Une année polaire : La critique

Date : 24 / 05 / 2018 à 11h30
Sources :

Unification


Une année polaire entre dans la catégorie documentaire "fictionalisé". Le récit, globalement authentique, est interprété par les vrais protagonistes, sans acteur professionnel, mais repose sur un scénario qui s’accorde quelques artifices dramatiques pour donner plus de relief à l’histoire.

Ainsi on découvre, au bout du monde, Tiniteqilaaq et ses habitants aux côtés d’Anders dans une chronique douce amère, pleine de poésie et de tendresse.

Habitué des documentaires Samuel Collardey aime à raconter la vie des gens, dans leur intimité.

Comme dans ses premiers courts-métrages et L’ Apprenti , qu’il présente comme " des films très documentaires, qui se passent en milieu rural, au sein de communautés isolées, proches de la nature."

Sur les conseils de sa coscénariste Catherine Paillé et d’un ami ingénieurs du son, tous deux "fondus du Groenland", il se lance dans l’aventure, et contacte Nicolas Dubreuil, "qui est un peu"le" spécialiste français du Groenland." explique-t-il, qui était lui-même engagé sur la fabrication du Voyage au Groenland, de Sébastien Betbeder.

De fait Une année polaire reflète un peu l’esprit d’ Inupiluk du même auteur, qui relève plus du reportage que de la fiction pure, même si on en retrouve la fluidité tout au long de l’histoire.

Le personnage de l’instituteur, au coeur de la vie du village, a tout de suite inspiré le réalisateur qui en a fait le pivot central de son film.
Entouré par les habitants qui se sont livrés de bonne grâce à l’exercice, pour le plus grand plaisir des plus petits et le vif intérêt des plus grands.

Le décor est tout bonnement somptueux, les images magnifiques. C’est un véritable film de cinéma, qui "se nourrit du réel" comme le revendique le réalisateur.

Transportés dans cet univers encore loin, presque figé dans le temps, et pour cause, qu’on aimerait à penser protégé, à l’écart de la folie du monde actuel, on apprécie la saveur de cette pourtant très difficile manière de vivre.

Puisse-t-elle inspirer l’humilité face à la Nature et le respect de la Vie, c’est tout ce que je souhaite pour ma part.
Formidable.

A voir.


SYNOPSIS


Pour son premier poste d’instituteur, Anders choisit l’aventure et les grands espaces : il part enseigner au Groenland, à Tiniteqilaaq, un hameau inuit de 80 habitants.
Dans ce village isolé du reste du monde, la vie est rude, plus rude que ce qu’Anders imaginait.
Pour s’intégrer, loin des repères de son Danemark natal, il va devoir apprendre à connaître cette communauté et ses coutumes.

BANDE ANNONCE


FICHE TECHNIQUE


- Durée du film : 1h 34
- Titre original : Une année polaire
- Date de sortie : 30 mai 2018
- Réalisateur : Samuel Collardey
- Scénaristes : Catherine Paillé, Samuel Collardey
- Interprètes : Anders Hvidegaard, Asser Boassen, Thomasine Jonathansen
- Photographie : Samuel Collardey
- Montage : Julien Lacheray
- Musique : Erwann Chandon
- Producteur : Grégoire Debailly, Geko Films
- Distributeur : Ad Vitam

LIENS


- SITE OFFICIEL
- ALLOCINÉ
- IMDB

PORTFOLIO

Une année polaire



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