Nailbiter : La critique du tome 2

Date : 16 / 10 / 2017 à 07h45
Sources :

Unification France


Les liens du sang

Nailbiter, tome 2

  • Scénario : Joshua Williamson
  • Dessin : Mike Henderson
  • Editeur : Glénat
  • Collection : Comics
  • Genres : Thriller-Policier
  • Date de sortie : 28 septembre 2016
  • Nombre de pages : 128
  • ISBN : 9782344017661
  • Format : 173 x 265 mm
  • Prix : 15.95 €

Lire un extrait

Enquête sur un passé décomposé…

L’inspecteur Nicholas Finch cherche toujours à savoir pourquoi la petite ville de Buckaroo a donné naissance à seize des plus grands serial killers des États-Unis. Mais sa quête de vérité est jonchée de cadavres… Il y a manifestement des forces occultes à l’œuvre qui ne veulent pas que les secrets de Buckaroo et son passé meurtrier soient révélés. Et c’est Nailbiter lui-même qui va se retrouver à nouveau sous le feu des projecteurs !

Avec Nailbiter, Joshua Williamson (Ghosted) et Mike Henderson (Venom, TMNT) portent une réflexion sur le phénomène des serial killers aux États-Unis à travers un thriller haletant, mêlant le mystère de Twin Peaks à l’horreur de SE7EN. Nailbiter a été élu par le magazine USA Today meilleur comics d’horreur 2014.

Décryptage
Eliot Caroll qui était venu enquêter sur les nombreux serial killers issus de la petite ville de Buckaroo, est maintenant dans le coma et Nicholas Finch, après l’avoir retrouvé et sauvé, cherche à comprendre ce qu’il lui est arrivé. Pour cela, il va remonter la piste et les indices laissés par Caroll qui vont le mener vers un apiculteur. De son côté, le shérif Crane doit à la fois gérer les illuminés, un pasteur véhément, la population qui gronde, la presse qui afflue et un chauffeur de bus qui perd les pédales, sans parler des tueurs petits et grands.

L’ambiance thriller horrifique est parfaitement bien rendue par un dessin très réussi, aux tons qui permettent de plonger pleinement dans une ambiance glauque même s’il manque parfois de détails. Un poil pénible au départ, les pages se tournent ensuite très vite et l’impression de brouillon initiale est quelque peu atténuée par la frénésie finale. L’ensemble est tout de même un (léger) cran en dessous parce que malgré le développement de certains personnages, on s’ennuie un peu au début, sur la jeune femme enceinte et sur le caméo (hommage) de Brian Michael Bendis (véritable auteur de comics pour ceux qui ne connaitraient pas) et même si la fin rattrape un peu le tout, l’histoire générale n’avance pas beaucoup et on se demande où tout cela va nous mener.

Assez étonnamment, ce tome 2 de Nailbiter n’est pas véritablement tourné vers le rongeur d’ongle, on le voit avec Bendis (8 images), dans sa maison assiégée par les journalistes (5 images), tout petit (une image), sous un lit (4 images) et enfin à la toute fin (8 pages) ainsi que dans l’histoire courte en bonus. Même s’il reste le personnage titre et fil rouge de l’histoire, il est beaucoup moins présent dans ce tome qui se permet alors de présenter et développer d’autres personnages avec leurs parts d’ombre, ce qui fausse un peu les pistes.

Malgré ces quelques bémols, on reste toutefois dans une bonne dynamique et dans l’ambiance oppressante particulière d’un premier tome captivant et angoissant qui avait beaucoup plu. Toutes les ficelles du genre sont respectées et bien présentes mais l’histoire même sil elle est très bien mise en scène, n’avance pas assez vite. On a plus l’impression d’être dans une série sur la ville et ses tueurs que sur le Nailbiter en particulier qui ne fait qu’un passage en guest star.


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