[EXCLU UNIF] Le Benjamin Show : La rencontre avec Benjamin Zeitoun

Date : 24 / 05 / 2017 à 09h15
Sources :

Unification


Le lundi 31 mai prochain à 20h, la troisième édition du Benjamin Show recevra de nombreux invités pour une soirée caritative dédiée à la Fédération des aveugles de France. La soirée aura lieu au Music-hall de l’Alhambra (21, rue de Yves Toudic, 75010 Paris).

On peut réserver sa place au tarif unique de 30€ : catherine@cercleoptique / [email protected].

Cette année, il y aura parmi les nombreux artistes, les humoristes Timothé Poissonnet, Laura Elko, Giorgio Le mentaliste et Kamel Djibaoui, les chanteurs Mathieu Sempéré et Marvin Dupré.

La soirée est également retransmise sur Vivre FM.

L’organisateur de cet évènement, Benjamin Zeitoun a répondu aux questions d’Unification sur son parcours atypique et la genèse de cette soirée. Je tiens à le remercier de son accueil et des réponses passionnantes qu’il a apportées à mes questions.

Vous pouvez retrouver l’interview ci-dessous, ainsi que la présentation officielle de la soirée en fin d’article.

Vous êtes opticien de formation, mais êtes aussi humoriste et écrivain. De plus, vous gérez des évènements dans le milieu du spectacle. Comment en êtes-vous venu à ce foisonnement d’activités ?

Quand j’étais jeune, j’ai fait plus de 6 ans de théâtre, puis j’ai eu un parcours d’entrepreneur, et j’ai développé mes magasins. Il y a quelques années, j’ai renoué avec le monde du spectacle. J’ai cherché une passerelle entre le milieu artistique et le monde de l’optique.

Je voulais qu’il y ait un message dans ce que je fais. Je me suis tourné vers l’organisation de soirées au profit des aveugles, car cela a du sens. C’est une bonne cause. Cela donne du sens à mon projet. Dans l’écriture, ce qui est important, c’est le message. Quand on est inspiré, qu’on a de la passion, on ne réfléchit pas, on fait.

Vous dirigez le groupe de magasin Light Optical en Ile-de-France. Comment vous organisez-vous entre votre travail et votre implication dans le milieu artistique ?

Je travaille sur rendez-vous, car mon métier est opticien et je passe aussi le samedi. Et j’échange avec mes responsables de magasins. C’est un gros mi-temps, mais je travaille environ 70 heures par semaine.

Le soir, le weekend, j’écris et travaille sur des projets artistiques : je peaufine ou entame, selon mon avancée, des projets. J’essaye de lier les projets avec le cœur et ma passion. J’ai plaisir de me lever le matin. Cela me pousse à mener de bien différentes aventures.

Parlez-nous des évènements auxquels vous participez, comme le trophée Andros ?

J’ai été sponsor du pilote Nathanaël Berthon, pendant 4 ans sur le trophée Andros, une course de voitures et motos sur glace, bien que je ne reconduirais pas cela la saison prochaine.

Je suis un passionné des sportifs. Ce qui m’intéresse au-delà du talent, c’est la personne. Nathanaël est un très bon pilote. On a une bonne affinité. C’est une personne sympathique, professionnelle et sérieuse. Il a remporté il y a 2 ans, en 2015, le trophée Andros en catégorie électrique. Il avait mon logo sur sa voiture.

Je vais sur 1-2 étapes par an sur les 7 de la saison. J’ai, de plus, fait des essais de pilotage sur glace sur l’étape du Val Thorens.

Par ailleurs, j’accompagne aussi des artistes sur scène pour qu’ils se fassent connaître. C’est une activité ponctuelle.

Vous organisez depuis la troisième année le Benjamin Show, partenaire de la Fédération des aveugles de France. Comment vous est venu l’idée de cette organisation ?

Je cherchais à travailler sur une belle cause. J’ai passé en revue les associations par rapport à ma profession et la démarche que je voulais faire.

Cela m’a paru évident d’accompagner les malvoyants. Il n’est pas possible de les équiper en lunettes, mais je pouvais les aider en leur permettant de les faire connaître. C’est important de récolter des fonds. Aussi, j’organise une soirée qui leur est dédiée une fois par an. Cela rapporte quelques milliers d’euros.

Le matériel en braille est spécifique et coûte cher. Il nécessite beaucoup de financement. Il faut faire un geste et de nombreux spectateurs viennent me voir après la soirée et me disent qu’ils veulent aider. Il faut aller sur le site de la Fédération des aveugles de France.

Quelles sont les difficultés rencontrées pour la mise en place d’un tel évènement ?

Il faut avoir des partenaires qui nous suivent. Si on n’a pas de partenaires, il n’y a pas de soirée. On va voir des salles, mais même quand il s’agit du caritatif, il n’est parfois pas possible d’avoir des prix préférentiels. Il n’y a pas de conditions particulières pour ce type de cause.

Il faut aussi avoir une programmation artistique qui a du sens, avec des artistes célèbres pour avoir des médias qui se déplacent et qu’on parle de la soirée. Mais plus les artistes sont célèbres, plus ils ont un emploi de temps chargé, plus ils sont sollicités. Il faut trouver les bons artistes, mais le but est aussi de faire découvrir de nouveaux talents.

Par exemple, l’année dernière, on avait Jean-Philippe de Tinguy qui a explosé depuis quelques mois. Il y a quelques grands noms du milieu artistique qui viennent comme Gil Alma. Cette année, nous aurons de nouveaux invités célèbres.

Comment en êtes-vous venu à travailler avec le Fédération des aveugles de France, qui est une association à but non-lucratif ?

