The Strain : Review 3.04 Gone But Not Forgotten

Date : 22 / 09 / 2016 à 12h15

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Pour ce quatrième épisode, la série a soufflé entre le chaud et le froid qualitativement parlant. Cet épisode est plutôt centré sur Justine Faraldo, la responsable de la sécurité de la ville de New-York. Celle-ci découvre l’existence de camps où des prisonniers sont utilisés pour chasser des strigoïs. C’est dans l’un de ces camps que nous retrouvons donc Gus et Angel envoyés de force pour une mission d’éradication de strigoïs dans des tunnels. Apparu brièvement lors du précédent épisode, un policier particulièrement sadique et joué par le talentueux Lee Tergesen (Code Lisa, Oz, Outcast) confirme son statut de nouvel antagoniste. J’ai hâte de découvrir comment va évoluer son opposition à la tête brûlée qu’est Gus.

De son côté Ephraim a réussi a soigné Quilan qui n’est pas décédé, contrairement à ce qu’on aurait pu penser. Il avoue ensuite à Fet et Setrakian sa trahison concernant le vol du Lumen, et forcément ces derniers le prennent très mal. Après avoir reçu un coup de poing de Fet à la figure, le pauvre docteur se voit contrant de retourner dans l’ancienne maison de Fet. Peu de temps après, Dutch y débarque passablement éméchée. Les deux pauvres hères décident de se soutenir en échangeant boissons alcoolisées ou médicaments afin de tenir le choc fassent à l’insomnie due aux différents abandons ou pertes subies. Serait-ce le début d’un rapprochement sentimental entre nos deux âmes perdues ?

L’aspect qui m’aura considérablement agacé est le faux suspens concernant la mort du Maître. Il est, bien entendu, impossible à ce stade de l’histoire que ce dernier ait été éliminé. Les personnages eux-mêmes ne semblent pas y croire et tout comme Setrakian, nous avions bien vu un vers s’échapper du corps décapité du Maître à la fin du précédent épisode. Il faudra attendre une visite de Quilan et Setrakian chez les Anciens aux deux tiers de l’épisode pour avoir la confirmation qu’il fallait éliminer le vers cramoisi et que le Maître doit trouver un nouveau corps. Bref, un faux suspens un peu inutile qui aura nuit inutilement, je trouve, au rythme de l’épisode.

Le Maître n’ayant plus de corps, les strigoïs se comportent donc de manière erratique ce qui oblige Eichorst à prendre une initiative à l’origine de ce qui sera sans doute l’une des scènes les plus marquantes de la série. En effet, l’ancien nazi envoie des strigoïs avec le ventre rempli d’explosifs dans le quartier général de Faraldo. Il s’ensuit une explosion de vers hautement contagieux et peu ragoûtants dans une salle bondée de monde à laquelle réchappe (un peu trop) miraculeusement Fet et Faraldo. Nul doute que cette aura néanmoins donné des frissons à de nombreux spectateurs !

L’épisode se conclut par une promenade nocturne un poil forcée d’Ephram et Dutch. En effet, qui aurait l’idée saugrenue de se promener en pleine nuit avec tous les vampires zombies qui traînent dans le coin. Bref, on va mettre cela sur le compte de leurs tendances auto-destructives. Les deux promeneurs tombent alors nez à nez sur un strigoï possédé par le Maître. Celui-ci annonce alors au docteur qu’il a échoué et le tourmente en lui disant qu’il a peur de lui demander des nouvelles de son fils.

Cet épisode est représentatif de ce que vaut The Strain qualitativement parlant. Une série parfois très brillante, mais plombée parfois par des maladresses d’écriture allant de la facilité au remplissage. C’est dommage, car dans son ensemble la série reste toujours très agréable à suivre ! Allez, reste plus qu’à attendre le prochain épisode qu’on espère au moins aussi réussi que celui-ci, mais sans les défauts susmentionnés !