de pages : 304
  • ISBN : 9782505067221, 9782505067238 et 9782505067245
  • Format : 127 x 180 mm
  • Prix : 8,75 €

Kazuto Satô développe une application qui permet de voter afin de déterminer qui est l’élève le ou la plus populaire de la classe en plusieurs tours d’élections. Pourtant, ce qui était censé n’être qu’un jeu va tourner au massacre ! À l’issue de chaque tour, les élèves les moins populaires meurent subitement... La classe tout entière sombre dans l’incompréhension et la terreur ! Survivront-ils assez longtemps pour découvrir la vérité !?

Décryptage

Death’s choice est une trilogie plaisante à lire que l’on peut rapprocher des King’s Game, Doubt et autres séries similaires.

Un élève d’une classe de lycée crée une application pour que ses camarades puissent noter les filles et garçons de la classe. Cette dernière envoie sur les téléphones des concernés une demande de vote de popularité que chacun doit valider. Ces derniers alternent entre garçons et filles.

Mais, bien vite, suite à des incidents tragiques, les personnages principaux vont se rendre compte que le jeu est mortel, que ne pas y jouer entraîne la mort et que perdre un vote à un effet tout aussi létal.

On suit donc les survivants du jeu essayant de comprendre qui manipule ces votes et tentant d’y mettre un terme définitif. On découvre, de plus, la dynamique de la classe mise à rude épreuve alors qu’alliances, manipulations et fourberies se jouent afin que ceux qui sont concernés puissent survivre un jour de plus.

À l’instar des séries semblables, chaque tome commence avec la photo de classe montrant les survivants, le body count ne cessant de s’accroître au fil des pages.

Le scénario de G.O. et Chihiro n’est pas d’une grande originalité, mais apporte les péripéties attendues. Ainsi qu’un certain nombre de morts parfois originales, permettant de se demander si une personne va pouvoir survivre à ce jeu mortel.

Le dessin de Tatsuhiko est très propre et l’on suit son récit facilement. Les détails plus sombres sont bien amenés, créant un malaise croissant. Ce n’est d’ailleurs pas une bonne idée de s’attacher à certains protagonistes qu’il croque avec talent, tant ces derniers disparaissent à grande vitesse.

La trilogie se laisse dévorer d’une traite. Le fait qu’elle s’achève vraiment et qu’elle compte peu de volume permet de passer un bon moment sans dépenser beaucoup pour se procurer une série à rallonge. L’histoire tient en haleine tout du long et présente divers intervenants, un peu caricaturaux, mais touchants.

Cette étude du microcosme sociologique d’une classe est bien menée et si elle ne renouvelle pas le genre, les amateurs seront ravis de sa découverte. Quant aux dilatants, pour peu qu’ils aiment les histoires sombres et violentes, ils prendront plaisir à tourner les pages de cette trilogie.


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