Cette soirée correspond à 90 % du travail que je fais avec eux chaque année. Je les aide un peu et leur donne la taxe professionnelle de mes magasins, ce qui fait quelques milliers d’euros chaque année. Autrement, je fais aussi quelques petites actions ponctuelles.

Vous avez écrit un livre L’appartement. D’où est venu ce besoin d’écrire ?

J’ai commencé à écrire il y a 2-3 ans. Mes parents ont divorcé quand j’étais très jeune. Mon père a eu un parcours sentimental assez mouvementé avec différentes relations amoureuses. Après toutes ces années, il a eu une passion amoureuse très courte qui n’a pas abouti et auquel il repense maintenant avec regrets.

Je ne voudrais pas avoir de regrets dans quelques années. J’en ai discuté avec lui et lui ait demandé le pourquoi de cette vie mouvementée et pourquoi cette passion ressort maintenant.

J’ai écrit un roman, donc c’est une fiction. Mais j’ai besoin de rechercher et de connaitre l’expérience de mon père pour ne pas refaire la même erreur que lui. Je suis dans une tranche d’âge où je me pose beaucoup de questions. Je n’ai pas envie de me tromper sur la bonne personne avec qui je ferais ma vie.

Et derrière, j’aimerais faire une adaptation cinématographique de mon livre et jouer le rôle de mon père. Ce serait un clin d’œil. Je trouve cela très drôle. J’ai voulu prendre la plume pour parler de mon père et si j’avais la possibilité de l’incarner, je trouverais cela très sympa.

C’est mon petit souhait, la folie que j’ai en moi.

On vous a vu dernièrement au cinéma, dans le film L’outsider. Comment s’est passé le tournage ?

C’est assez enrichissant. J’ai fait le tournage avec le réalisateur Christophe Barratie. Cela s’est passé de façon plutôt cool. Je faisais partie des figurants qui devaient créer des mouvements de panique dans la salle de marché de la bourse en fonction des mouvements financiers de cette dernière. J’ai pris cela avec du recul. J’avais un rôle dans l’ambiance de la salle et j’en garde une expérience magique.

Comment êtes-vous arrivé sur le film ?

Je suis l’opticien de nombreuses personnalités. À la base, je travaillais avec la costumière sur les lunettes des différents personnages qui en portent dans le film, et j’ai demandé si je pouvais faire une apparition dans le long métrage.

Le réalisateur m’a fait passer un casting avec la directrice du casting, car même si on est une silhouette, on doit correspondre à l’ambiance voulue. On a validé ma présence. C’est une chance.

Quels sont vos projets à venir dont vous souhaitez nous parler ?

J’ai fini un court métrage, sélectionné au Festival de Pollestre en avril 2017. Il s’appelle Blinder et parle d’un personnage qui se perd dans les réseaux sociaux et ne voit pas ce qui va lui arriver. Il y a un double sens avec le titre qui veut dire aveugle, mais se réfère aussi à l’application qu’il utilise. Daniel Prévost était le président du jury du Festival de Pollestre.

J’ai aussi un court métrage en court. J’espère faire le tournage cet été.

Et le livre L’appartement sort en juin au édition Netbook. Il retrace cette passion avec des hauts et des bas. Il y a aussi un mélange avec la famille et l’argent. C’est folklorique. Il ne pas avoir trop de relations extérieures qui vous parlent de votre couple. Il y a la jalousie. On peut avoir de mauvais conseils. C’est triste.

C’est important de ne pas avoir d’événements qui viennent de l’extérieur pour être bien dans son couple. Je sais bien que dans monde dans lequel on est, il est difficile de faire perdurer une relation sur du long terme, mais c’est un des ingrédients à utiliser pour qu’elle dure longtemps.

Parlez-nous un peu plus de votre court métrage Blinder ?

Je l’ai co-écrit avec Jean-Patrick Delgado qui est un humoriste, un comédien et un professeur de théâtre. Il est réalisé par Jean-Luc Ayach. Il s’agit d’une comédie très contemporaine.

PRÉSENTATION DE LA SOIRÉE

Le « Benjamin Show » est une soirée caritative présentée et animée par Benjamin Zeitoun, au profit de la Fédération des Aveugles de France, qui offrira au public un plateau d’artistes mobilisés pour cette cause.

Après les deux premiers succès qui ont fait salle comble, au théâtre de l’Archipel (Paris), puis au théâtre du Trévise (Paris) le « Benjamin show » vous donne rendez-vous au théâtre Music-hall de l’Alhambra (21, rue de Yves Toudic, 75010 Paris).

Cette soirée caritative s’engage à sensibiliser le public et à récolter des fonds au profit de la Fédération des Aveugles de France.

L’année précédente, un chèque de 7 000€ a été remis au président de cette association Mr Vincent Michel.

L’année 2017 est une grande année pour la Fédération des Aveugles de France qui fête son centenaire. Créée en 1917, elle œuvre depuis 100 ans pour l’amélioration des conditions de vie des personnes déficientes visuelles. Cette association, pourtant reconnue d’utilité publique, ne perçoit aucune subvention de l’état et ne vit que grâce à la générosité de ses donateurs et à la solidarité de ses partenaires.

Le lundi 31 mai prochain à 20h, le Benjamin Show recevra des chanteurs et des humoristes sur les planches de l’Alhambra, et réservera de nombreuses surprises aux spectateurs. Tous les fonds récoltés lors de cet événement seront intégralement reversés à la Fédération des Aveugles de France.

C’est une belle soirée en perspective qui s’annonce sur le thème du rire, de l’émotion et du partage.

Réservation des places au tarif de 30€ : catherine@cercleoptique / [email protected]


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