Lady Mechanika : La critique du tome 1

• Scénario : Joe Benitez
• Dessin : Joe Benitez
• Editeur : Glénat
• Collection : Comics
• Genres : Aventure, Graphisme - Audace du dessin
• Date de sortie : 1^er juin 2016
• Nombre de pages : 112
• ISBN : 9782344016213
• Format : 173 x 265 mm
• Prix : 12.99 €

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Dans un monde fait de magie et de science, une femme enquête sur son passé...

Nouvelle pépite de Joe Benitez, Lady Mechanika raconte les chroniques d’une jeune héroïne forte mais tourmentée. Une véritable quête d’identité dans une Angleterre victorienne revisitée et très steampunk, où la magie et la superstition se confrontent aux découvertes scientifiques. Un premier arc en deux tomes.

Décryptage
C’est lors d’une chasse nocturne aux démons, que Lady Mechanika va tomber sur un gentil « monstre » aux membres mécaniques tout comme elle, qui va la ramener à son passé. En pleine quête identitaire, la jeune femme sillonne la ville à la recherche d’indices qui pourront l’éclairer sur sa vie d’avant. Elle croisera toujours sur sa route d’anciens ennemis et tout la ramènera vers cette société Blackpool. L’enquête commence maintenant et la route sera semée d’embuches.

Nouvelle héroïne forte et sexy pour Glénat Comics mais sexy stylée, avec une certaine classe et une certaine élégance. La jeune femme, être mécanique, évolue dans un passé uchronique steampunk qui prend son inspiration dans le Londres Victorien, en plein apogée de la révolution industrielle. Fin du XIX^ème siècle, époque oblige, le langage est élevé, le phrasé très théâtral, ce qui ajoute à la classe graphique mais certaines situations sont un petit peu trop bavardes. L’univers est riche, il nécessite donc de nombreuses explications mais il faut toutefois bien doser pour ne pas trop perdre le lecteur dans trop de bla-bla.

L’histoire présentée est une enquête policière, Lady Mechanika est à la recherche de la fille mécanique, comme elle qui la mène jusqu’au Cirque, où elle fera face aux Roms. Quête identitaire, jeune femme forte d’apparence mais très fragile, elle est à la recherche de son histoire et de ses racines, mais c’est aussi une histoire sur les différences. « Les gens ont peur de ce qu’ils ne connaissent pas, » explique la jeune femme lorsqu’elle se rend au cirque mais cette pensée s’adapte tout autant à elle, qu’aux autres « montres » du cirques et ceux créés par Cain l’ingénieur fou, celui qui se prend pour Frankestein.

Véritable introduction à un vaste monde, l’histoire présente l’environnement et son héroïne, Lady Mechanika, qui est en réalité l’héroïne de la ville dont elle porte le nom, sorte de super-héros qui nettoie la ville de ses méchants. Le dessin, véritable régal pour les yeux, est tout aussi soigné que peuvent l’être les dialogues, très fins, dotés de couleurs soigneusement choisies et qui dépeignent parfaitement l’ambiance et l’époque. Une attention très nette est portée sur les gardes robes des protagonistes, principalement celle de Lady Mechanika, c’est vraiment du très bel ouvrage.

L’action est au rendez-vous, rassurez vous la demoiselle sait se battre et user de ses armes. L’humour aussi avec son sidekick Archibald C. Lewis. Et tout ceci avec la beauté graphique nous plonge dans une histoire aussi intéressante qu’elle est sombre. C’est un tome 1 qui pose les jalons, des personnages mystérieux, une intrigue qui l’est tout autant, la suite devrait nous enchanter puisqu’il reste encore beaucoup de choses à découvrir sur cette belle héroïne qui doit absolument aller plus vite dans la suite.

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