Lazarus : La critique du tome 5

Date : 20 / 03 / 2018 à 08h30
Sources :

Unification France


Lazarus
Tome 5 - Génocide programmé

  • Scénario : Greg Rucka
  • Dessin : Michael Lark
  • Editeur : Glénat
  • Collection : Comics
  • Genres : Sci-fi, Thriller/Policier
  • Date de sortie : 19 avril 2017
  • Nombre de pages : 144
  • ISBN : 978-2-344-02018-0
  • Format : 185 x 283 mm
  • Prix : 15.95 €

Lire un extrait

Quinze familles contrôlent le monde. Ça fait quatorze de trop.

Alors qu’elle a pris le contrôle de la Famille depuis la maladie de son père, Johanna Carlyle cherche à contre-attaquer Hock en Amérique du Nord. Il lui manque son arme la plus redoutable, sa sœur, le Lazare de sa famille : Forever. Mais il existe une autre Forever Carlyle. Elle a onze ans et a été fabriquée pour remplacer l’ancien modèle. Elle n’est pas encore prête. Pire encore, le secret sur son existence a été compromis. Le Lazare Sonja Bittner sait et compte bien remédier au problème. Un génocide est programmé...)

Décryptage

Rien ne se déroule comme prévu chez les Carlyle. Forever est gravement blessée alors que la guerre fait rage entre les familles et qu’un Lazare est plus que jamais nécessaire sur le front. Johanna, qui est maintenant à la tête des Carlyle, mise sur le support de son père tout juste sorti du coma pour mettre à exécution ses plans. La rééducation sera longue pour une Forever plus que jamais rebelle et c’est Sonja Bittner qui va devoir se charger des besognes guerrières.

Tout s’accélère dans ce tome, les pièces de l’échiquier se mettent en place, dans un climat de forte tension, il est plus que jamais question de succession. Une Forever qui pourrait prendre la place d’une autre et Johanna l’ainée de la famille Carlyle qui a pris la place de manière temporaire de son père qui était dans le coma. Diminué mais pas mort, il garde toutefois la main sur sa famille. Même si ces positions sont temporaires, elles pourraient se pérenniser. Forever est fortement diminué et la famille est obligée de faire appel à un autre Lazare. Il est aussi toujours question de choix, de reconnaissance, de manipulations, de pouvoir, de secrets, de lourds secrets de famille. Le voile sera levé sur certains d’entre eux et la prise de conscience associée avec pourrait avoir des répercussions importantes, voir imprévisibles.

L’histoire complexe continue à se dérouler sous nos yeux ébahis, Rucka ne perd absolument pas notre attention avec ce cinquième opus de sa saga et développe encore un peu plus loin son univers impitoyable (oui, limite Dallas même), sans oublier des personnages secondaires intéressants (comme Sonja) qui façonnent eux-aussi l’histoire. L’intrigue passionnante est habilement dosée et très immersive dans ce monde dystopique fascinant. Glauque dans son ambiance, Lazarus est un véritable régal à suivre.


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