EXCLU UNIF - Galerie Arludik : The Graphic Art of Fantastic Beasts & Where to Find Them

La nouvelle exposition de la Galerie Arludik The Graphic Art of Fantastic Beasts & Where to Find Them & The Harry Potter Films permet de voir les travaux des créateurs graphiques de l’univers de Harry Potter et des Animaux fantastiques Miraphora Mina et Eduardo Lima qui forment le duo MinaLima.

Cette exposition est en accès libre du 4 novembre 2016 au 4 mars 2017 et de nouvelles œuvres concernant Les animaux fantastiques seront exposées après la sortie du film le 16 novembre 2016.

L’exposition est vraiment très belle et permet de découvrir de fort réussis publicités, des annonces, des textes officiels, des affiches de personnages et moult détails que l’on peut voir en arrière-plan dans les films de la saga Harry Potter et Les animaux fantastiques.

En effet, les artistes, notamment Miraphora Mina qui a travaillé sur tous les films Harry Potter, sont les référents graphiques des films et s’occupent aussi bien de tout ce qui concerne les journaux, livres, articles, mais aussi signes, symboles, papiers peint, tapisseries, décoration du sol, voire même des petits objets comme les médaillons des deux derniers films Harry Potter et les Reliques de la Mort.

Les amateurs du petit sorcier et de l’univers de J. K. Rowlings seront aux anges devant cette exposition faisant rentrer de pleins pieds dans le monde magique qui nous entoure.

On peut aussi se procurer des tableaux affichés qui sont disponibles en quelques exemplaires numérotés et signés par les artistes. Il existe un tarif normal et un autre premium plus cher. La différence s’explique par la qualité du papier et des encres utilisées. Ainsi, les dorures dans une reproduction premium sont faites avec de l’or.

Je vous conseille vivement de visiter la galerie et de vous plonger dans les aventures de Harry Potter et de Norbert Dragonneau, d’autant que cette dernière est accessible jusqu’en mars 2017.

Vous pouvez trouver ci-dessous l’interview que j’ai faite avec Miraphora Mina et Eduardo Lima. Ces derniers m’ont non seulement appris de nombreuses choses, mais ont répondu avec beaucoup de gentillesse et de passion à mes questions.

Je remercie aussi la Galerie Arludik d’avoir permis à Unification d’avoir fait cette interview passionnante.

 SITE OFFICIEL

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Miraphora Mina : Eduardo vient du Brésil. Il est venu vivre à Londres et nous avions un ami commun qui nous a présentés. Il a travaillé sur un film sur lequel je travaillais et il y a eu un clic entre nous. Cela s’est fait très rapidement et c’était son premier emploi en Angleterre. Cela a été vraiment chanceux.

Eduardo Lima : Elle travaillait déjà sur la production et la scénographie du film et nous avons travaillé ensemble 4-5 mois sur Harry Potter, et 17 ans plus tard, nous travaillons toujours ensemble.

Comment avez-vous commencé à travailler sur les films de Harry Potter ?

Miraphora Mina : Je travaillais déjà sur le premier film et c’était une évolution naturelle de continuer à travailler sur la suite.

Eduardo Lima : Il est courant pour une même équipe d’enchaîner différents films de la même série et elle travaillait sur la production du film suivant sur lequel je suis arrivé. Nous avons travaillé 5 mois dessus.

Vous avez fondé votre entreprise en 2010. Combien de personnes travaillent dedans ?

Eduardo Lima : Nous sommes 7 personnes, et parfois si le travail est plus compliqué, nous embauchons d’autres personnes. Le travail sur Les animaux fantastiques est très important, aussi nous avons 5 assistants de plus.

Quelles sont vos activités au sein de votre compagnie ?

Miraphora Mina : Nous nous occupons du design graphique, du background, nous travaillons sur les motifs des sols, sur les noms des rues, des magasins et tous les éléments visuels que l’on trouve dans ces dernières, sur les tapisseries, les papiers peints... C’est parfois un travail à grande échelle que nous faisons.

Une de nos autres activités est la création d’objets spécifiques mentionnés dans le scénario comme journaux, magazines, menus, affiches, cartes, généralement des objets issus du papier.
Parfois, c’est un travail à très large spectre comme celui que nous avons fait dans une librairie dans laquelle Harry Potter entre. On a travaillé sur les livres, sur les signes que l’on voyait, sur les affichages.

