Spider-Man - Homecoming : Jon Watts parle longuement du film

Date : 12 / 07 / 2017 à 14h30
Sources :

Sony Pictures et Marvel Studios via Coming Soon


Alors que Spider-Man - Homecoming tissera sa toile dès le 12 juillet dans les salles obscures française, Sony Pictures et Marvel Studios ont donné l’opportunité à ComingSoon.net d’interviewer longuement le jeune réalisateur du film, Jon Watts (Cop Car, Clown). Le réalisateur y parle de ses périodes favorites pour les comics de Spider-Man, comparant son expérience avec celle de Tim Burton sur Batman, ce qu’il pense des récents déboires du film sur Han Solo et bien d’autres choses encore.

Un jeune Peter Parker / Spider-Man (Tom Holland), qui a fait des débuts remarqués dans Captain America - Civil War, commence à se frayer un chemin dans sa nouvelle identité de super héros, l’homme araignée de Spider-Man - Homecoming. Ravi de son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui, où il vit avec sa tante May (Marisa Tomei), sous l’œil attentif de son nouveau mentor Tony Stark (Robert Downey, Jr.). Peter tente de retourner dans sa routine quotidienne normale, distrait par les pensées d’être plus que le Spider-Man du quartier amical, mais quand le Vautour (Keaton) émerge comme un nouveau méchant, tout ce qui est le plus important pour Peter sera menacé. Zendaya, Jon Favreau, Donald Glover et Tyne Daly sont aussi au casting de Spider-Man - Homecoming

Quels éléments spécifiques de votre propre expérience de lycée avez-vous essayé d’incorporer dans le film ?

En grande partie ce sera la gêne et la nervosité. Ensuite, il n’y a que quelques petits détails qui ne comptent pas vraiment. Comme des vêtements, des postures et le chapeau ridicule de Ned. Vous savez, son fedora. Il y a eu un moment où j’adorai énormément Indiana Jones. J’étais au collège et je portais un fedora comme celui-là à l’école tous les jours. C’était tellement stupide. J’ai l’impression que lorsque ma famille va voir le film à la première, ils vont voir des choses dans le film que je n’ai même pas réalisé que j’étais en train de mettre qui ne sont que des cicatrices sous-conscientes du secondaire.

Les bandes dessinées ont toutes ces époques différentes, artistiquement : l’ère Ditko, l’ère Romita, etc. L’époque McFarlane est celle avec laquelle j’ai grandi. Quelle période spécifique de la bande dessinée vous a le plus parlé ?

J’essaie de tout lire, autant que je peux en trouver pour vraiment m’immerger dans le monde, parce qu’ils ont fait tant de choses différentes. Parce qu’ils ont exploré tant de chemins. Et ça vous rend humble, parce que vous pensez que vous avez eu une idée originale, comme "Et si Spider-Man faisait cela ?" Et vous découvrez qu’ils l’ont fait cinq fois dans la bande dessinée. Donc, il était toujours très agréable d’avoir quelque chose sur lequel s’appuyer. Mais plus que toute autre chose, l’introduction, les tout premiers livres ont été les plus inspirants pour moi. Parce qu’ils m’ont rappelé que Spider-Man a été créé pour donner une perspective différente sur l’univers des super-héros. Et c’est quelque chose que la plupart des gens ont perdu de vue. C’est quelque chose que j’ai vraiment apprécié pendant qu’on le faisait. J’emmène Spider-Man dans l’Univers Cinématographique Marvel, ce qui est pour les gens ne connaissent pas l’histoire de la bande dessinée, un truc dingue.Mais non. C’est comme cela que c’est censé être, il était censé donner un point de vue d’un garçon normal sur ce monde de super-héros. Tout comme la première chose qu’il essaie de faire, c’est de rejoindre les 4 fantastiques. Le voir comme ça est un excellent rappel de l’essence de Spider-Man. Parce qu’il est un homme normal et c’est son point de vue sur ce monde fou. Et il a toujours été seul dans les films, toujours le seul super-héros de l’univers. Et être un peu solitaire est certainement une partie de sa personnalité, mais ce n’est pas la seule partie de sa personnalité.

