Big Guy & Rusty le garçon robot : La critique

Date : 03 / 04 / 2018 à 08h00
Sources :

Unification France


Big Guy & Rusty
le garçon robot

  • Scénario : Frank Miller & Geof Darrow
  • Dessin : Geof Darrow
  • Editeur : Glénat
  • Collection : Comics
  • Genres : Sci-fi, Roman graphique
  • Date de sortie : 10 mai 2017
  • Nombre de pages : 112
  • ISBN : 978-2-344-01796-8
  • Format : 199 x 302 mm
  • Prix : 17.95 €

Lire un extrait

Robots VS Monstres géants !

Alors que la civilisation est perpétuellement menacée de destruction, l’humanité n’a plus qu’un seul espoir. Ou plutôt deux : les robots Big Guy et Rusty. Et si leur tâche est difficile, leur mission est simple : sauver le monde !

Hystérique, drôle, tendre, loufoque, Big Guy & Rusty le garçon robot est un tourbillon d’action et d’aventure né de la folle créativité de deux génies du 9e Art : Frank Miller et Geof Darrow. C’est aussi et avant tout une lettre d’amour à l’âge d’or de la japanimation – Astroboy et Tezuka en tête –, aux films de monstres géants des années 1950 et à la culture grindhouse.

Retrouvez aujourd’hui en France cette œuvre jubilatoire dans sa toute dernière version, avec les nouvelles couleurs du génial Dave Stewart (Rumble, Hellboy) : une édition grand format de qualité, afin d’apprécier comme il se doit la générosité du dessin de l’auteur de Shaolin Cowboy.)

Décryptage

Voulant jouer aux Dieux, en cherchant à recréer l’aube de la vie, des scientifiques japonais ont accidentellement libéré un monstre géant dévastateur dont l’unique objectif sera d’annihiler l’espèce humaine. Les armes classiques n’ayant aucun effet sur lui, les autorités japonaises feront appel à Rusty boy, mascotte nationale et robot de petite taille, qui malgré ses pouvoirs devra laisser sa place à Big Guy, machine de guerre américaine pour tenter d’en venir à bout. Un combat titanesque va débuter.

Forcément ce nouvel OVNI, rencontre de Geof Darrow (Shaolin Cowboy) et Frank Miller (Sin City) est empreint de multiples références, les plus évidentes étant Godzilla ainsi que tous les films de monstres japonais (Kaïjus) et Astroboy, deux références bien ancrées dans la culture japonaise. Il s’agit ici d’une réédition, une belle réédition au format de Shaolin Cowboy, avec de nouvelles couleurs de Dave Stewart, la BD étant sortie à l’origine en 1995. Tandis que l’histoire principale elle-même est plutôt courte, l’ouvrage est complété par 12 couvertures très drôles, une petite histoire courte de 9 pages et la galerie pin-up de 12 dessins pleines pages qui sont tous des ravissements pour les yeux.

Le récit sciemment naïf mais très drôle, est aussi très violent et très sanglant, totalement décalé, voir bien barré. Clairement, le véritable attrait de cet ouvrage sont les dessins hyper détaillés de Darrow. Chaque planche se déguste lentement tellement le dessin est riche et fourmille de détails. Autant Shaolin Cowboy était muet, autant celui-ci est très bavard et on se prend à se dire que l’histoire aurait été aussi totalement compréhensible sans les textes ou aurait gagné à être muette. Mais là où Miller est important c’est que ses textes décalés sont des hommages aux BD des années 50, la voix off d’un narrateur sciemment exagérée, expliquant tout ce qu’il se passe, les américains sauveurs du monde qui viennent au secours du japon désemparé. Mais aussi des américains, dans l’histoire courte totalement désintéressés par l’action de sauvetage que leur héros sont en train de mener pour eux, en prennent aussi pour leur grade. Enfin, alors que dans les films de monstres japonais, ce sont les tests de bombes nucléaires qui faisaient sortir les monstres de leur tanière ce sera ici la bombe nucléaire qui permettra de débarrasser le monde du monstre.

Reste une oeuvre une nouvelle fois décalée, simpliste de premier abord mais tellement plus complexe, au look retro des années 50 aux dessins spectaculaires et inégalables. A ranger à côté de Shaolin Cowboy.


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