Eduardo Lima : Nous avons un travail graphique à faire plus grand et important chaque année.

Miraphora Mina : Notre équipe doit être flexible et rapide.

Eduardo Lima : Et bien connaître Harry Potter.

Miraphora Mina : On a trois projets en ce moment, dont un livre et des illustrations qui ne sont pas issues de Harry Potter et on doit passer de l’un à l’autre s’il y a un supplément de travail temporaire sur l’un. Et on doit aussi s’occuper de notre site Internet.
On doit avoir une grande imagination et un bon sens de la typographie, ce qui est au cœur de notre métier.

Eduardo Lima : Et des qualités humaines.
Harry Potter est le cœur de notre métier. Quand on a travaillé sur le film, on a donné un box set et on a travaillé dessus.

Vous travaillez ensemble. Comment vous répartissez-vous vos tâches ?

Miraphora Mina : On travaille ensemble, nous n’avons pas de tâches spécifiques, mais nous aimons faire les choses avec un crayon.

Eduardo Lima : Parfois l’un d’entre nous peut faire des travaux d’encrage spécifique s’il se sent plus à l’aise avec l’encre. C’est comme si nous avions « un grand cerveau et deux têtes ». Nous pourrions être un animal fantastique.

D’ou provient l’inspiration de vos œuvres ?

Eduardo Lima : De partout.

Miraphora Mina : Quand on est créatif, on absorbe toutes les influences. On a une très grande bibliothèque. On est tout le temps en train de la regarder pour y trouver quelque chose. Il y a toujours une référence qui peut nous aider. Et on trouve de l’inspiration partout autour de nous.

Eduardo Lima : C’est parfois très fatiguant. On voudrait arrêter de penser sans arrêt, mais c’est aussi très excitant. Mon frère vit au Brésil. C’est un ingénieur et il me dit qu’avec tout ce qu’il voit, il est très fatigué par tant d’information et je lui réponds « Bienvenue dans mon monde ! ».

Quelles difficultés avez-vous rencontré pour votre travail sur Les animaux fantastiques ?

Miraphora Mina : Nous n’avons pas rencontré de véritables difficultés. C’était différent de Harry Potter, ce qui était bien. C’était différent dans les années 20, donc nous avons un design différent. Mais c’est parfois vraiment spécifique avec certains éléments très forts comme New York.
On se retrouve plus comme dans un film régulier se passant à l’époque des années 20 que dans une œuvre purement de Harry Potter. Il y a des références visuelles existantes donc nous avions à notre disposition plus de données et nous avons essayé de capturer cela. Il y avait aussi beaucoup de plateaux extérieurs.

Eduardo Lima : Il y a beaucoup de moldus (êtres humains sans magie) dans le film.

Miraphora Mina : Il y a des centaines de boutiques, des signes et de la publicité partout. On a dû beaucoup travailler les extérieurs et mettre des assistants dessus.

Commencez-vous déjà à travailler sur la suite du film Les animaux fantastiques ?

Miraphora Mina : Oui, mais on ne sait pas où on va, car ils ne savent pas où ils vont et ceux qui savent et travaillent sur le scénario ne nous ont encore rien dit.

Avez-vous créé le livre original qu’étudie Harry Potter et qui sert de point de départ au film Les animaux fantastiques ?

Miraphora Mina : En effet, mais il s’agit plus d’un petit dictionnaire des animaux fantastiques que l’on a écrit. Il ne donne pas beaucoup d’information sur son rédacteur, Norbert Dragonneau, et l’histoire de ce dernier, car c’est un descriptif des animaux fantastiques.

Est-ce que vous aimeriez un jour éditer ce livre ?

Miraphora Mina : Ce serait bien. On a fait un artbook sur Harry Potter et on a fait un livre spinoff sur Les animaux fantastiques donc on est très occupé et on doit faire un artbook sur le design de Les animaux fantastiques.

Avez-vous une technique que vous affectionnez particulièrement ? Le crayonné, la peinture, le dessin par ordinateur...

