The Orville : Review 1.01 Old Wounds
Star Trek est à la fête en cette rentrée. Outre l’officielle, Star Trek Discovery, qui va débarquer dans moins de deux semaines sur nos écrans et l’épisode spécial de l’excellente série Black Mirror, c’est la chaîne américaine FOX qui a lancé cette semaine The Orville. Crée par Seth MacFarlane, le papa des Griffin et de l’ours destroy Ted, la série nous a été vendue comme une parodie assumée de la saga de Gene Roddenberry.
Et effectivement, on hallucine de voir à quel point The Orville suce jusqu’à la moelle les fondamentaux de Star Trek La nouvelle génération. Design, couleurs, couloirs, un Data, un Worf, une Tasha Yar, un holodeck, une fédération, des quasi-Klingons, du techno blabla... Seule la téléportation manque à l’appel. C’est à se demander pourquoi on n’entend pas d’ores et déjà le doux son des avocats de CBS / Paramount alléchés par la perspective du procès pour plagiat alors que la défense aura à cœur de dire que c’est juste une parodie.
Et c’est là où le bât blesse. Pour être une parodie, faudrait-il encore que l’épisode soit drôle. On peut juste dire que c’est timidement irrévérencieux : un pilote qui boit de la bière, un officier extraterrestre unisexe qui pisse une fois par an, un simili Data soit disant raciste, une histoire d’adultère... Bref, on sourit vaguement 2-3 fois. Va falloir mettre le turbo pour muscler nos zygomatiques.
La partie science fiction de l’épisode relève le niveau même si c’est du déjà vu. Par contre, cela ne louche absolument pas sur les fondamentaux scénaristiques des bons épisodes de Star Trek. Problématique sociétale, philosophique ou morale, rien à se mettre sous la dent.
Le casting est sympathique même s’ils n’ont pour l’instant pas grand chose à jouer. Seth MacFarlane n’est pas un capitaine très charismatique. Penny Johnson Jerald, en grande habituée des plateaux de DS9, se glisse facilement dans le rôle du médecin du vaisseau. Le duo de pilotes a du potentiel pour renforcer le coté comique, il faut juste leur écrire des choses drôles à dire ou faire. Seule Adrianne Palicki rayonne et vole les scènes dès qu’elle apparaît à l’écran.
Les critiques américaines ont descendu en flamme la série. Si, effectivement, il y a une grande marge de progression avant que The Orville devienne une bonne série, ce n’est quand même pas la catastrophe annoncée. C’est même plutôt plaisant à regarder. À voir dans les semaines à venir si cela s’améliore...
EPISODE
Episode : 1.01
Titre : Old Wounds
Date de première diffusion : 10/09/2017 (FOX)
Réalisateur : Jon Favreau
Scénaristes : Seth MacFarlane
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