Utopiales 2016 : Le mardi 1er novembre

Date : 02 / 11 / 2016 à 09h15
Sources :

Unification


Le quatrième jour des Utopiales est la journée Manga-Tan consacrée à l’animation japonaise. Deux films d’animation étaient projetés, des tables rondes thématiques dédiées et un cosplay était le point d’orgue de cet évènement.

Le public s’est d’ailleurs massé en nombre lors du traditionnel cosplay permettant d’assister à un spectacle sympathique. La remise des prix s’est faite sur l’estrade de la salle Dune, de 800 places, et a récompensé :

  • Prix solo : Mercy pour Overwatch
  • Prix de groupe : Yona et Son Hak pour Akatsuki no Yona
  • Prix coup de cœur : Columbia pour The Rocky Horror Picture Show

C’est donc sur une nouvelle très belle journée que s’achèvent les Utopiales. Il ne reste plus qu’un jour pour en profiter encore avant d’avoir à attendre une nouvelle année que ce festival si particulier et agréable revienne.

- SITE OFFICIEL

ACCEL WORLD : INFINITE BURST

De Masakazu Obara / Character design, animation : Yukiko Aikei / Script : Reki Kawahara / Japon, 2016, 82’
En 2046, de nombreux aspects de la vie quotidienne sont fortement liés aux réseaux virtuels. Néanmoins, même dans un monde aussi avancé, le harcèlement à l’école n’a pas disparu. Haruyuki, collégien petit obèse, est un enfant qui souffre de cette persécution. Un jour, très populaire, Neige Noire lui propose de rejoindre un mystérieux programme, le Brain Burst...

Avis : Film adapté d’Accel World, série télévisée de 2012, Accel World : Infinite Burst est une étrange expérience cinématographique plutôt déplaisante. En effet, les 82 minutes du film sont composées d’un résumé, raconté en grande partie par une voix off, présentant le monde, les personnages et les combats que ces derniers font dans le monde virtuel dont ils sont les joueurs. On a ainsi constamment l’impression de se retrouver dans des séquences défragmentées dans lesquelles de nouveaux personnages apparaissent en quelques secondes, les combats sont finis en 3 plans et une foultitude d’informations sont manquantes pour correctement appréhender ce qui se passe. Le film donne envie de découvrir la série et son univers, mais est vraiment à réserver à des aficionados qui en connaissent tous les mécanismes et les personnages.

CRONOS

De Guillermo Del Toro / Espagne, 1993, 90’
Inventé par un alchimiste du 16ème siècle, le Cronos est un petit objet doré renfermant un mécanisme mystérieux, qui a le pouvoir de donner la vie éternelle. Convoité pendant des siècles, l’objet réapparaît de nos jours chez un antiquaire mexicain. Celui-ci se laisse peu à peu vampiriser par sa découverte… Le premier long métrage de Guillermo Del Toro.

Avis : Premier long métrage de Guillermo Del Toro, on comprend vite pourquoi ce dernier a été repéré par les américains. Le film est un brillant exercice autour de l’immortalité et de son prix à payer. On suit ainsi un homme simple confronté à ce dilemme et son affrontement avec un homme riche souhaitant s’approprier la machine permettant d’arriver à cet état. La machine alchimique, sorte de scarabée étrange, est vraiment originale et bénéficie d’un très joli design. On retrouve Ron Perlman qui deviendra un acteur fétiche du réalisateur dans un rôle plutôt négatif, ainsi que divers éléments qui feront partie prenante des œuvres suivantes du cinéaste.

HARMONY

De Michael Arias et Takashi Nakamura, Japon, 2015, 119’
Après que le monde a survécu à un chaos planétaire, Le Maelstrom, la société parfaite existe finalement grâce à la nanotechnologie médicale et à la mise en place d’un code éthique sur la protection sociale et la considération mutuelle. Ce monde parfait est pour autant un leurre et trois jeunes filles veulent dénoncer cette « bonté totalitaire et la sur-médicamentation » en mettant fin à leur vie…

Avis : C’est une œuvre vraiment intéressante que ce deuxième volet du Project Itoh. Le long métrage propose une réflexion passionnante sur l’humanité et la volonté. En effet, la société a investi dans une évolution médicale poussée passant part des implants permettant de gérer le bien-être des humains. Mais cette société s’avère vite aliénante pour tous ceux qui souhaitent un peu plus de liberté, et l’enfer n’est pas loin du paradis montré. L’animation est épurée et plutôt jolie à regarder et les personnages, notamment le principal, sont captivant. Le film est un peu trop verbeux et son scénario serait plus adapté en roman de science-fiction qu’en film, mais Harmony se laisse voir avec plaisir et offre une vision d’une société idyllique qui laisse songeur.

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Utopiales 2016 : Mardi 1er novembre



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