Eduardo Lima : Nous utilisons des techniques très variées. Nous aimons faire un maximum de choses à la main. On adore aussi Photoshop ! On peut scanner nos travaux et les retravailler sur ordinateur. Si on a le temps, on imprime tout ce qu’on fait. Mais on fait beaucoup de crayonné à la main.
Parfois, on est obligé de vieillir le livre sur lequel on travaille pour lui donner vie et c’est une partie vraiment agréable de notre travail. Et parfois, c’est « comme un Nescafé ! »

Est-ce que vous travaillez aussi sur des objets en 3D ?

Eduardo Lima : Oui, on l’a fait sur Harry Potter. On a fait des pendentifs, des anneaux, des coupes, le journal intime…

Miraphora Mina : On le fait sur des petits objets, des éléments de décoration, des bijoux. Parfois, ils sont déjà créés, mais on aime faire cela et le département est heureux de nous laisser faire.

Avez-vous une pression concernant vos œuvres, que ce soit par les studios de cinéma ou les attentes de fans ?

Miraphora Mina : Les fans sont incroyables ! On va à des conventions et les fans sont très sérieux et comprennent ce qu’on fait sur les films. La première fois qu’on a été en convention, les fans nous ont remerciés d’avoir donné vie aux objets du livre en 3 dimensions. Nous avons vraiment été surpris par le nombre de personnes qui sont venues nous dire merci. Et d’avoir permis à ce qu’ils avaient dans la tête d’exister vraiment.

Eduardo Lima : À Orlando lors d’une célébration officielle de Harry Potter. Ils nous ont demandé quels graphismes on aimait.

Miraphora Mina : Dans les studios, on fait notre travail et on leur donne ce qu’ils nous demandent. Nous avons des attentes élevées dans notre entreprise, donc on n’a pas de problème avec les studios.

Quels sont les différences entre votre travail pour les films et celui que vous avez fait pour The Wizarding World of Harry Potter - Diagon Alley au centre de loisirs Universal à Orlando ?

Miraphora Mina : La plus grande différence, c’est que c’est en vrai. On peut aller dans l’immeuble et se promener dedans alors que dans les films, on ne fait que voir les éléments. On a essayé de créer un design pour un environnement permanent, pas pour une fiction. Il y a beaucoup de chose que l’on ne voit pas dans le film. On raconte une histoire aux personnes qui viennent en ces lieux.

Eduardo Lima : Mais il y a des murs solides. C’est réel.

Quelles sont les autres activités de MinaLima qui ne sont pas liées aux films de la série Harry Potter ?

Eduardo Lima : On est un studio de design. On fait aussi du packaging. Depuis trois ans, on fait des livres pour enfants issus des contes pour enfants comme La Belle et la Bête. Tous ces livres sont liés à des histoires qui ont des éléments interactifs. Tout est contenu dans le livre
On a aussi des collections d’impressions limitées.

Miraphora Mina : Leur description porte sur des groupes d’animaux ou des groupes de gens. Les images portent sur des jeux de mots comme « Pandemonium of Parrots » (Pandémonium de perroquets). C’est notre projet et c’est sympa.

Comment avez-vous sélectionné les œuvres pour cette exposition ?

Eduardo Lima : On voulait montrer beaucoup de choses les plus iconiques sur Harry Potter

Miraphora Mina : Nous sommes limités en place. On a essayé de prendre des pièces de chaque élément que l’on utilise. Pour Les animaux fantastiques, on ne peut pas montrer tout ce qu’on a amené pour l’exposition avant la sortie du film.
Pour cette exposition, nous n’avons affiché que les tirages 20 sur 250. Nous avons aussi une exposition en Angleterre qui a les tirages 10 sur 250.

La Galerie Arludik est fière de présenter en exclusivité et pour la première fois en France une exposition consacrée aux œuvres de MinaLima réalisées pour les films de la saga Harry Potter ainsi que les œuvres inédites créées pour le très attendu film des Studios Warner Bros., Les Animaux Fantastiques qui sortira en salles le 16 novembre 2016.

Miraphora Mina et Eduardo Lima, les cofondateurs du studio londonien MinaLima sont à l’origine de la création graphique de la série des films Harry Potter et désormais de celle du film Les Animaux Fantastiques. A la suite de leur rencontre en 2001 sur le tournage du second film, ils ont imaginé et créé l’univers graphique de Harry Potter au cinéma en concevant le design original de centaines d’accessoires incluant la Carte du Maraudeur, La Gazette du Sorcier et tous les autres éléments graphiques de la saga pendant plus de 10 ans.

