12 septembre : La critique du tome 2

Date : 13 / 11 / 2016 à 10h10

Par : Christophe Dasse

Sources :

Unification France

12 septembre
Tome 2 : Les deux tours

Scénario : Roger Seiter
Dessin : Simone Gabrielli
Editeur : Glénat
Collection : Graphica
Genre : Science-fiction
Date de sortie : 4 février 2015
Nombre de pages : 64
ISBN : 9782723488686
Format : 240 x 320 mm
Prix : 14.95 €

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Un espion projeté aux racines d’un conflit séculaire…

Duncan Campbell est un agent de la NSA, historien et spécialiste du Moyen-Orient. Sa vie bascule le 6 septembre 2001 : il perd la femme qu’il aime, est trahi par ses supérieurs et se trouve plongé au cœur d’un conflit médiéval dont les livres d’histoire n’ont jamais parlé... Il ne peut compter que sur sa bonne connaissance du monde islamique et de l’Europe du XVe siècle pour tenter d’éviter l’anéantissement de deux civilisations en essayant de trouver le chemin qui mène à la réconciliation et la paix entre les peuples...

Une passionnante uchronie à travers laquelle Roger Seiter et Simone Gabrielli reviennent sur les origines d’un conflit qui embrase deux mondes depuis des siècles, pour tenter de comprendre, mais aussi pour rêver la paix.

Décryptage :
Duncan Campbell se retrouve bel et bien prisonnier d’une nouvelle ligne temporelle. Il tombe dans un moyen âge alternatif où il va devoir survivre et empêcher un conflit et l’invasion de l’Europe par les Arabes. Il lui faudra aussi traquer un terroriste débarqué comme lui avant que la guerre de religion n’enflamme l’Europe.

Choix éditorial intéressant, le tome 2 passe à 64 pages contre 48 pour le premier tome, pour proposer une histoire intéressante et une conclusion suffisamment convaincante et satisfaisante, sans avoir à passer par un 3^ème tome que l’on aurait encore attendu un certain temps. C’est donc tout à leur honneur. Sur fond d’histoire d’amour intemporelle, c’est un récit plus dense qui nous est présenté. Les lieux visités et les protagonistes de l’histoire sont plus nombreux, tout comme les intrigues qui sont plus claires et qui amènent à un final plus abouti et surprenant. Un complot terroriste international avec un zeste de voyage dans le temps. Et on sait tous ce qu’il se passe lors d’un voyage dans le temps, les lignes temporelles sont altérées et tout change.

Les dessins réalistes sont de bonne qualité, on note même une amélioration depuis le tome précédent. C’est un peu trop classique et un peu trop statique à mon goût mais il faut reconnaitre la beauté des visages et des décors. Ils illustrent parfaitement cette histoire temporelle et c’est bien là le principal. Parenthèse dépaysante, uchronie intéressante, 12 septembre propose une vision différente de l’histoire et du terrorisme. Le message de paix apporté à la toute fin est un vœux pieu tout à fait louable de la part de l’auteur, en changeant le passé, un XV^ème siècle de construction, ils ont permis un avenir plus radieux entre les religions et plus généralement, les peuples.