Oui, vous l’avez démystifié quelque peu. Il y a beaucoup de parallèles entre vous faisant ce film et Tim Burton lorsqu’il faisait le premier Batman. Burton venait juste de quitter deux petits films, et tout à coup, il faisait l’un des films les plus chers de tous temps. Mais il y avait beaucoup de machinerie dans ce film et il comptait beaucoup sur la deuxième unité parce qu’il y avait beaucoup de choses à faire. Si vous le regardez maintenant, c’est un peu un film incongru. Mais ce que j’ai vraiment aimé au sujet de Homecoming, c’est que tout cela a été ressenti d’une pièce, il semblait que c’était une seule vision

Bien, vous ne pouvez pas surestimer ce que Burton a fait. Parce qu’il n’y avait pas grand-chose comme précédent. Je veux dire, Superman était et est toujours incroyable. Mais en ce qui concerne la portée de ce que Burton faisait, c’était une entreprise aussi massive. Je fais suite à tous ces autres réalisateurs qui sont passés avant moi dans cet univers. Ils ont construit cet univers, j’arrive juste pour m’amuser et mettre mon histoire là dedans. Je suis reconnaissant pour tout ce qu’ils ont fait, même juste de parler à Michael de ce qu’ils ont fait dans le premier Batman, de lui demander comment c’était, lorsque Tim et lui travaillaient ensemble... Ce qu’ils ont fait est inestimable.

Exactement et même à cette époque, ils avaient Jon Peters en producteur prédominant et ils ont traversé pas mal de galères.

Il ont fait leur film dans un monde complètement différent.

Il y a quelques années, nous étions choqués d’apprendre le départ d’Edgar Wright de la production d’Ant-Man si près de la fin. Ils viennent de virer Lord & Miller du film Han Solo au 3/4 du film ? Maintenant que vous faites parti de ce petit groupe de personnes ayant travaillés sur des grosses productions, pensez-vous que les réalisateurs deviennent de moins en moins importants dans ce genre de film ?

C’est une très bonne question. Je ne peux que parler de ma propre expérience, et vous ne pouvez pas faire de film sans réalisateur. À un moment donné, quelqu’un doit dire à tous ce qu’il faut faire. Quelque chose que j’ai appris au début de ma carrière, c’est qu’il est inutile d’essayer de tromper les gens sur ce que vous voulez faire sur un projet où d’autres personnes sont impliquées, plutôt que votre propre truc. Parce que, à un moment donné, il sera sur un grand écran, tout le monde le verra. Alors, pour moi, j’ai essayé d’être aussi clair et le plus franc possible dès le début sur ce que je voulais faire. Et c’était le cas avec ce film. Dès le début, j’ai juste essayé de souligner vraiment comment je voyais le film et j’ai essayé d’être aussi articulé que possible pour que personne ne soit surpris ou ne dise : "Ce n’est pas ce que nous voulons !" Vous essayez vraiment de convaincre tout le monde et vous êtes aussi clair que possible, alors lorsque vous faites le film, ils peuvent dire : "C’est génial, c’est ce qu’il a dit qu’il allait faire et il le fait et nous sommes heureux." Alors, je pense que la tension arrive plus lorsque les gens ont des visions créatives différentes pour savoir comment devrait être les choses, et c’est à ce moment-là que vous entrez en conflit. Je ne pense donc pas qu’il s’agisse de savoir si les réalisateurs sont nécessaires, autant que de veiller à ce qu’une vision claire soit articulée et exécutée.

Voyons l’autre face de la première question : D’après vous, quelle a été votre plus grande contribution à Spider-Man : Homecoming ? Quelque chose qu’aucun autre réalisateur avant vous n’a été capable d’apporter ?

Je ne sais pas. C’est plus comme une question pour Kevin Feige et Amy Pascal. Mais je sais que j’ai tenté d’apporter un certain enthousiasme au projet, que je voulais contribuer à l’ensemble du film. Parce que j’étais excité de le faire, je voulais que Tom soit excité d’être Spider-Man. Je voulais que "Peter Parker" soit enthousiaste à l’idée de faire ce que "Peter Parker" doit faire. Je voulais juste apporter ce genre d’excitation au projet et capturer ce que je pense être le véritable esprit de Spider-Man.


Spider-Man est Copyright © Columbia Pictures et Marvel Entertainment Tous droits réservés. Spider-Man, ses personnages et photos de production sont la propriété de Columbia Pictures et Marvel Entertainment.



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