Fireteam Zero : La critique du Jeu de Plateau

Description :
"Fireteam Zero est un jeu coopératif de combat et d’horreur surnaturelle durant la Seconde Guerre mondiale. Les joueurs incarnent les membres d’une équipe d’opérations spéciales infiltrée derrière les lignes ennemies, dont la mission consiste à détruire des artefacts vivants nés du chaos et des massacres de la guerre.

Si elle ne sont pas endiguées, ces reliques mettent en danger toute vie sur Terre.Chaque partie est une course contre la montre, les héros devant localiser l’artefact et remplir une série d’objectifs tout en affrontant un flot irrésistible de monstres déterminés à les anéantir. S’ils réussissent, ils vivront pour voir un nouveau coucher de soleil, en attendant un prochain combat.
S’ils échouent… eh bien, mieux vaut ne pas y penser !"

Le visuel de la boîte et son contenu :
Dans cette très grosse boîte, très épaisse, le jeu se décline en 8 tuiles secteurs recto-verso, 45 somptueuses figurines, 232 cartes, 10 dés spéciaux, 1 pièce du destin, 1 piste de menace, beaucoup de jetons et le livret de règles. La boîte est vraiment énorme et très remplie. Les illustrations de Loïc Muzy (bien connu dans le milieu du jeu maintenant, pour être notamment l’illustrateur de nombreuses productions des Éditions Sans Détour) sont splendides, comme d’habitude.

Le déroulement d’une partie :
Dans ce jeu coopératif, chaque joueur joue l’un des 4 personnages, spécialement sélectionné pour ses capacités hors normes (venant avec son deck de cartes spécifiques) . Le Tireur d’Elite (attaques à distance), le Voltigeur (attaques au corps-à-corps), l’Artificier (spécialiste des explosifs, et infirmier), le Chef de groupe (qui peut tout faire mais de façon moins efficace que les 3 autres). Il se trouve que l’on doit choisir aussi 2 spécialistes qui ne sont pas directement joués, mais qui aideront en apportant leurs spécificités (une relance de dés ou faire une fouille gratuitement) en échange, il faudra les défendre des attaques de la horde de monstres rencontrés. Selon la mission, on créé la zone de jeu avec les tuiles de lieux et le positionnement de chacun. Les objectifs sont expliqués (récupérer des objets, observer ses ennemis, sortir en un temps donné, etc...) et la partie commence. A chaque tour, on peut se déplacer de deux zones et faire une action et une seule (à part si l’on a accès à des actions gratuites via capacités et cartes) puis l’on lance un dé qui simule l’arrivée et le positionnement de nouveaux monstres. Dans sa main, on pourra jouer ses cartes (5 de base), avec les effets traditionnels (boosts, contrôle etc...). Notons au passage que les cartes sont aussi les points de vie du personnage et qu’elle comporte une capacité de groupe (on ne pourra pas tirer de cartes ce tour-ci, mais l’effet est toujours tactiquement puissant, c’est pourquoi on ne peut en jouer qu’une par tour, pour tout le groupe). Vous comprenez que les tactiques et les choix sont tendus et son souvent âprement discuté. Le cœur du jeu tourne donc autour du jeu du choix de tactique tour par tour, car quand on agit (jouer une carte), on s’affaiblit (moins de cartes, donc moins de points de vie). Même si on ne meurt pas dans Fireteam Zero (on est seulement étourdi), un personnage sur le flanc handicapera énormément le tour, toujours tendu.

Le verdict :
Univers marquant et qui parle à beaucoup de joueurs, mélange de Hellboy et The Thing avec un mix d’horreurs lovecraftiennes. Proche de Zombicide (jeu de plateau avec histoire évolutive) mais en plus difficile. Les règles sont simples mais bougrement complètes. Le système de campagne et d’expérience (les decks de cartes s’enrichissent au fur et à mesure de missions) s’articulent autour d’une ambiance gore. De jeu de plateau, Fireteam Zero s’hybride avec des mécaniques de deck-building (des possibilités de plus en plus grandes en choisissant quelles cartes ajouter à son deck de cartes), de jeux de figurine d’Escarmouche, des règles de campagne de type Legacy (une histoire que l’on découvre petit à petit). On pense aussi aux vagues de monstres du jeu de plateau d’Horreur à Arkham, pour son côté tendu, ne laissant jamais aux joueurs le temps de souffler. Avec son matériel splendide (surtout les figurines), et son évolutivité à travers les nombreuses extensions, Fireteam Zero compte parmi les références du genre. Son histoire et l’ambiance qui en découle finissent de séduire quasiment tous les joueurs qui y ont la chance de se plonger dans l’aventure.

Type : Jeu de Plateau / Figurines
Format : Grosse Boîte de Jeu
Auteur(s) : Christian Leonhard et Mike Langlois
Editeur : Play and Win
Illustrations : Gary Simpson, Loïc Muzy
Nombre de joueurs : 1 à 4
Age des joueurs : 14 ans et plus
Durée moyenne d’une partie : 60 à 120 minutes
Edition Française : Oui
Extensions disponibles : Oui, 4 Monster Pack, des livres de règles additionnelles, et des box de zone (Afrique, Europe)
Prix habituellement constaté : Moins de 95 euros

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