Star Trek : Bryan Fuller donne de nouveaux détails sur la série
Forcément, 12 ans après la diffusion du tout dernier épisode de Star Trek Enterprise, l’annonce de cette nouvelle série Star Trek, proposée par Bryan Fuller, est très excitante. Non seulement Fuller nous a proposé l’excellente série Hannibal ces dernières années, mais il a aussi précédemment travaillé sur Star Trek Deep Space Nine et Star Trek Voyager, ce qui fait de lui l’homme providentiel pour cette série, il comprend et aime profondément le matériel original. C’est lors d’une interview accordée à Collider que Fuller a donné quelques détails sur ce que cela représente de prendre le contrôle d’une série télé Star Trek, de combien d’épisodes ont été planifiés et de comment la nouvelle structure leur permet de raconter des histoires différemment de par le passé.
Qu’est-ce que ça fait de se retrouver dans une pièce et de se faire tendre les clés d’une Lamborghini ?
C’est intéressant de parler de Lamborghini parce qu’on regarde beaucoup de voitures de course pour prendre modèle pour nos vaisseaux. C’est magnifique, c’est surréaliste. Je ne voulais pas être un scénariste, je voulais être un scénariste pour Star Trek. Alors être capable de créer une nouvelle itération de la série avec de nouveaux personnages et de toutes nouvelles aventures et une toute nouvelle manière de raconter des histoires, différemment de ce qui a été fait jusque-là. C’est comme un rêve qui devient réalité, c’est compliqué d’articuler cela.
Où en êtes-vous dans le procédé d’écriture de la série ?
Nous avons l’arc de la première saison entièrement écrit et les 6 premiers épisodes sont bouclés.
Ce sera 13 ou 22 épisodes ?
13.
On peut imaginer que ce sera une histoire qui sera développée sur 13 épisodes alors ?
Oui. Il existe 762 épisodes de télévision pour Star Trek et sur 6 épisodes, nous avons raconté des histoires différemment de tout ce qui a été fait en 50 ans.
A quel moment allez-vous dévoiler les détails sur la chronologie et tout le reste ?
J’imagine aux alentours du Comic-Con. C’est intéressant parce que normalement, j’adore parler de tout et je suis soulagé d’être muselé par CBS parce que je fais moins d’interviews, je peux donc passer plus de temps à écrire. Mais j’adore parler de Star Trek et j’adore être impliqué là-dedans et je serai très heureux quand je pourrais enfin commencer à faire quelques révélations.
Savez-vous quels réalisateurs vous allez employer ?
Nous avons déjà quelques réalisateurs réservés dont Vincenzo Natali qui sera notre responsable réalisateurs, mais il ne réalisera pas le premier épisode. Nous avons aussi bien avancé sur la préparation de nos plateaux.
Avez-vous déjà débuté le casting ?
J’ai déjà rencontré quelques acteurs et c’est un procédé intéressant. Il y a quelques personnes que nous aimons et nous souhaitons nous appliquer dans nos choix. C’est fascinant de voir tous ces rôles à travers un prisme sans préjugé racial, ni préjugé de genre. C’est très excitant.
Star Trek n’a jamais traité certains sujets parce que c’était filmé à une époque où montrer un personnage gay ou un certain type de personnage aurait été mal vu. Le public aimerait vous voir progressistes et jusqu’au-boutistes. Allez-vous être comme ça ?
Absolument. Je pense que ce public progressiste qui adore Star Trek sera content de voir que nous prolongeons la tradition.
Que pensent-ils de la série chez CBS ?
Lorsque je les ai vus au début, c’était pour leur demander s’ils avaient des plans pour ce qu’ils voulaient faire. Ils m’ont répondu que non et c’est là que je leur ai dit que moi oui et nous avons commencé à en parler. Et c’était un plaisir de travailler avec Alex Kurtzman, pour qui j’ai un énorme respect et qui est un conteur chic. Elaborer une histoire avec lui qui comprend autant d’éléments de Star Trek, sera très excitant pour les gens. Nous utilisons l’ADN et l’esprit de ce qu’offre Star Trek, que ce soit en terme de narration de science-fiction ou de métaphores sur la condition humaine.
Quel est votre calendrier de tournage ?
Nous démarrons en septembre pour terminer probablement en mars. Le temps de chaque épisode sera flexible puisqu’il s’agit de streaming alors nous ne sommes pas bloqués à 44 minutes. Mais nous avons des consignes précises du temps à respecter.
Avez-vous déjà embauché vos sociétés d’effets spéciaux ?
Nous avons embauché nos producteurs d’effets spéciaux et nous travaillons avec les sociétés et nous montons les équipes parce que nous avons besoin de faire beaucoup de choses en interne, comme le téléporteur, les améliorations de certaines races extraterrestres... Nous tentons de cultiver notre propre look pour toutes ces choses qui seront uniques à notre version de Star Trek. Nous allons porter les thèmes que nous avons adoré voir dans ces 50 ans de Star Trek mais nous aurons une approche légèrement différente.
Comment allez-vous partager votre temps entre Star Trek et American Gods ?
Je travaille avec des équipes formidables sur les 2 séries. Michael Green est mon partenaire sur American Gods et nous nous approchons de la moitié du tournage de notre première saison. La plupart des scénarios sont terminés, c’est donc un avantage par rapport à Star trek qui en est au tout début. Je vais donc pouvoir me concentrer là-dessus.
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