L’esthétique graphique de MinaLima développée pour Harry Potter et leur compréhension intrinsèque des films les a conduits à une relation continue avec Warner Bros. et Universal Orlando Resort pour les autres activités de la franchise. Ainsi, en 2011, c’est à MinaLima qu’a été confiée la conception de tous les éléments graphiques de Universal Orlando Resort’s The Wizarding World of Harry Potter - Diagon Alley. Le très talentueux duo d’artistes a ensuite été sollicité pour créer l’univers graphique du film Les Animaux Fantastiques.

Plus d’une centaine d’éditions limitées et de tirages signés à la main par les artistes seront exposés du 4 novembre 2016 au 4 mars 2017. Cette exposition permettra au public de découvrir en avant-première des illustrations graphiques inédites issues du film Les Animaux Fantastiques et d’admirer les œuvres réalisées pour la franchise Harry Potter.

Miraphora Mina est diplômée de la prestigieuse école d’art Central Saint Martins de Londres. Eduardo Lima a, de son côté, travaillé à Rio en communication visuelle avant de s’installer dans la capitale anglaise pour y poursuivre sa carrière de designer graphique. Ils se réunissent en 2002 pour relever le défi artistique qui leur est proposé : imaginer et créer l’univers graphique de Harry Potter au cinéma. Ils partagent depuis au quotidien une passion artistique commune et ont développé tout le style visuel de l’ensemble des films Harry Potter. Cette collaboration fructueuse et couronnée de succès les a conduit à créer leur propre entité artistique, baptisée MinaLima spécialisée en design et graphisme.

Les animaux fantastiques est une aventure totalement inédite qui nous replonge dans le monde des sorciers tout droit sorti de l’imagination de J.K. Rowling !
Comédien oscarisé, Eddie Redmayne (Une merveilleuse histoire du temps) campe le rôle principal du magizoologue Norbert Dragonneau, sous la direction de David Yates, à qui l’on doit les quatre derniers épisodes de la saga Harry Potter.

1926. Norbert Dragonneau rentre à peine d’un périple à travers le monde où il a répertorié un bestiaire extraordinaire de créatures fantastiques. Il pense faire une courte halte à New York, mais c’est sans compter sur un Non-Maj (version américaine du "Moldu") du nom de Jacob et sur la fuite de créatures fantastiques appartenant à Norbert qui risquent bien de semer le chaos dans le monde de la sorcellerie et dans celui de Non-Maj.

Le film réunit également Katherine Waterston (Steve Jobs, Inherent Vice) dans le rôle de Tina, Dan Fogler (The 25th Annual Putnam County Spelling Bee), lauréat du Tony, dans celui de Jacob, Alison Sudol (Dig, Transparent) dans celui de Queenie, Ezra Miller (Crazy Amy) dans celui de Credence, Samantha Morton (In America, Accords et désaccords), deux fois citée à l’Oscar, dans celui de Mary Lou, Jon Voight, comédien oscarisé (Le retour, Ray Donovan) dans celui de Henry Shaw, Ron Perlman (la saga Hellboy) dans celui de Gnarlack, Carmen Ejogo (Selma) dans celui de Seraphina, Jenn Murray (Brooklyn) dans celui de Chastity, la débutante Faith Wood-Blagrove dans celui de Modesty, et Colin Farrell (True Detective) dans celui de Percival Graves.

C’est le premier film écrit par J.K. Rowling, dont la série littéraire Harry Potter a donné lieu à la saga cinématographique la plus lucrative de tous les temps. Le scénario s’inspire du manuel scolaire de Poudlard, Les animaux fantastiques, signé Norbert Dragonneau.

On retrouve au générique les producteurs de la saga Harry Potter, comme David Heyman, J.K. Rowling, Steve Kloves et Lionel Wigram.

Le film sera distribué par Warner Bros. Pictures en 2D, en 3D et en IMAX dans certaines salles à partir du 16 novembre 2016.

Warner Bros. Consumer Product (Warner Bros. Entertainment Company) est un des leaders mondiaux dans la gestion de licence et du commerce de détail. »

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