Nola Circus : La critique
Nola Circus se la "joue Tarantino", mais pas avec le même talent.
On est dans la fable burlesque et violente, comme chez "le maître"... mais on n’atteint jamais le même niveau.
L’histoire est un peu bâclée, du coup, on se perd vite dans les méandres de ces mésaventures, dont on ne distingue pas clairement le protagoniste.
La mise en scène est un peu "foutraque". On espère que c’est "pour être dans l’esprit"... mais on a de sérieux doutes, parfois. Au fond, c’est un peu brouillon.
Le comique réside dans les situations grotesques et caricaturales, que les comédiens tentent désespérément d’interpréter, sans paraître ridicules.
Si d’ordinaire, il ne tue pas, ici, il ne leur fait pas de bien.
Et pourtant, ils s’acharnent.
La qualité de l’image, néanmoins, relève l’ensemble, coloré et dynamique.
Un film léger, amusant parfois, mais "difficilement drôle".
On sourit du bout des lèvres.
Pas très convaincant.
DB
J’aime les films déjantés et complètement barrés, notamment asiatiques. Nola Circus a donc, sur le papier, tout pour me plaire. Néanmoins, la déception est à la hauteur de mes espoirs de comédie drôle et burlesque, car le film ne m’a non seulement pas fait rire, mais il ne m’a même pas arraché l’ombre d’un sourire.
La faute a un scénario prétentieux qui a certains avantages, mais ne réussit jamais à lier vraiment les personnages, caricaturaux au possible, à une intrigue principale complètement anecdotique. En effet, les relations entre les différents protagonistes occupent tout le devant de la scène et atteignent parfois une hystérie peu agréable à suivre.
L’histoire alambiquée, présente divers personnages qui se croisent, se battent verbalement ou physiquement, forniquent ou se droguent. Chacun d’entre essayant d’avoir une vie plus plaisante et de trouver l’amour.
Le long-métrage présente de nombreux athlètes de haut niveau impliqués dans la production du film, sans que cela ait un impact sur la qualité cinématographique de ce dernier.
De plus, les protagonistes, outrés, obsédés et plus fatigants qu’attachants, s’agitent devant la caméra dans des rôles peu intéressants. Seul le personnage principal et le tueur à gages sortent leur épingle du jeu et si le premier est une bouffée d’air pur, le second est le seul à apporter vraiment de l’humour à l’histoire.
Si cet enchaînement de situations plus rocambolesques les unes que les autres et de répliques souvent très en dessous de la ceinture sont lassantes à la longue, il faut saluer la qualité de la photographie qui rend le film lumineux et coloré. C’est le plus gros point fort d’une œuvre qui abuse du vulgaire et du grossier.
Ce type d’humour ne m’a jamais fait rire, et les efforts des différents acteurs pour donner de la cohérence à des rôles survoltés et graveleux sont peu efficaces.
Nola Circus est une comédie qui fera rire les amateurs de films dont l’humour se situe au-dessous de la ceinture et qui risque de laisser les autres de marbre. Avec un acteur principal qui est attachant et une photographie vraiment jolie, les aventures du microcosme de ce petit village et les tribulations de Nora pourraient vous attirer, ou non.
Le film a eu le label 300 de l’UGC, preuve qu’il a su trouver son public, dont, clairement, je ne fais pas partie.
À vous de juger.
IA
SYNOPSIS
Will, patron d’un Barber Shop, vit une liaison secrète avec la belle et sexy Nola. Denzel, son demi-frère ultra protecteur, sombre dans une jalousie compulsive. Guiseppe, le boss d’une pizzeria fait venir d’Italie, un tueur à gages. Karen, la dealeuse, pète les plombs... sans oublier Marvin, obsédé notoire ou encore, trois hommes du Ku Klux Klan... Un cocktail explosif qui va secouer la vie tranquille de ce quartier de la Nouvelle-Orléans !
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Durée du film : 1 h 26
Titre original : N.O.L.A Circus
Date de sortie : 28/09/2016
Réalisateur : Luc Annest
Scénariste : Luc Annest
Interprètes : Jessica Morali, Martin Bradford, Kamille McCuin, Vas Blackwood, Reginal Varice, Ricky Wayne, Dave Davis, Taryn Terrell
Photographie : Andy Strahorn
Montage : Sarah Chartier
Musique : Polérik Rouvière
Costumes : Sally Smith
Décors : Franck Zito
Producteur : Arnaud Bettan, Luc Annest pour The Illicit Producers
Distributeur : Destiny Films
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